A Paris, jeudi après-midi, le cortège n'a rassemblé que 700 personnes selon la police, 3.500 selon les syndicats. Après les vacances de Noël, "le mouvement redémarre très doucement mais sûrement", a pourtant assuré le secrétaire général de l'Union nationale lycéenne (UNL) Antoine Evennou.
"On est plutôt content. On n'a pas forcément des grands chiffres dans la rue mais beaucoup d'assemblée générales", a confié la présidente de la Fédération indépendante et démocratique lycéenne (FIDL) Alix Nicolet. Selon elle, "une remobilisation ne se fait pas en deux semaines. Repartir après quinze jours de congés, c'est un peu comme repartir de zéro".
Mais sur le terrain, la situation démentait les propos des responsables lycéens nationaux. A Toulouse, les organisateurs ont ainsi compté 800 manifestants, la police 700, tandis qu'entre 150 et 200 lycéens s'étaient mobilisés à Marseille, 200 à 300 à Bordeaux, 170 à Nancy, ou encore une centaine à Lyon. A Rennes, le défilé a été annulé faute de participants en nombre suffisant, 150 au plus fort du rassemblement prévu place de la gare, selon la police.
La semaine dernière, ils étaient encore 400 dans les rues de la capitale bretonne où les défilés avaient réuni jusqu'à 5.000 personnes avant les vacances de Noël. Ailleurs dans l'Ouest où le mouvement avait démarré début décembre dernier, les défilés ont réuni jeudi entre 300 et 400 personnes à Saint-Brieuc (Côtes d'Armor), 350 personnes au Mans (Sarthe) et environ 300 lycéens à Quimper, selon les chiffres fournis par les préfectures.
De son côté, le ministère de l'Education nationale a annoncé jeudi à la mi-journée que 133 lycées avaient été touchés par des actions diverses dans le cadre de cette nouvelle journée de mobilisation, soit 5,21% du total des lycées répartis sur tout le territoire.
Selon le ministère, le fonctionnement de 117 lycées était simplement "perturbé" jeudi matin, tandis que 16 autres étaient totalement bloqués. Le 8 janvier dernier, lors de la précédente journée d'action qui avait été marquée par une faible mobilisation dans la rue, 200 lycées avaient été perturbés selon le ministère.
A Paris jeudi après-midi, un cortège clairsemé à quitté la place Denfert-Rochereau vers 14h30 pour se rendre jusqu'aux abords du ministère, sous très haute surveillance policière. "La police, c'est la seule réponse que nous avons actuellement du gouvernement lorsqu'on manifeste", a déploré Antoine Evennou.
En fin d'après-midi, les deux organisations lycéennes rappelaient leur appel à manifester samedi aux côtés des enseignants et des parents d'élèves, et le 29 janvier aux côtés de "l'ensemble des salariés" dans le cadre de la mobilisation interprofessionnelle lancée ce jour-là par tous les syndicats pour la défense de l'emploi, des salaires, du pouvoir d'achat, de la protection sociale et des services publics face à la crise économique.
Source: Yahoo News
"On est plutôt content. On n'a pas forcément des grands chiffres dans la rue mais beaucoup d'assemblée générales", a confié la présidente de la Fédération indépendante et démocratique lycéenne (FIDL) Alix Nicolet. Selon elle, "une remobilisation ne se fait pas en deux semaines. Repartir après quinze jours de congés, c'est un peu comme repartir de zéro".
Mais sur le terrain, la situation démentait les propos des responsables lycéens nationaux. A Toulouse, les organisateurs ont ainsi compté 800 manifestants, la police 700, tandis qu'entre 150 et 200 lycéens s'étaient mobilisés à Marseille, 200 à 300 à Bordeaux, 170 à Nancy, ou encore une centaine à Lyon. A Rennes, le défilé a été annulé faute de participants en nombre suffisant, 150 au plus fort du rassemblement prévu place de la gare, selon la police.
La semaine dernière, ils étaient encore 400 dans les rues de la capitale bretonne où les défilés avaient réuni jusqu'à 5.000 personnes avant les vacances de Noël. Ailleurs dans l'Ouest où le mouvement avait démarré début décembre dernier, les défilés ont réuni jeudi entre 300 et 400 personnes à Saint-Brieuc (Côtes d'Armor), 350 personnes au Mans (Sarthe) et environ 300 lycéens à Quimper, selon les chiffres fournis par les préfectures.
De son côté, le ministère de l'Education nationale a annoncé jeudi à la mi-journée que 133 lycées avaient été touchés par des actions diverses dans le cadre de cette nouvelle journée de mobilisation, soit 5,21% du total des lycées répartis sur tout le territoire.
Selon le ministère, le fonctionnement de 117 lycées était simplement "perturbé" jeudi matin, tandis que 16 autres étaient totalement bloqués. Le 8 janvier dernier, lors de la précédente journée d'action qui avait été marquée par une faible mobilisation dans la rue, 200 lycées avaient été perturbés selon le ministère.
A Paris jeudi après-midi, un cortège clairsemé à quitté la place Denfert-Rochereau vers 14h30 pour se rendre jusqu'aux abords du ministère, sous très haute surveillance policière. "La police, c'est la seule réponse que nous avons actuellement du gouvernement lorsqu'on manifeste", a déploré Antoine Evennou.
En fin d'après-midi, les deux organisations lycéennes rappelaient leur appel à manifester samedi aux côtés des enseignants et des parents d'élèves, et le 29 janvier aux côtés de "l'ensemble des salariés" dans le cadre de la mobilisation interprofessionnelle lancée ce jour-là par tous les syndicats pour la défense de l'emploi, des salaires, du pouvoir d'achat, de la protection sociale et des services publics face à la crise économique.
Source: Yahoo News
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