"Mon ami le président a été très gentil, très généreux de promettre de l'argent pour les personnes déplacées à l'intérieur de mon pays", a déclaré M. Zardari à l'issue de trois quarts d'heure d'entretien avec son homologue français. Il s'agit d'une première aide, a-t-il précisé.
Asif Ali Zardari avait obtenu mercredi une aide de 12 millions de livres sterling (13,4 millions d'euros) du Royaume-Uni lors d'un entretien à Londres avec le Premier ministre Gordon Brown.
L'offensive lancée en avril par l'armée pakistanaise contre les talibans dans plusieurs régions du nord-ouest du pays a jeté sur les routes au moins 800.000 personnes, créant une situation d'urgence humanitaire. L'armée pakistanaise a levé vendredi son couvre-feu pour permettre aux civils de fuir avant une offensive sur la ville de Mingora, chef-lieu de la vallée du Swat où sont retranchés les talibans.
Interrogé sur la durée de l'offensive, le président pakistanais a répondu qu'il n'y avait "aucune limite de temps".
Les deux présidents ont aussi évoqué le dossier nucléaire. Selon l'Elysée, "le président a confirmé que nous sommes prêts dans le cadre de nos engagements internationaux à coopérer avec le Pakistan sur la sûreté nucléaire, afin que le programme nucléaire pakistanais se développe dans les meilleures conditions de sécurité et de sûreté".
Nicolas Sarkozy a aussi évoqué les suites de l'attentat de Karachi, qui avait fait 14 morts, dont 11 ingénieurs et techniciens français en mai 2002. "Le président suit personnellement le dossier et ne manque jamais une occasion d'évoquer cette question avec ses interlocuteurs pakistanais", rappelle l'Elysée.
Plus largement, M. Sarkozy a "marqué la disponibilité de la France à approfondir sa coopération avec le Pakistan en matière de lutte anti-terroriste". Réaffirmant son appui à la démocratie pakistanaise, le président français a souligné "l'impératif" pour le Pakistan de "poursuivre ses efforts contre l'extrémisme taliban" et à "à coopérer étroitement à cette fin avec les pays limitrophes", dont l'Afghanistan.
Cette visite à Paris était la première pour Asif Ali Zardari depuis son accession au pouvoir en 2008. La France a fait une priorité de l'amélioration de ses relations avec le Pakistan, son deuxième partenaire commercial en Asie du Sud.
Source: Associated Presse via Yahoo News
Asif Ali Zardari avait obtenu mercredi une aide de 12 millions de livres sterling (13,4 millions d'euros) du Royaume-Uni lors d'un entretien à Londres avec le Premier ministre Gordon Brown.
L'offensive lancée en avril par l'armée pakistanaise contre les talibans dans plusieurs régions du nord-ouest du pays a jeté sur les routes au moins 800.000 personnes, créant une situation d'urgence humanitaire. L'armée pakistanaise a levé vendredi son couvre-feu pour permettre aux civils de fuir avant une offensive sur la ville de Mingora, chef-lieu de la vallée du Swat où sont retranchés les talibans.
Interrogé sur la durée de l'offensive, le président pakistanais a répondu qu'il n'y avait "aucune limite de temps".
Les deux présidents ont aussi évoqué le dossier nucléaire. Selon l'Elysée, "le président a confirmé que nous sommes prêts dans le cadre de nos engagements internationaux à coopérer avec le Pakistan sur la sûreté nucléaire, afin que le programme nucléaire pakistanais se développe dans les meilleures conditions de sécurité et de sûreté".
Nicolas Sarkozy a aussi évoqué les suites de l'attentat de Karachi, qui avait fait 14 morts, dont 11 ingénieurs et techniciens français en mai 2002. "Le président suit personnellement le dossier et ne manque jamais une occasion d'évoquer cette question avec ses interlocuteurs pakistanais", rappelle l'Elysée.
Plus largement, M. Sarkozy a "marqué la disponibilité de la France à approfondir sa coopération avec le Pakistan en matière de lutte anti-terroriste". Réaffirmant son appui à la démocratie pakistanaise, le président français a souligné "l'impératif" pour le Pakistan de "poursuivre ses efforts contre l'extrémisme taliban" et à "à coopérer étroitement à cette fin avec les pays limitrophes", dont l'Afghanistan.
Cette visite à Paris était la première pour Asif Ali Zardari depuis son accession au pouvoir en 2008. La France a fait une priorité de l'amélioration de ses relations avec le Pakistan, son deuxième partenaire commercial en Asie du Sud.
Source: Associated Presse via Yahoo News
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