Dans le quartier populaire de Panjsad, dans l'ouest de la capitale, des pères de famille tiennent leurs fils par la main en se dirigeant vers le bureau de vote.
Sur les marchés ouverts, des légumes et des melons sont proposés à la vente et dans les rues des enfants jouent au cerf-volant malgré les mesures de sécurité décrétées par les autorités.
Des autobus, souvent affrétés par les candidats, conduisent des électeurs jusqu'aux bureaux de vote. Une voiture bondée d'hommes et de femmes sillonne les rues du quartier à majorité tadjike, son conducteur appelant à l'aide d'un porte-voix les électeurs à aller faire leur devoir.
"Je suis vraiment contente parce que le fait qu'une femme puisse venir ici et qu'elle puisse voter pour qui elle veut constitue une forme de démocratie", se réjouit Ahdia, enseignante dans le quartier.
Des affiches de l'ancien ministre des Affaires étrangères, Abdullah Abdullah, héros de la communauté tadjike et principal rival du président sortant Hamid Karzaï, couvrent tous les murs.
La sécurité reste étroite, avec de nombreux points de contrôle sur les grandes artères de la capitale et une imposante présence policière à l'extérieur des bureaux de vote.
Chaque électeur est fouillé au moins deux fois avant de pouvoir pénétrer dans les locaux d'une école de quartier qui abrite un des bureaux.
Evidemment, quelques incidents sont signalés. Des policiers expulsent deux jeunes gens munis de bouteilles de dissolvant. Ils affirment pouvoir effacer l'encre indélébile dans laquelle chaque votant plonge le doigt au moment d'accomplir son devoir, afin de prévenir les votes multiples.
Les deux jeunes gens attirent l'attention des badauds. Ils versent un peu de dissolvant sur les marches de l'escalier de l'école pour prouver combien il peut être facile de tricher.
La police les embarque sans que l'on sache s'ils soutiennent un candidat ou s'ils voulaient juste dénoncer les fraudeurs.
Yousuf Ismaïl, trois ans, vêtu de ses habits du dimanche, tient une barre de chocolat dans sa main et observe d'un air interrogateur son père qui se soumet aux complexes formalités de vote.
Le représentant de la Commission électorale "indépendante" nommée par le gouvernement, Mohammad Fayed, prend la carte d'électeur que lui tend Saeed, inscrit son numéro d'identification sur un registre et à l'aide d'un ciseau coupe le coin droit de la carte pour éviter qu'elle ne soit utilisée une seconde fois.
Puis, il demande à Saeed de plonger son index dans la bouteille d'encre et il souffle pour faire sécher le liquide.
Le petit Yousuf et son père se retirent alors derrière un paravent de fortune en carton. Le père remplit les bulletins pour l'élection présidentielle et pour les élections provinciales puis les glisse dans deux boîtes en plastique transparent fermées par des scellés verts.
"C'est bon de voter", affirme Najibullah, un ami de Saeed.
L'avis est partagé par de nombreux électeurs, comme Ahdia, qui affirment qu'ils sont déterminés à voter malgré les menaces des taliban et les inquiétudes sur de possibles fraudes.
"La dernière fois, je n'ai pas voulu voter. J'espère que ma voix va compter mais je n'en suis pas certaine", dit Ahdia. "Cela m'inquiète."
Source: Reuters via Yahoo News
Sur les marchés ouverts, des légumes et des melons sont proposés à la vente et dans les rues des enfants jouent au cerf-volant malgré les mesures de sécurité décrétées par les autorités.
Des autobus, souvent affrétés par les candidats, conduisent des électeurs jusqu'aux bureaux de vote. Une voiture bondée d'hommes et de femmes sillonne les rues du quartier à majorité tadjike, son conducteur appelant à l'aide d'un porte-voix les électeurs à aller faire leur devoir.
"Je suis vraiment contente parce que le fait qu'une femme puisse venir ici et qu'elle puisse voter pour qui elle veut constitue une forme de démocratie", se réjouit Ahdia, enseignante dans le quartier.
Des affiches de l'ancien ministre des Affaires étrangères, Abdullah Abdullah, héros de la communauté tadjike et principal rival du président sortant Hamid Karzaï, couvrent tous les murs.
La sécurité reste étroite, avec de nombreux points de contrôle sur les grandes artères de la capitale et une imposante présence policière à l'extérieur des bureaux de vote.
Chaque électeur est fouillé au moins deux fois avant de pouvoir pénétrer dans les locaux d'une école de quartier qui abrite un des bureaux.
Evidemment, quelques incidents sont signalés. Des policiers expulsent deux jeunes gens munis de bouteilles de dissolvant. Ils affirment pouvoir effacer l'encre indélébile dans laquelle chaque votant plonge le doigt au moment d'accomplir son devoir, afin de prévenir les votes multiples.
Les deux jeunes gens attirent l'attention des badauds. Ils versent un peu de dissolvant sur les marches de l'escalier de l'école pour prouver combien il peut être facile de tricher.
La police les embarque sans que l'on sache s'ils soutiennent un candidat ou s'ils voulaient juste dénoncer les fraudeurs.
Yousuf Ismaïl, trois ans, vêtu de ses habits du dimanche, tient une barre de chocolat dans sa main et observe d'un air interrogateur son père qui se soumet aux complexes formalités de vote.
Le représentant de la Commission électorale "indépendante" nommée par le gouvernement, Mohammad Fayed, prend la carte d'électeur que lui tend Saeed, inscrit son numéro d'identification sur un registre et à l'aide d'un ciseau coupe le coin droit de la carte pour éviter qu'elle ne soit utilisée une seconde fois.
Puis, il demande à Saeed de plonger son index dans la bouteille d'encre et il souffle pour faire sécher le liquide.
Le petit Yousuf et son père se retirent alors derrière un paravent de fortune en carton. Le père remplit les bulletins pour l'élection présidentielle et pour les élections provinciales puis les glisse dans deux boîtes en plastique transparent fermées par des scellés verts.
"C'est bon de voter", affirme Najibullah, un ami de Saeed.
L'avis est partagé par de nombreux électeurs, comme Ahdia, qui affirment qu'ils sont déterminés à voter malgré les menaces des taliban et les inquiétudes sur de possibles fraudes.
"La dernière fois, je n'ai pas voulu voter. J'espère que ma voix va compter mais je n'en suis pas certaine", dit Ahdia. "Cela m'inquiète."
Source: Reuters via Yahoo News
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