Lors du déjeuner, M. Sarkozy "a beaucoup insisté sur le fait que lui, président de la République, souhaitait pouvoir établir un contact plus direct avec le monde enseignant", a rapporté le ministre de l'Education nationale Xavier Darcos, qui assistait à la rencontre. Richard Descoings, chargé d'une mission de concertation sur la réforme du lycée, reportée fin 2008 en raison du mouvement lycéen, était aussi présent.
"Il considère qu'aujourd'hui leur métier s'est compliqué, que leur situation morale et matérielle s'est dégradée et qu'il souhaite que cette question soit traitée et qu'on puisse y répondre", a poursuivi M. Darcos.
La réforme des lycées, les questions de l'autorité, de la violence ou des quartiers ont figuré parmi les sujets abordés dans "une très, très bonne atmosphère", selon le ministre. Les invitées femmes du président sont reparties chacune avec un bouquet de fleurs.
Plusieurs enseignants ont protesté contre les 13.500 suppressions de postes prévues à la rentrée 2009. "M. Sarkozy a parlé de la confiance qu'il comptait accorder aux enseignants. Il n'y aura pas de confiance si ça commence par des suppressions de postes", a dit Bruno Descroix. Selon ce professeur de mathématiques au lycée Louise-Michel de Bobigny (Seine-Saint-Denis), Nicolas Sarkozy "a dit que c'était un des éléments dont il allait beaucoup s'occuper dans les semaines et les mois à venir".
"Nous sommes souvent pris en otages entre des syndicalistes qui disent non pour dire non et un ministère qui cherche à réduire le nombre de postes de manière parfois arithmétique", a remarqué Sébastien Clerc, professeur de français et d'histoire au lycée Jean-Moulin de Blanc-Mesnil (Seine-Saint-Denis).
Rachel Boutonnet, enseignante dans une école primaire de Goussainville (Val d'Oise), a exprimé son inquiétude pour l'école face aux "coups de boutoir" du gouvernement, qui "vont tous dans le sens d'un désengagement de l'Etat".
Les 11 enseignants, professeurs d'écoles, de collèges et de lycées, provenaient de la région parisienne et des départements de Mayenne, de la Vienne et du Nord. Ils avaient été sélectionnés par le ministre et par Dominique Antoine, conseiller éducation de Nicolas Sarkozy, selon un critère de "notoriété", selon M. Darcos, tous étant intervenus dans le débat public sur l'école. "Ils cherchent d'autres interlocuteurs" que les syndicats, a remarqué Mme Boutonnet.
Xavier Darcos a précisé qu'il poursuivrait ces rencontres en invitant prochainement le même groupe à passer une journée avec lui pour "faire la synthèse de ce qu'ils disent et en tenir compte".
Source: Yahoo News
"Il considère qu'aujourd'hui leur métier s'est compliqué, que leur situation morale et matérielle s'est dégradée et qu'il souhaite que cette question soit traitée et qu'on puisse y répondre", a poursuivi M. Darcos.
La réforme des lycées, les questions de l'autorité, de la violence ou des quartiers ont figuré parmi les sujets abordés dans "une très, très bonne atmosphère", selon le ministre. Les invitées femmes du président sont reparties chacune avec un bouquet de fleurs.
Plusieurs enseignants ont protesté contre les 13.500 suppressions de postes prévues à la rentrée 2009. "M. Sarkozy a parlé de la confiance qu'il comptait accorder aux enseignants. Il n'y aura pas de confiance si ça commence par des suppressions de postes", a dit Bruno Descroix. Selon ce professeur de mathématiques au lycée Louise-Michel de Bobigny (Seine-Saint-Denis), Nicolas Sarkozy "a dit que c'était un des éléments dont il allait beaucoup s'occuper dans les semaines et les mois à venir".
"Nous sommes souvent pris en otages entre des syndicalistes qui disent non pour dire non et un ministère qui cherche à réduire le nombre de postes de manière parfois arithmétique", a remarqué Sébastien Clerc, professeur de français et d'histoire au lycée Jean-Moulin de Blanc-Mesnil (Seine-Saint-Denis).
Rachel Boutonnet, enseignante dans une école primaire de Goussainville (Val d'Oise), a exprimé son inquiétude pour l'école face aux "coups de boutoir" du gouvernement, qui "vont tous dans le sens d'un désengagement de l'Etat".
Les 11 enseignants, professeurs d'écoles, de collèges et de lycées, provenaient de la région parisienne et des départements de Mayenne, de la Vienne et du Nord. Ils avaient été sélectionnés par le ministre et par Dominique Antoine, conseiller éducation de Nicolas Sarkozy, selon un critère de "notoriété", selon M. Darcos, tous étant intervenus dans le débat public sur l'école. "Ils cherchent d'autres interlocuteurs" que les syndicats, a remarqué Mme Boutonnet.
Xavier Darcos a précisé qu'il poursuivrait ces rencontres en invitant prochainement le même groupe à passer une journée avec lui pour "faire la synthèse de ce qu'ils disent et en tenir compte".
Source: Yahoo News
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