L'occasion de faire le point sur le réseau de développeurs du Yahoo! Developper Network. Proposer des outils gratuits à la communauté des développeurs n'est pas tout à fait de la philanthropie de la part de Yahoo!. « En étant ouvert, nous voulons être un moteur d'innovation.
Le prochain Twitter pourrait être développé avec notre code », espère Sophie Major qui dirige le Yahoo! Developer Network depuis Londres. Sans compter que les développeurs renvoient un feedback très utile et qu'ils commencent à proposer de nouvelles applications que les internautes peuvent installer sur leur page Yahoo! personnalisée, comme c'est déjà le cas aux Etats-Unis.
Yahoo! tire de cette ouverture des bénéfices directs pour la compagnie et pour ses quelque 300 millions d'utilisateurs. Lancé voici quatre ans, le programme a véritablement pris son essor dans les 12 derniers mois, en particulier grâce à l'arrivée de Christian Heilmann au poste d'évangéliste. « Les développeurs sont cyniques. Moi, je construis des applications avec ces outils et je leur explique les bénéfices », explique Christian Heilmann qui a 12 ans d'expérience dans le Webdesign. Pratiquant ce qu'il prêche, l'évangéliste utilise des API de Yahoo sur son site personnel.
Parmi ses API les plus utilisées, Yahoo! cite celle de Flickr, qui serait la deuxième plus utilisée au monde et YUI, une librairie d'interfaces. Citons aussi BOSS (Build your Own Search Service) qui permet de créer des services de recherche à partir de l'index de Yahoo!. Ou YQL, une plate-forme pour agréger des informations tirées du Web. « Pour recréer un index de recherche, un développeur devrait disposer de beaucoup de serveurs et y passer trois ans. Avec BOSS, nous lui offrons tout cela, explique Christian Heilmann. Chez Yahoo!, nous concevons des sites qui peuvent supporter 3 000 hits par seconde. Avec nos outils, les développeurs n'ont pas à s'inquiéter pour la scalabilité de leurs applications »
Yahoo! s'apprête à monétiser ses outils. Dans un premier temps, c'est BOSS qui deviendra payant pour les développeurs qui génèrent plus de 10 000 hits sur les serveurs de Yahoo!. « A ce stade, ces développeurs gagnent de l'argent et il est normal que nous récupérions quelque chose pour couvrir nos coûts et notre bande passante », justifie Sophie Major.
Le site dédié reste le cœur du dispositif avec un blog et des tutoriels en vidéo. Quant à Christian Heilmann (photo), il sillonne le globe et parle à des développeurs issus de milieux divers (universités, start-up, grands groupes). Les applications qui l'ont le plus impressionné ? « Une interface utilisant BOSS pour permettre à des paraplégiques de faire des recherches sur le Web en clignant des yeux et une application pour contrôler Yahoo Maps avec la Wiimote ».
Source: Yahoo News
Le prochain Twitter pourrait être développé avec notre code », espère Sophie Major qui dirige le Yahoo! Developer Network depuis Londres. Sans compter que les développeurs renvoient un feedback très utile et qu'ils commencent à proposer de nouvelles applications que les internautes peuvent installer sur leur page Yahoo! personnalisée, comme c'est déjà le cas aux Etats-Unis.
Yahoo! tire de cette ouverture des bénéfices directs pour la compagnie et pour ses quelque 300 millions d'utilisateurs. Lancé voici quatre ans, le programme a véritablement pris son essor dans les 12 derniers mois, en particulier grâce à l'arrivée de Christian Heilmann au poste d'évangéliste. « Les développeurs sont cyniques. Moi, je construis des applications avec ces outils et je leur explique les bénéfices », explique Christian Heilmann qui a 12 ans d'expérience dans le Webdesign. Pratiquant ce qu'il prêche, l'évangéliste utilise des API de Yahoo sur son site personnel.
Parmi ses API les plus utilisées, Yahoo! cite celle de Flickr, qui serait la deuxième plus utilisée au monde et YUI, une librairie d'interfaces. Citons aussi BOSS (Build your Own Search Service) qui permet de créer des services de recherche à partir de l'index de Yahoo!. Ou YQL, une plate-forme pour agréger des informations tirées du Web. « Pour recréer un index de recherche, un développeur devrait disposer de beaucoup de serveurs et y passer trois ans. Avec BOSS, nous lui offrons tout cela, explique Christian Heilmann. Chez Yahoo!, nous concevons des sites qui peuvent supporter 3 000 hits par seconde. Avec nos outils, les développeurs n'ont pas à s'inquiéter pour la scalabilité de leurs applications »
Yahoo! s'apprête à monétiser ses outils. Dans un premier temps, c'est BOSS qui deviendra payant pour les développeurs qui génèrent plus de 10 000 hits sur les serveurs de Yahoo!. « A ce stade, ces développeurs gagnent de l'argent et il est normal que nous récupérions quelque chose pour couvrir nos coûts et notre bande passante », justifie Sophie Major.
Le site dédié reste le cœur du dispositif avec un blog et des tutoriels en vidéo. Quant à Christian Heilmann (photo), il sillonne le globe et parle à des développeurs issus de milieux divers (universités, start-up, grands groupes). Les applications qui l'ont le plus impressionné ? « Une interface utilisant BOSS pour permettre à des paraplégiques de faire des recherches sur le Web en clignant des yeux et une application pour contrôler Yahoo Maps avec la Wiimote ».
Source: Yahoo News
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