Sur les lieux du drame, ce sont des portes défoncées qui accueillent les curieux. Il s’agit des portes de la chambre de la victime et celle du locataire, El Hadji Malick Loum, qui raconte : "Ce jour-là, après le repas du soir, j’ai entendu du bruit dans la chambre de mon voisin. Soudain, j’ai entendu la femme, Awa Sy, crier de l’intérieur de la chambre. Je suis sorti pour voir de quoi il s’agissait, mais la porte de leur chambre était fermée. J’ai demandé à ma femme d’aller prévenir les voisins". Seulement, avant que ces derniers n’arrivent, le calme était revenu. Mais, à peine les voisins se sont-ils dispersés, que "Abdou Ndiaye ouvrait sa chambre et tenait au collet sa femme qu’il a traînée jusqu’à la devanture de la maison. Il l’a allongé et s’est mis à crier à tue tête d’appeler les parents de cette dernière". Selon notre interlocuteur, Abdou Ndiaye, armé de deux coupe-coupe, se pavanait devant la maison et menaçait de tuer tout intervenant.
Alors, M. Loum s’est barricadé dans sa chambre, avant de demander à sa femme d’appeler la Police de Yeumbeul. Avant l’arrivée des limiers, Abdou Ndiaye a défoncé à moitié la porte d’El Hadji Malick Loum, menaçant de faire la peau à sa famille. Pendant ce temps, une foule excitée, avec certains armés de gourdins, entre autres armes, s’est attaquée à l’atelier de couture d’Abdou Ndiaye pour le démolir et s’emparer des tissus qui s’y trouvaient. Plus tard, avec beaucoup de difficultés, les policiers ont pu maîtriser Abdou Ndiaye et évacuer la famille d’El Hadji Malick Loum.
Alors les femmes du quartier couvrirent de pagnes le corps nu d’Awa Sy, qui sera évacuée à l’Hôpital général de Grand-Yoff par les sapeurs-pompiers, après 00 heures. Hier, mercredi 11 mars, au domicile des parents de la victime, étaient présents des amis et parents endeuillés et un père qui dormait dans le salon. "Il est fatigué, il n’a pas fermé l’œil depuis le jour du drame", informe le fils aîné, Abou Sy. Quant à leur maman, la mine froissée, elle n’arrive pas à s’expliquer ce qui vient d’arriver à sa fille. Le cœur meurtri, la sœur de la victime, Batouly Sy, confie : "C’était un gentil garçon (Ndlr : Abdou Ndiaye). Quand nous avons quitté Thiaroye pour nous installer ici, c’est lui qui nous cousait nos habits, sans jamais demander à être payé. Nous étions très familiers avec lui. Quelques temps plus tard, ma sœur lui a dit qu’elle voulait apprendre le métier de tailleur et il avait accepté d’en faire son apprentie".
Abdou Ndiaye, tombant sous le charme de la jeune Awa Sy, a demandé sa main et "le mariage fut scellé au mois d’octobre dernier. Cela fait exactement quatre mois. Et lors du drame, ma sœur était en état de grossesse de trois mois. C’est ce qui est plus horrible pour ma famille", poursuit Batouly Sy.
A la Police, on indique qu’Abdou Ndiaye sera entendu et déféré au Parquet pour cet acte odieux qui anime encore les débats à Yeumbeul. Selon un de ses proches amis, Madou Diack, "Abdou Ndiaye a eu à être interné à l’hôpital, car depuis quelques années, il ne jouissait plus de toutes ses facultés mentales. A sa sortie, il est venu ici à Bène Barack pour ouvrir un atelier de tailleur. Sa maman vit aux Parcelles Assainies". Mais, poursuit M. Diack, depuis son mariage, "il a commencé à fumer du chanvre indien. Sa femme, Awa Sy, m’en avait parlé. Elle avait même informé ses parents". A-t-il agi sous l’effet de la drogue ?
Source: Rewmi
Alors, M. Loum s’est barricadé dans sa chambre, avant de demander à sa femme d’appeler la Police de Yeumbeul. Avant l’arrivée des limiers, Abdou Ndiaye a défoncé à moitié la porte d’El Hadji Malick Loum, menaçant de faire la peau à sa famille. Pendant ce temps, une foule excitée, avec certains armés de gourdins, entre autres armes, s’est attaquée à l’atelier de couture d’Abdou Ndiaye pour le démolir et s’emparer des tissus qui s’y trouvaient. Plus tard, avec beaucoup de difficultés, les policiers ont pu maîtriser Abdou Ndiaye et évacuer la famille d’El Hadji Malick Loum.
Alors les femmes du quartier couvrirent de pagnes le corps nu d’Awa Sy, qui sera évacuée à l’Hôpital général de Grand-Yoff par les sapeurs-pompiers, après 00 heures. Hier, mercredi 11 mars, au domicile des parents de la victime, étaient présents des amis et parents endeuillés et un père qui dormait dans le salon. "Il est fatigué, il n’a pas fermé l’œil depuis le jour du drame", informe le fils aîné, Abou Sy. Quant à leur maman, la mine froissée, elle n’arrive pas à s’expliquer ce qui vient d’arriver à sa fille. Le cœur meurtri, la sœur de la victime, Batouly Sy, confie : "C’était un gentil garçon (Ndlr : Abdou Ndiaye). Quand nous avons quitté Thiaroye pour nous installer ici, c’est lui qui nous cousait nos habits, sans jamais demander à être payé. Nous étions très familiers avec lui. Quelques temps plus tard, ma sœur lui a dit qu’elle voulait apprendre le métier de tailleur et il avait accepté d’en faire son apprentie".
Abdou Ndiaye, tombant sous le charme de la jeune Awa Sy, a demandé sa main et "le mariage fut scellé au mois d’octobre dernier. Cela fait exactement quatre mois. Et lors du drame, ma sœur était en état de grossesse de trois mois. C’est ce qui est plus horrible pour ma famille", poursuit Batouly Sy.
A la Police, on indique qu’Abdou Ndiaye sera entendu et déféré au Parquet pour cet acte odieux qui anime encore les débats à Yeumbeul. Selon un de ses proches amis, Madou Diack, "Abdou Ndiaye a eu à être interné à l’hôpital, car depuis quelques années, il ne jouissait plus de toutes ses facultés mentales. A sa sortie, il est venu ici à Bène Barack pour ouvrir un atelier de tailleur. Sa maman vit aux Parcelles Assainies". Mais, poursuit M. Diack, depuis son mariage, "il a commencé à fumer du chanvre indien. Sa femme, Awa Sy, m’en avait parlé. Elle avait même informé ses parents". A-t-il agi sous l’effet de la drogue ?
Source: Rewmi