Compte Rendu du match
On leur promettait l’enfer. Après deux claques monumentales lors des deux premières journées (0-3), Lyon n’avait plus qu’une seule ambition : sauver les meubles et accrocher au moins une place en Coupe UEFA. Et pourtant ! Ce mercredi, l’OL disputait bien une véritable finale du groupe E contre les Rangers dans leur antre d’Ibrox Park. L’enjeu ? Valider son ticket pour les 8es de finale de la Ligue des Champions. Les possibilités d’y accéder ? Une seule : gagner !
Le scénario parfait
Dans une ambiance évidemment énorme, Lyon prenait le match par le bon bout. Témoin cette énorme occasion d’entrée sur un amour de passe dans l’intervalle de Juninho pour Govou. Mais ce dernier voyait son tir terminer sa course dans le petit filet extérieur (4e). Pas plus gêné que cela par le gros pressing local, l’OL posait le jeu et se montrait menaçant. McGregor devait se détendre de tout son long sur un coup franc de Juninho (10e). Dans la foulée, Cuellar était à deux doigts de tromper son propre gardien sur un dégagement d’Hutton dans ses jambes (11e). Une cagade sans conséquence fâcheuse contrairement à celle de McGregor. Le gardien écossais repoussait une frappe croisée anodine de Benzema dans les pieds de Govou qui n’avait plus qu’à pousser le ballon au fond (0-1, 16e). Un but qui glaçait Ibrox Park mais surtout qui modifiait la donne. Du pain béni pour l’OL. Les Rangers se trouvaient dans l’obligation de faire le jeu. Et le moins que l’on puisse dire est qu’il ne s’agit pas de leur spécialité. Hormis deux frappes lointaines de Whittaker et Papac (21e), Vercoutre passait une première période tranquille. Les Lyonnais, plus rapides en phase offensive et surtout bien en place, se contentaient de contenir les timides assauts adverses. Résultat, hormis une tentative de Benzema dans la surface qui tutoyait les oiseaux (36e), le public écossais restait sur sa faim.
Le talent de Benzema
Forcément, cette apathie écossaise ne pouvait durer plus longtemps. Au retour des vestiaires, les hommes de Walter Smith, poussés par un public retrouvé, revenaient avec de biens meilleures intentions. Plus agressifs, plus pressants, ils étaient même tout proche de parvenir à leur fins à la suite d’une énorme boulette de Vercoutre sur un centre d’Hutton, sauvé sur sa ligne par Squillaci (50e). Sous respiration artificielle, privés de ballons, les Rhodaniens faisaient pourtant passer un frisson dans les travées d’Ibrox sur un coup franc de Juninho qui venait percuter la barre de McGregor, complètement battu (57e). Glasgow dominait mais avec un jeu stéréotypé fait de longues balles devant. Rien de très menaçant en somme. Il fallait attendre la 71e minute pour véritable trembler sur une reprise de volée croisée de Thomson qui titillait le poteau.
Le point de départ d’une fin de match complètement folle avec des Rangers qui tentaient le tout pour le tout. Et donc offrait des opportunités en contre aux Rhodaniens. Källström manquait le ballon d’une mèche sur un centre de Réveillère (77e) mais surtout Benzema loupait la balle de break, seul face au but après avoir crocheté McGregor, se heurtant au retour in-extremis sur la ligne de Naismith (79e). L’OL allait-il le regretter ? Presque car dans la minute suivante, Darcheville, fraîchement entré en jeu, trouvait la barre à quatre mètres du but (80e) ! Lyon avait eu chaud et glaçait définitivement les Ecossais grâce au talent de Benzema qui profitait d’une énorme erreur de Cuellar pour doubler la mise (0-2, 85e) avant de faire tout, tout seul avec une frappe limpide dans le petit filet extérieur (0-3, 88e). L’OL sera bien là en 8es de finale !
Le jeu et les joueurs
Lyon l’a fait ! Mais que ce fut dur et surtout tendu ! Dans un 4-3-3 classique, les Rhodaniens ont parfaitement su contenir les Rangers en première période après l’ouverture du score rapide de Govou. Mais après la pause, ce fut une toute autre histoire. La pression écossaise a été intense. Mais défensivement, le bloc a tenu le coup. En grande partie grâce à un Toulalan, essuie-glace de son état et aux quatre coins du terrain. Ce joueur-là doit avoir quatre poumons ! Derrière, Cléber Anderson et Grosso ont une nouvelle fois été les Lyonnais les plus fébriles et les plus en difficulté. Ben Arfa, par sa technique et son coup de rein, a posé énormément de problèmes aux Ecossais en première période. C’est d’ailleurs lui qui est l’auteur d’une ouverture magnifique pour Benzema sur le premier but.
Ce dernier est évidemment le grand bonhomme de ce match. Ceux qui ne le connaissaient pas encore ont découvert un joueur puissant, talentueux et qui ne gamberge pas. Malgré un raté à dix minutes de la fin, l’international français s’est offert un doublé dans la foulée. Tout simplement phénoménal ! Côté écossais, Cousin, sorti à la pause, a passé une sale soirée, faite de mauvais choix et de ballons inexploitables. Quant à Darcheville, entré à la 72e minute, il a trouvé le moyen en moins de 20 minutes de gâcher une occasion immanquable et de se faire expulser !
