Lors d'une cérémonie organisée à la Maison Blanche, Barack Obama a comparé leur performance à son objectif pour les Etats-Unis d'avoir le plus haut taux de diplômes d'études supérieures du monde d'ici 2020. Il a également raconté qu'il se souvenait avoir regardé à la télévision le retour sur Terre des trois astronautes, alors qu'il était encore enfant. Il n'a pas parlé de futures missions de la NASA.
Dans l'une de ses rares apparitions publiques au grand complet, l'équipage d'Apollo 11 s'était exprimé dimanche soir au Musée national de l'air et de l'espace de la Smithsonian Institution, devant une salle comble de 485 personnes tirées au sort. Ils n'avaient pas raconté en détail de leur alunissage épique, ni fait de descriptions de la Lune ou de ce qu'ils avaient ressenti sur place.
Premier homme à avoir foulé le sol lunaire, Neil Armstrong ne s'est attardé sur la mission Apollo 11 que pendant environ... 11 secondes. Au cours de son intervention, il s'est intéressé aux inventions et découvertes du passé ayant rendu possible les premiers pas de l'homme sur la Lune le 21 juillet 1969.
Buzz Aldrin, le "numéro deux", a de son côté plaidé pour une mission habitée vers Mars. Le meilleur moyen d'honorer les astronautes d'Apollo "est de suivre nos traces, de s'embarquer à nouveau avec audace dans une nouvelle mission d'exploration", a-t-il déclaré.
Aldrin a présenté un document montrant de manière détaillée comment une rapide visite à la Lune pourrait servir de tremplin pour une mission vers la lune martienne Phobos, vers Mars elle-même, voire vers certains astéroïdes comme Apophis, qui pourraient un jour percuter la Terre. Soulignant que lui et Armstrong se sont posés sur la Lune 66 ans après le premier vol des frères Wright, il a souhaité que l'homme se rende sur Mars 66 ans après Apollo 11. Soit en 2035.
Michael Collins, le pilote du "module de commandement" d'Apollo 11, qui était en orbite autour de la Lune pendant qu'Armstrong et Aldrin s'y trouvaient, a pour sa part souligné que Mars était un objectif beaucoup plus intéressant que le satellite naturel de la Terre.
"Parfois, je pense que nous sommes allés au mauvais endroit. J'ai toujours eu un faible pour Mars quand j'étais petit et c'est encore le cas aujourd'hui. J'aimerais que Mars devienne l'objectif, comme John F. Kennedy avait fait de la Lune l'objectif", à l'époque.
Reste qu'un vol vers Mars n'est pas la préoccupation immédiate de la NASA, dont le but est de retourner sur la Lune pour y installer une base. Son projet implique de construire de nouvelles fusées, décrites par l'ancien patron de l'agence spatiale américaine comme des "Apollo dopées aux stéroïdes", mais une solution alternative pourrait aussi être aussi envisagée: un vaisseau dérivé de la navette spatiale.
Même s'ils n'ont pas critiqué ouvertement les plans actuels de l'agence spatiale, Buzz Aldrin et Michael Collins ont estimé que la Lune était un objectif dépassé. Collins a également dit craindre qu'un retour sur la Lune ne remette à plus tard les projets d'exploration spatiale de la NASA.
Si Neil Armstrong n'a pas parlé de l'avenir dans son discours, Aldrin a fait référence à son ancien coéquipier lors de son plaidoyer pour une mission martienne. "C'était un grand honneur de marcher sur la Lune, mais comme Neil l'a noté une fois, il y a encore des endroits incroyables où aller", a-t-il souligné. "N'est-il pas temps de continuer notre voyage vers l'extérieur, au-delà de la Lune?".
Source: Associated Presse via Yahoo News
Dans l'une de ses rares apparitions publiques au grand complet, l'équipage d'Apollo 11 s'était exprimé dimanche soir au Musée national de l'air et de l'espace de la Smithsonian Institution, devant une salle comble de 485 personnes tirées au sort. Ils n'avaient pas raconté en détail de leur alunissage épique, ni fait de descriptions de la Lune ou de ce qu'ils avaient ressenti sur place.
Premier homme à avoir foulé le sol lunaire, Neil Armstrong ne s'est attardé sur la mission Apollo 11 que pendant environ... 11 secondes. Au cours de son intervention, il s'est intéressé aux inventions et découvertes du passé ayant rendu possible les premiers pas de l'homme sur la Lune le 21 juillet 1969.
Buzz Aldrin, le "numéro deux", a de son côté plaidé pour une mission habitée vers Mars. Le meilleur moyen d'honorer les astronautes d'Apollo "est de suivre nos traces, de s'embarquer à nouveau avec audace dans une nouvelle mission d'exploration", a-t-il déclaré.
Aldrin a présenté un document montrant de manière détaillée comment une rapide visite à la Lune pourrait servir de tremplin pour une mission vers la lune martienne Phobos, vers Mars elle-même, voire vers certains astéroïdes comme Apophis, qui pourraient un jour percuter la Terre. Soulignant que lui et Armstrong se sont posés sur la Lune 66 ans après le premier vol des frères Wright, il a souhaité que l'homme se rende sur Mars 66 ans après Apollo 11. Soit en 2035.
Michael Collins, le pilote du "module de commandement" d'Apollo 11, qui était en orbite autour de la Lune pendant qu'Armstrong et Aldrin s'y trouvaient, a pour sa part souligné que Mars était un objectif beaucoup plus intéressant que le satellite naturel de la Terre.
"Parfois, je pense que nous sommes allés au mauvais endroit. J'ai toujours eu un faible pour Mars quand j'étais petit et c'est encore le cas aujourd'hui. J'aimerais que Mars devienne l'objectif, comme John F. Kennedy avait fait de la Lune l'objectif", à l'époque.
Reste qu'un vol vers Mars n'est pas la préoccupation immédiate de la NASA, dont le but est de retourner sur la Lune pour y installer une base. Son projet implique de construire de nouvelles fusées, décrites par l'ancien patron de l'agence spatiale américaine comme des "Apollo dopées aux stéroïdes", mais une solution alternative pourrait aussi être aussi envisagée: un vaisseau dérivé de la navette spatiale.
Même s'ils n'ont pas critiqué ouvertement les plans actuels de l'agence spatiale, Buzz Aldrin et Michael Collins ont estimé que la Lune était un objectif dépassé. Collins a également dit craindre qu'un retour sur la Lune ne remette à plus tard les projets d'exploration spatiale de la NASA.
Si Neil Armstrong n'a pas parlé de l'avenir dans son discours, Aldrin a fait référence à son ancien coéquipier lors de son plaidoyer pour une mission martienne. "C'était un grand honneur de marcher sur la Lune, mais comme Neil l'a noté une fois, il y a encore des endroits incroyables où aller", a-t-il souligné. "N'est-il pas temps de continuer notre voyage vers l'extérieur, au-delà de la Lune?".
Source: Associated Presse via Yahoo News
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