Manifestations en Grèce en 2011
Les parlementaires grecs ont voté à 3 reprises sans parvenir à donner au candidat Stavros Dimas, l'ancien Commissaire européen candidat du gouvernement, les 180 voix dont il avait besoin pour être élu: après 160 voix au premier tour, il n'a obtenu que 168 suffrages au second et au troisième tour. A défaut de parvenir à se mettre d'accord sur le nom du nouveau président de la république, le parlement est dissout et des élections législatives sont organisées.
Les prochaines élections, annoncées pour la fin janvier, rendent possible l'arrivée au pouvoir du parti de gauche radicale Syriza, menée par Aléxis Tsípras, lequel propose notamment l'augmentation des salaires et la nationalisation de certaines entreprises mais surtout de renégocier les conditions de l'aide financière internationale accordée à la Grèce par l'UE et le Fonds monétaire international (FMI). En tête dans les intentions de vote avec, selon un sondage Alco publié samedi, il est crédité de 28,3% contre 25% pour Nouvelle démocratie, le mouvement de centre-droit d'Antonis Samaras actuellement au pouvoir.
La chancelière allemande, Angela Merkel, s'est empressée de faire savoir à la Grèce, via le ministre des Finances de son gouvernement, Wolfgang Schäuble, qu'elle devrait continuer les réformes entamées quel que soit le résultat des élections législatives. Elle laisse ainsi supposer que la droite européenne se sent si forte que toute décision prise par un gouvernement national en contradiction avec ses directives serait une bravade et non pas l'expression de la volonté populaire. L'Allemagne et le FMI se sont associés aujourd'hui pour dire aux Grecs qu'ils pouvaient élire le parti de leur choix pourvu que celui-ci mène la politique d'austérité à laquelle ils sont favorables. Si les Européens, dans leur ensemble, supportent l'étau économique que leur impose l'Europe, il n'est pourtant pas assuré qu'ils acceptent ses répercutions jusque dans leur politique intérieure au point de la transfigurer. C'est le cas de la France, dont le président s'est vu contraint de tordre le socialisme sur les fondements duquel il a été élu. Les autres États membres ne prendront pas forcément une décision aussi sage d'autant que l'austérité imposée à l'Europe par Angela Merkel commence à recevoir des critiques. Ainsi, la crise politique grecque pourrait bien déboucher sur une crise politique européenne, l'Italie, le Portugal et l'Irlande étant en situation de soutenir la Grèce dans son refus de l'austérité à la sauce Merkel.
Les prochaines élections, annoncées pour la fin janvier, rendent possible l'arrivée au pouvoir du parti de gauche radicale Syriza, menée par Aléxis Tsípras, lequel propose notamment l'augmentation des salaires et la nationalisation de certaines entreprises mais surtout de renégocier les conditions de l'aide financière internationale accordée à la Grèce par l'UE et le Fonds monétaire international (FMI). En tête dans les intentions de vote avec, selon un sondage Alco publié samedi, il est crédité de 28,3% contre 25% pour Nouvelle démocratie, le mouvement de centre-droit d'Antonis Samaras actuellement au pouvoir.
La chancelière allemande, Angela Merkel, s'est empressée de faire savoir à la Grèce, via le ministre des Finances de son gouvernement, Wolfgang Schäuble, qu'elle devrait continuer les réformes entamées quel que soit le résultat des élections législatives. Elle laisse ainsi supposer que la droite européenne se sent si forte que toute décision prise par un gouvernement national en contradiction avec ses directives serait une bravade et non pas l'expression de la volonté populaire. L'Allemagne et le FMI se sont associés aujourd'hui pour dire aux Grecs qu'ils pouvaient élire le parti de leur choix pourvu que celui-ci mène la politique d'austérité à laquelle ils sont favorables. Si les Européens, dans leur ensemble, supportent l'étau économique que leur impose l'Europe, il n'est pourtant pas assuré qu'ils acceptent ses répercutions jusque dans leur politique intérieure au point de la transfigurer. C'est le cas de la France, dont le président s'est vu contraint de tordre le socialisme sur les fondements duquel il a été élu. Les autres États membres ne prendront pas forcément une décision aussi sage d'autant que l'austérité imposée à l'Europe par Angela Merkel commence à recevoir des critiques. Ainsi, la crise politique grecque pourrait bien déboucher sur une crise politique européenne, l'Italie, le Portugal et l'Irlande étant en situation de soutenir la Grèce dans son refus de l'austérité à la sauce Merkel.
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