Source: http://www.lefigaro.fr
On leur promettait l’enfer. Après deux claques monumentales lors des deux premières journées (0-3), Lyon n’avait plus qu’une seule ambition : sauver les meubles et accrocher au moins une place en Coupe UEFA. Et pourtant ! Ce mercredi, l’OL disputait bien une véritable finale du groupe E contre les Rangers dans leur antre d’Ibrox Park. L’enjeu ? Valider son ticket pour les 8es de finale de la Ligue des Champions. Les possibilités d’y accéder ? Une seule : gagner !
Le scénario parfait
Dans une ambiance évidemment énorme, Lyon prenait le match par le bon bout. Témoin cette énorme occasion d’entrée sur un amour de passe dans l’intervalle de Juninho pour Govou. Mais ce dernier voyait son tir terminer sa course dans le petit filet extérieur (4e). Pas plus gêné que cela par le gros pressing local, l’OL posait le jeu et se montrait menaçant. McGregor devait se détendre de tout son long sur un coup franc de Juninho (10e). Dans la foulée, Cuellar était à deux doigts de tromper son propre gardien sur un dégagement d’Hutton dans ses jambes (11e). Une cagade sans conséquence fâcheuse contrairement à celle de McGregor. Le gardien écossais repoussait une frappe croisée anodine de Benzema dans les pieds de Govou qui n’avait plus qu’à pousser le ballon au fond (0-1, 16e). Un but qui glaçait Ibrox Park mais surtout qui modifiait la donne. Du pain béni pour l’OL. Les Rangers se trouvaient dans l’obligation de faire le jeu. Et le moins que l’on puisse dire est qu’il ne s’agit pas de leur spécialité. Hormis deux frappes lointaines de Whittaker et Papac (21e), Vercoutre passait une première période tranquille. Les Lyonnais, plus rapides en phase offensive et surtout bien en place, se contentaient de contenir les timides assauts adverses. Résultat, hormis une tentative de Benzema dans la surface qui tutoyait les oiseaux (36e), le public écossais restait sur sa faim.
Le talent de Benzema
Forcément, cette apathie écossaise ne pouvait durer plus longtemps. Au retour des vestiaires, les hommes de Walter Smith, poussés par un public retrouvé, revenaient avec de biens meilleures intentions. Plus agressifs, plus pressants, ils étaient même tout proche de parvenir à leur fins à la suite d’une énorme boulette de Vercoutre sur un centre d’Hutton, sauvé sur sa ligne par Squillaci (50e). Sous respiration artificielle, privés de ballons, les Rhodaniens faisaient pourtant passer un frisson dans les travées d’Ibrox sur un coup franc de Juninho qui venait percuter la barre de McGregor, complètement battu (57e). Glasgow dominait mais avec un jeu stéréotypé fait de longues balles devant. Rien de très menaçant en somme. Il fallait attendre la 71e minute pour véritable trembler sur une reprise de volée croisée de Thomson qui titillait le poteau.
Le point de départ d’une fin de match complètement folle avec des Rangers qui tentaient le tout pour le tout. Et donc offrait des opportunités en contre aux Rhodaniens. Källström manquait le ballon d’une mèche sur un centre de Réveillère (77e) mais surtout Benzema loupait la balle de break, seul face au but après avoir crocheté McGregor, se heurtant au retour in-extremis sur la ligne de Naismith (79e). L’OL allait-il le regretter ? Presque car dans la minute suivante, Darcheville, fraîchement entré en jeu, trouvait la barre à quatre mètres du but (80e) ! Lyon avait eu chaud et glaçait définitivement les Ecossais grâce au talent de Benzema qui profitait d’une énorme erreur de Cuellar pour doubler la mise (0-2, 85e) avant de faire tout, tout seul avec une frappe limpide dans le petit filet extérieur (0-3, 88e). L’OL sera bien là en 8es de finale !
Le jeu et les joueurs
Lyon l’a fait ! Mais que ce fut dur et surtout tendu ! Dans un 4-3-3 classique, les Rhodaniens ont parfaitement su contenir les Rangers en première période après l’ouverture du score rapide de Govou. Mais après la pause, ce fut une toute autre histoire. La pression écossaise a été intense. Mais défensivement, le bloc a tenu le coup. En grande partie grâce à un Toulalan, essuie-glace de son état et aux quatre coins du terrain. Ce joueur-là doit avoir quatre poumons ! Derrière, Cléber Anderson et Grosso ont une nouvelle fois été les Lyonnais les plus fébriles et les plus en difficulté. Ben Arfa, par sa technique et son coup de rein, a posé énormément de problèmes aux Ecossais en première période. C’est d’ailleurs lui qui est l’auteur d’une ouverture magnifique pour Benzema sur le premier but.
Ce dernier est évidemment le grand bonhomme de ce match. Ceux qui ne le connaissaient pas encore ont découvert un joueur puissant, talentueux et qui ne gamberge pas. Malgré un raté à dix minutes de la fin, l’international français s’est offert un doublé dans la foulée. Tout simplement phénoménal ! Côté écossais, Cousin, sorti à la pause, a passé une sale soirée, faite de mauvais choix et de ballons inexploitables. Quant à Darcheville, entré à la 72e minute, il a trouvé le moyen en moins de 20 minutes de gâcher une occasion immanquable et de se faire expulser !
Source: http://www.lefigaro.fr
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