Désormais, les candidats qui doivent briguer la magistrature suprême, devront recourir à 100 signatures de conseillers municipaux dont 5 maires (contre 50 auparavant) et une caution financière équivalente à 10 millions de francs Cfa (plus de 14.000 euros environs) à verser au trésor public.
Cette manne financière ne sera remboursée qu’aux candidats qui obtiendront plus 2% de suffrages, au lieu de 1% notifié dans l’ancienne loi. Il faut noter que cette loi ancienne n’a pas fixé de conditions comme celles-ci qui écarteront de la course certaines candidatures de forme. Faut-il rappelé qu’en 2006, on a enregistré des candidatures du genre car la classe politique mauritanienne avait refusé qu’on fixe les conditions à l’image de celles-ci. Il a été juste précisé comme conditions, la nationalité, la religion et l’âge des prétendants à la magistrature suprême. A la même occasion, les députés ont voté une autre loi instituant la Commission Electorale Nationale Indépendante (Ceni) qui sera composé de 15 membres.
Cet organe indépendant sera chargé de superviser et de contrôler le processus électoral en perspective. Cependant, il faut toutefois souligner que la mise en place de cet organe posera sûrement des problèmes. Car, les députés du Front national pour la défense de la démocratie (Fndd composé de partis politiques anti-putsch) boycottent depuis le coup d’Etat les séances parlementaires et le Rassemblement des forces démocratiques (Rfd) d’Ahmed Daddah n’a pas lui aussi participé à cette session. Cette nouvelle loi risque, à coup sûr, de priver certains citoyens qui déclarent leurs candidatures à tort à travers venant ainsi gonfler la liste des présidentiables de grandes postures. Déjà, deux candidatures à la présidentielle de juin prochain ont été déclarées.
Celle d’un directeur de presse arabophone, Abderrahmane Ould Zoueine et Mohamed Yehdih Ould Moctar El Hacen, ancien ministre de l’intérieur sous le président déchu. La candidature du Général Aziz qui est probablement l’une des plus sérieuses, n’a pas encore été officiellement déclarée pour la simple raison qu’il faudrait que le chef de la junte au pouvoir quitte l’uniforme. D’ailleurs, les supputations vont bon train quant à une éventuelle démission du Général Aziz à 45 jours de la présidentielle prévue le 06 juin prochain.
La communauté internationale, notamment l’Organisation internationale de la
francophonie, l’Union Européenne, et l’Union Afrique qui s’active pour trouver une solution de sortie de crise en Mauritanie, a déjà planifié un certain nombre de points dans ce sens. La réunion tenue le 20 février dernier sur convocation de l’OIF à Paris, n’a pas prononcé de sanctions contre la Mauritanie mais plutôt, ces organisations se sont planchées sur la recherche de solutions de sortie de crise.
Pendant ce temps, les protagonistes multiplient leurs actions antagonistes et se regardent toujours en chien de faïence. En tout état de cause, les jours à venir nous édifieront sur l’avenir politique de la Mauritanie.
Source: Rewmi
Cette manne financière ne sera remboursée qu’aux candidats qui obtiendront plus 2% de suffrages, au lieu de 1% notifié dans l’ancienne loi. Il faut noter que cette loi ancienne n’a pas fixé de conditions comme celles-ci qui écarteront de la course certaines candidatures de forme. Faut-il rappelé qu’en 2006, on a enregistré des candidatures du genre car la classe politique mauritanienne avait refusé qu’on fixe les conditions à l’image de celles-ci. Il a été juste précisé comme conditions, la nationalité, la religion et l’âge des prétendants à la magistrature suprême. A la même occasion, les députés ont voté une autre loi instituant la Commission Electorale Nationale Indépendante (Ceni) qui sera composé de 15 membres.
Cet organe indépendant sera chargé de superviser et de contrôler le processus électoral en perspective. Cependant, il faut toutefois souligner que la mise en place de cet organe posera sûrement des problèmes. Car, les députés du Front national pour la défense de la démocratie (Fndd composé de partis politiques anti-putsch) boycottent depuis le coup d’Etat les séances parlementaires et le Rassemblement des forces démocratiques (Rfd) d’Ahmed Daddah n’a pas lui aussi participé à cette session. Cette nouvelle loi risque, à coup sûr, de priver certains citoyens qui déclarent leurs candidatures à tort à travers venant ainsi gonfler la liste des présidentiables de grandes postures. Déjà, deux candidatures à la présidentielle de juin prochain ont été déclarées.
Celle d’un directeur de presse arabophone, Abderrahmane Ould Zoueine et Mohamed Yehdih Ould Moctar El Hacen, ancien ministre de l’intérieur sous le président déchu. La candidature du Général Aziz qui est probablement l’une des plus sérieuses, n’a pas encore été officiellement déclarée pour la simple raison qu’il faudrait que le chef de la junte au pouvoir quitte l’uniforme. D’ailleurs, les supputations vont bon train quant à une éventuelle démission du Général Aziz à 45 jours de la présidentielle prévue le 06 juin prochain.
La communauté internationale, notamment l’Organisation internationale de la
francophonie, l’Union Européenne, et l’Union Afrique qui s’active pour trouver une solution de sortie de crise en Mauritanie, a déjà planifié un certain nombre de points dans ce sens. La réunion tenue le 20 février dernier sur convocation de l’OIF à Paris, n’a pas prononcé de sanctions contre la Mauritanie mais plutôt, ces organisations se sont planchées sur la recherche de solutions de sortie de crise.
Pendant ce temps, les protagonistes multiplient leurs actions antagonistes et se regardent toujours en chien de faïence. En tout état de cause, les jours à venir nous édifieront sur l’avenir politique de la Mauritanie.
Source: Rewmi
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