Contrairement à la manifestation du 29 janvier dernier, il n'y aura pas non plus de rencontre entre le PS et les dirigeants syndicaux, qui veulent éviter toute récupération politique du mouvement social.
"Nous n'avons jamais dit que nous voulions être dans le carré de tête", a déclaré mardi Martine Aubry, qui avait pris la tête d'une importante délégation PS en janvier dans le cortège parisien, attirant manifestants et photographes en grappes.
Jeudi matin, le premier secrétaire a assisté à la rencontre des partis socialistes européens à Bruxelles, en marge du sommet des chefs d'Etat et de gouvernement, avant de prendre part à la manifestation de Lille, dans l'après-midi.
"Aujourd'hui nous nous enfonçons dans la crise comme sur un toboggan sans avoir un effort de relance", a-t-elle déclaré à son arrivée en Belgique.
"J'attends que le président de la République comprenne enfin l'ampleur de la crise, les inquiétudes des Français, leurs difficultés en matière de pouvoir d'achat et d'emploi, et que la France ait enfin un vrai plan de relance à l'instar d'autres pays européens", a-t-elle ajouté.
Dans la matinée, le porte-parole du PS, Benoît Hamon, s'est rendu à Compiègne pour manifester aux côtés des salariés de l'usine Continental de Clairoix (Oise), promise à la fermeture.
Il devait ensuite conduire la délégation socialiste dans la manifestation parisienne, de Bastille à Nation. Comme le 29 janvier, le PS s'installera devant le Cirque d'hiver, où il avait dressé une banderole "Agir vraiment contre la crise".
Pendant sa campagne pour prendre la tête du PS, à l'automne dernier, Martine Aubry rêvait d'un PS "de retour dans les manifs" sous ses propres banderoles et non celles du Mouvement des jeunes socialistes.
"A mon âge, ça le fait pas", plaisantait la maire de Lille.
"Le parti avait un peu perdu son âme lorsqu'il n'était pas auprès des Français qui souffrent", avait-elle déclaré à la presse le 29 janvier, adressant une critique à peine voilée à son prédécesseur, François Hollande.
Elle était apparue entourée de nombreux dirigeants, tous courants confondus deux mois après les déchirements du congrès de Reims.
Jeudi, son ancienne rivale pour le poste de premier secrétaire, Ségolène Royal, a annoncé sa présence dans la manifestation de Poitiers, capitale de la région qu'elle préside.
"Je pense qu'il ne faut pas récupérer le mouvement social mais il faut être à ses côtés quand il est légitime et lorsqu'il peut déboucher sur quelque chose de positif pour le pays. Aujourd'hui, nous avons des responsables syndicaux extrêmement responsables", a-t-elle déclaré.
L'ancienne candidate à l'Elysée s'est dite "très choquée d'entendre un chef de gouvernement, avant même un grand mouvement social, déclarer que rien ne changera".
"Il y a trois hypothèses: soit ce gouvernement est totalement méprisant, soit il est incompétent, soit il est obstiné (...) Ce défilé est légitime et utile. Il est utile au pays parce que, peut-être, grâce à ce défilé, le pouvoir va enfin bouger pour répondre aux préoccupations des Français", a ajouté Ségolène Royal.
Source: Yahoo News
"Nous n'avons jamais dit que nous voulions être dans le carré de tête", a déclaré mardi Martine Aubry, qui avait pris la tête d'une importante délégation PS en janvier dans le cortège parisien, attirant manifestants et photographes en grappes.
Jeudi matin, le premier secrétaire a assisté à la rencontre des partis socialistes européens à Bruxelles, en marge du sommet des chefs d'Etat et de gouvernement, avant de prendre part à la manifestation de Lille, dans l'après-midi.
"Aujourd'hui nous nous enfonçons dans la crise comme sur un toboggan sans avoir un effort de relance", a-t-elle déclaré à son arrivée en Belgique.
"J'attends que le président de la République comprenne enfin l'ampleur de la crise, les inquiétudes des Français, leurs difficultés en matière de pouvoir d'achat et d'emploi, et que la France ait enfin un vrai plan de relance à l'instar d'autres pays européens", a-t-elle ajouté.
Dans la matinée, le porte-parole du PS, Benoît Hamon, s'est rendu à Compiègne pour manifester aux côtés des salariés de l'usine Continental de Clairoix (Oise), promise à la fermeture.
Il devait ensuite conduire la délégation socialiste dans la manifestation parisienne, de Bastille à Nation. Comme le 29 janvier, le PS s'installera devant le Cirque d'hiver, où il avait dressé une banderole "Agir vraiment contre la crise".
Pendant sa campagne pour prendre la tête du PS, à l'automne dernier, Martine Aubry rêvait d'un PS "de retour dans les manifs" sous ses propres banderoles et non celles du Mouvement des jeunes socialistes.
"A mon âge, ça le fait pas", plaisantait la maire de Lille.
"Le parti avait un peu perdu son âme lorsqu'il n'était pas auprès des Français qui souffrent", avait-elle déclaré à la presse le 29 janvier, adressant une critique à peine voilée à son prédécesseur, François Hollande.
Elle était apparue entourée de nombreux dirigeants, tous courants confondus deux mois après les déchirements du congrès de Reims.
Jeudi, son ancienne rivale pour le poste de premier secrétaire, Ségolène Royal, a annoncé sa présence dans la manifestation de Poitiers, capitale de la région qu'elle préside.
"Je pense qu'il ne faut pas récupérer le mouvement social mais il faut être à ses côtés quand il est légitime et lorsqu'il peut déboucher sur quelque chose de positif pour le pays. Aujourd'hui, nous avons des responsables syndicaux extrêmement responsables", a-t-elle déclaré.
L'ancienne candidate à l'Elysée s'est dite "très choquée d'entendre un chef de gouvernement, avant même un grand mouvement social, déclarer que rien ne changera".
"Il y a trois hypothèses: soit ce gouvernement est totalement méprisant, soit il est incompétent, soit il est obstiné (...) Ce défilé est légitime et utile. Il est utile au pays parce que, peut-être, grâce à ce défilé, le pouvoir va enfin bouger pour répondre aux préoccupations des Français", a ajouté Ségolène Royal.
Source: Yahoo News
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