Le président Tandja souhaitait aller vite. C’est donc dans moins de deux mois que les Nigériens auront à se prononcer pour ou contre le projet de changement de Constitution vers une sixième République. Le chef de l’Etat a convoqué, vendredi 5 juin, un conseil des ministres exceptionnel pour prendre cette mesure, par décret. La campagne référendaire débutera le 13 juillet pour s’achever le 2 août.
Une campagne qui a en réalité commencé depuis plusieurs semaines au Niger, sur le terrain, mais surtout dans les médias publics. La télé nationale diffuse chaque soir des émissions spéciales exclusivement consacrées au soutien apporté par les populations des régions tazarché (terme houassa qui signifie prolongation) et au référendum.
Sur le plan du calendrier électoral, le référendum a fait passer au deuxième plan les élections législatives anticipées qui doivent se tenir à la suite de la récente dissolution du Parlement par le chef de l’Etat. Le pouvoir a normalement 90 jours maximum pour organiser un nouveau scrutin, mais selon le ministre de la Communication, la future Constitution va remettre à plat ces délais. Les législatives pourraient alors être organisées dans le courant du mois de septembre selon des indiscrétions.
Depuis le début, le Front pour la défense de la démocratie, une coordination de partis politiques et de société civile, s’est prononcé contre ce référendum. La Cour constitutionnelle a récemment jugé le recours au référendum, inconstitutionnel. L’opposition va à nouveau saisir la cour pour excès de pouvoir en matière électorale. La cour aura 5 jours pour répondre.
Mais en attendant, l’opposition maintien le mot d’ordre de manifester ce dimanche 7 juin dans tout le pays contre le tazarché, malgré une interdiction prononcée par le maire de la commune trois de Niamey. Les opposants au référendum estiment qu’il y a deux poids deux mesures entre les pro-référendums qui manifestent en toute liberté et les anti-référendums qui sont bloqués dans leur projet de marche et de meeting.
Source: Rewmi
Une campagne qui a en réalité commencé depuis plusieurs semaines au Niger, sur le terrain, mais surtout dans les médias publics. La télé nationale diffuse chaque soir des émissions spéciales exclusivement consacrées au soutien apporté par les populations des régions tazarché (terme houassa qui signifie prolongation) et au référendum.
Sur le plan du calendrier électoral, le référendum a fait passer au deuxième plan les élections législatives anticipées qui doivent se tenir à la suite de la récente dissolution du Parlement par le chef de l’Etat. Le pouvoir a normalement 90 jours maximum pour organiser un nouveau scrutin, mais selon le ministre de la Communication, la future Constitution va remettre à plat ces délais. Les législatives pourraient alors être organisées dans le courant du mois de septembre selon des indiscrétions.
Depuis le début, le Front pour la défense de la démocratie, une coordination de partis politiques et de société civile, s’est prononcé contre ce référendum. La Cour constitutionnelle a récemment jugé le recours au référendum, inconstitutionnel. L’opposition va à nouveau saisir la cour pour excès de pouvoir en matière électorale. La cour aura 5 jours pour répondre.
Mais en attendant, l’opposition maintien le mot d’ordre de manifester ce dimanche 7 juin dans tout le pays contre le tazarché, malgré une interdiction prononcée par le maire de la commune trois de Niamey. Les opposants au référendum estiment qu’il y a deux poids deux mesures entre les pro-référendums qui manifestent en toute liberté et les anti-référendums qui sont bloqués dans leur projet de marche et de meeting.
Source: Rewmi
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