Les responsables de la Communauté de développement d'Afrique australe (SADC) se sont réunis pendant 14 heures à Pretoria pour discuter de l'application d'un accord de partage du pouvoir signé en septembre par le président zimbabwéen Robert Mugabe et son rival Morgan Tsvangirai.
Ce pacte prévoit que Robert Mugabe conserve le poste de chef de l'Etat et que son opposant devienne Premier ministre d'un gouvernement d'union, mais il n'a pas été appliqué en raison notamment de désaccords sur l'attribution des postes-clés.
"Le Premier ministre et les Vice-Premiers ministres (désignés) devraient entrer officiellement en fonctions d'ici le 11 février 2009", a pourtant déclaré le secrétaire exécutif de la SADC, Tomaz Salomao.
"Les ministres et les vice-ministres devront entrer officiellement en fonctions le 13 février, ce qui mettra fin au processus de formation du gouvernement inclusif", a-t-il ajouté, donnant lecture d'un compte-rendu des résolutions du sommet.
Le chef de l'Etat sud-africain Kgalema Motlanthe, qui préside actuellement le bloc régional, a ensuite assuré que les parties, avaient accepté ces conseils.
"Elles vont se présenter à la date fixée pour la prestation de serment et procéder à la formation du gouvernement", a-t-il assuré lors d'une conférence de presse.
"Très clairement, les conclusions atteintes, telles que reflétées dans le communiqué, sont loin de répondre à nos attentes", a cependant réagi le Mouvement pour le changement démocratique (MDC) de Morgan Tsvangirai, dans un communiqué.
"Notre conseil national se réunira ce week-end pour définir la position du parti", a ajouté le MDC, en regrettant que son chef n'ait participé à la rencontre qu'à titre consultatif, contrairement à Robert Mugabe traité en chef d'Etat.
Le MDC, qui a remporté les élections générales de mars 2008, accuse le régime de vouloir conserver tous les postes à responsabilité et a jusqu'à présent refusé d'entrer dans un gouvernement qui ne lui laisserait qu'un rôle subalterne.
Le MDC s'est également élevé contre le maintien en détention de certains de ses militants et contre la nomination par le président Mugabe de plusieurs personnages-clés. Le régime a argué que ces points ne figuraient pas dans l'accord de septembre et refusait jusqu'à présent d'en discuter.
Dans la nuit de lundi à mardi, les dirigeants de la SADC ont estimé que ces questions devaient être l'objet d'un dialogue, mais ne se sont pas prononcés sur le fond.
"La nomination du gouverneur de la Banque centrale et du procureur général sera gérée par le gouvernement d'union après sa formation", selon le communiqué final de la SADC, qui ajoute: "les négociateurs des parties doivent immédiatement se retrouver pour discuter du projet de loi de sécurité présenté par le MDC et d'une formule pour la distribution des postes de gouverneur."
La SADC, très divisée sur la question zimbabwéenne, a par ailleurs maintenu la position exprimée lors de son dernier sommet, en novembre, concernant le ministère de l'intérieur, qu'elle souhaite voir partager en alternance entre les différents partis. Le MDC avait à l'époque rejeté cette suggestion.
Le bloc régional, qui organisait là son 7e sommet en un an sur le Zimbabwe, a régulièrement été critiqué pour son apparent manque de fermeté envers le régime de Robert Mugabe, 84 ans et au pouvoir depuis 1980, dont le pays s'écroule chaque jour un peu plus plus.
Outre la paralysie politique, l'hyperinflation y est estimée à plusieurs milliards de pour cent, une épidémie de choléra a fait plus de 2.750 morts et plus de cinq millions de personnes dépendent d'une aide alimentaire.
Source: Yahoo News
Ce pacte prévoit que Robert Mugabe conserve le poste de chef de l'Etat et que son opposant devienne Premier ministre d'un gouvernement d'union, mais il n'a pas été appliqué en raison notamment de désaccords sur l'attribution des postes-clés.
"Le Premier ministre et les Vice-Premiers ministres (désignés) devraient entrer officiellement en fonctions d'ici le 11 février 2009", a pourtant déclaré le secrétaire exécutif de la SADC, Tomaz Salomao.
"Les ministres et les vice-ministres devront entrer officiellement en fonctions le 13 février, ce qui mettra fin au processus de formation du gouvernement inclusif", a-t-il ajouté, donnant lecture d'un compte-rendu des résolutions du sommet.
Le chef de l'Etat sud-africain Kgalema Motlanthe, qui préside actuellement le bloc régional, a ensuite assuré que les parties, avaient accepté ces conseils.
"Elles vont se présenter à la date fixée pour la prestation de serment et procéder à la formation du gouvernement", a-t-il assuré lors d'une conférence de presse.
"Très clairement, les conclusions atteintes, telles que reflétées dans le communiqué, sont loin de répondre à nos attentes", a cependant réagi le Mouvement pour le changement démocratique (MDC) de Morgan Tsvangirai, dans un communiqué.
"Notre conseil national se réunira ce week-end pour définir la position du parti", a ajouté le MDC, en regrettant que son chef n'ait participé à la rencontre qu'à titre consultatif, contrairement à Robert Mugabe traité en chef d'Etat.
Le MDC, qui a remporté les élections générales de mars 2008, accuse le régime de vouloir conserver tous les postes à responsabilité et a jusqu'à présent refusé d'entrer dans un gouvernement qui ne lui laisserait qu'un rôle subalterne.
Le MDC s'est également élevé contre le maintien en détention de certains de ses militants et contre la nomination par le président Mugabe de plusieurs personnages-clés. Le régime a argué que ces points ne figuraient pas dans l'accord de septembre et refusait jusqu'à présent d'en discuter.
Dans la nuit de lundi à mardi, les dirigeants de la SADC ont estimé que ces questions devaient être l'objet d'un dialogue, mais ne se sont pas prononcés sur le fond.
"La nomination du gouverneur de la Banque centrale et du procureur général sera gérée par le gouvernement d'union après sa formation", selon le communiqué final de la SADC, qui ajoute: "les négociateurs des parties doivent immédiatement se retrouver pour discuter du projet de loi de sécurité présenté par le MDC et d'une formule pour la distribution des postes de gouverneur."
La SADC, très divisée sur la question zimbabwéenne, a par ailleurs maintenu la position exprimée lors de son dernier sommet, en novembre, concernant le ministère de l'intérieur, qu'elle souhaite voir partager en alternance entre les différents partis. Le MDC avait à l'époque rejeté cette suggestion.
Le bloc régional, qui organisait là son 7e sommet en un an sur le Zimbabwe, a régulièrement été critiqué pour son apparent manque de fermeté envers le régime de Robert Mugabe, 84 ans et au pouvoir depuis 1980, dont le pays s'écroule chaque jour un peu plus plus.
Outre la paralysie politique, l'hyperinflation y est estimée à plusieurs milliards de pour cent, une épidémie de choléra a fait plus de 2.750 morts et plus de cinq millions de personnes dépendent d'une aide alimentaire.
Source: Yahoo News
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