‘’A son poste de directeur de cabinet du gouverneur général de l’AOF (Afrique occidentale française) en 1946, il multiplie les bourses pour permettre aux bacheliers de poursuivre leurs études en France. Entre 1945 et 1947, le nombre des étudiants noirs présents en France est multiplié par 17’’, a dit le Père Verdin qui s’exprimait au premier jour du colloque sur l’œuvre d’Alioune Diop face aux défis contemporains.
Philippe Verdin soulignait ainsi comment le fondateur de Présence africaine travaillait à ‘’encourager les jeunes’’, relevant à ce propos qu’Alioune Diop, ‘’dès les années trente où il est maître d’internat au lycée Faidherbe de Saint-Louis, se passionne pour la transmission du savoir et l’éducation’’.
‘’Il encourage, soutient, affine, interroge. Il le fera toute sa vie’’, a dit Verdin qui prépare une biographie sur Alioune Diop à paraître d’ici la fin de l’année.
Source: APS.sn