Le ministre de l'Education nationale, Luc Chatel, doit entamer maintenant un "grand tour de France" pour approfondir la concertation sur le terrain et élaborer un texte qui devrait être examiné par le Conseil supérieur de l'Education en décembre.
"Notre lycée doit maintenant progressivement, mais profondément, évoluer. Il doit apporter une réponse satisfaisante à tous ceux qui peinent à y trouver leur place", a martelé le chef de l'Etat devant de centaines de jeunes, de professeurs, de recteurs et d'experts réunis dans la salle de Fêtes de l'Elysée.
Six grandes orientations ont été développées par Nicolas Sarkozy devant un public conquis, composé en majorité des lycéens consultés au cours de l'année. A l'issue du discours, le président s'est mélangé avec un certain plaisir à ces jeunes "conseillers" signant des autographes à tour de bras, posant pour des dizaines de photos.
"J'ai vu l'année dernière que la réforme du lycée était incomprise. Moi-même, d'ailleurs, je ne comprenais pas ce qu'on voulait faire. J'ai décidé qu'on prendrait du temps pour en discuter et on a abouti là", a-t-il lancé aux journalistes qui l'ont interrogé sur ce projet assez éloigné de la "grande réforme du lycée" qu'il avait appelée de ses voeux en début de mandat.
"Notre système d'orientation va connaître une véritable révolution", a promis d'entrée le chef de l'Etat qui veut en faire un "chantier prioritaire" et "instaurer un droit à l'erreur" tout en supprimant, ou presque, le redoublement. "Les lycéens ne sont pas comme les collégiens", a souligné le chef de l'Etat qui dit avoir compris au cours de la concertation qu'il fallait "ouvrir le lycée" sur les études supérieures plutôt que de le considérer comme un prolongement du collège.
Il souhaite également "moderniser l'offre d'enseignement et la rendre plus lisible" notamment par une modification profonde des filières technologique et littéraire.
L'accompagnement individuel, tel qu'il a été présenté par le chef de l'Etat, devrait encore faire débat dans les établissements qui souhaitent garder la main sur l'organisation de ces deux heures hebdomadaires en petit groupe, obligatoires pour tous les élèves. Le chef de l'Etat souhaite qu'il bénéficie également aux élèves handicapés "encore trop peu nombreux au lycée".
"Naturellement, un tel dispositif d'accompagnement ne peut s'ajouter purement et simplement à l'offre actuelle de cours, sous peine d'alourdir encore un emploi du temps déjà excessivement chargé", a souligné M. Sarkozy. "Je rappelle que les jeunes Français de quinze ans assistent en moyenne à 1.036 heures de cours par an, sans compter les options, la moyenne de l'OCDE (Organisation de coopération et de développement économiques) étant de 921 heures seulement".
Outre le "plan d'urgence" pour les langues vivantes, le chef de l'Etat veut accroître la place de la culture au lycée. Il a notamment demandé à "France Télévisions de développer une plate-forme internet de vidéos en ligne qui sera accessible de tous les établissements". "Le plus rapidement possible, 200 grands classiques du cinéma mondial seront disponibles et constitueront la vidéothèque de base de chaque lycée", s'est réjoui M. Sarkozy.
Le président de la République, qui a mis en avant à plusieurs reprises l'action "remarquable" de son ministre de l'Education, a également rendu un hommage appuyé aux enseignants, "véritables artisans au quotidien de la transformation de l'école", leur assurant que la réforme du lycée n'a "d'autre but que de faciliter l'exercice de leur métier". Il a fini par faire appel aux jeunes, dont les manifestations avaient eu raison de la grande réforme, rappelant que "rien ne peut se faire sans" eux.
Source: Associated Presse via Yahoo News
"Notre lycée doit maintenant progressivement, mais profondément, évoluer. Il doit apporter une réponse satisfaisante à tous ceux qui peinent à y trouver leur place", a martelé le chef de l'Etat devant de centaines de jeunes, de professeurs, de recteurs et d'experts réunis dans la salle de Fêtes de l'Elysée.
Six grandes orientations ont été développées par Nicolas Sarkozy devant un public conquis, composé en majorité des lycéens consultés au cours de l'année. A l'issue du discours, le président s'est mélangé avec un certain plaisir à ces jeunes "conseillers" signant des autographes à tour de bras, posant pour des dizaines de photos.
"J'ai vu l'année dernière que la réforme du lycée était incomprise. Moi-même, d'ailleurs, je ne comprenais pas ce qu'on voulait faire. J'ai décidé qu'on prendrait du temps pour en discuter et on a abouti là", a-t-il lancé aux journalistes qui l'ont interrogé sur ce projet assez éloigné de la "grande réforme du lycée" qu'il avait appelée de ses voeux en début de mandat.
"Notre système d'orientation va connaître une véritable révolution", a promis d'entrée le chef de l'Etat qui veut en faire un "chantier prioritaire" et "instaurer un droit à l'erreur" tout en supprimant, ou presque, le redoublement. "Les lycéens ne sont pas comme les collégiens", a souligné le chef de l'Etat qui dit avoir compris au cours de la concertation qu'il fallait "ouvrir le lycée" sur les études supérieures plutôt que de le considérer comme un prolongement du collège.
Il souhaite également "moderniser l'offre d'enseignement et la rendre plus lisible" notamment par une modification profonde des filières technologique et littéraire.
L'accompagnement individuel, tel qu'il a été présenté par le chef de l'Etat, devrait encore faire débat dans les établissements qui souhaitent garder la main sur l'organisation de ces deux heures hebdomadaires en petit groupe, obligatoires pour tous les élèves. Le chef de l'Etat souhaite qu'il bénéficie également aux élèves handicapés "encore trop peu nombreux au lycée".
"Naturellement, un tel dispositif d'accompagnement ne peut s'ajouter purement et simplement à l'offre actuelle de cours, sous peine d'alourdir encore un emploi du temps déjà excessivement chargé", a souligné M. Sarkozy. "Je rappelle que les jeunes Français de quinze ans assistent en moyenne à 1.036 heures de cours par an, sans compter les options, la moyenne de l'OCDE (Organisation de coopération et de développement économiques) étant de 921 heures seulement".
Outre le "plan d'urgence" pour les langues vivantes, le chef de l'Etat veut accroître la place de la culture au lycée. Il a notamment demandé à "France Télévisions de développer une plate-forme internet de vidéos en ligne qui sera accessible de tous les établissements". "Le plus rapidement possible, 200 grands classiques du cinéma mondial seront disponibles et constitueront la vidéothèque de base de chaque lycée", s'est réjoui M. Sarkozy.
Le président de la République, qui a mis en avant à plusieurs reprises l'action "remarquable" de son ministre de l'Education, a également rendu un hommage appuyé aux enseignants, "véritables artisans au quotidien de la transformation de l'école", leur assurant que la réforme du lycée n'a "d'autre but que de faciliter l'exercice de leur métier". Il a fini par faire appel aux jeunes, dont les manifestations avaient eu raison de la grande réforme, rappelant que "rien ne peut se faire sans" eux.
Source: Associated Presse via Yahoo News
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