Depuis le début de la crise financière en septembre 2008, ces pays, parmi lesquels la Chine, l'Inde ou encore le Brésil ont porté la croissance mondiale à bout de bras, tandis que les économies occidentales s'enfonçaient dans la récession. Conscients qu'il fallait procéder à une réorganisation des équilibres mondiaux, les dirigeants du G20, réunis à Pittsburgh (Etats-Unis), ont accepté que ce groupe devienne le «forum principal pour la coopération économique internationale».
La Maison Blanche a ainsi annoncé vendredi que le G20 supplanterait le G8 comme principal sommet économique, ce qui donne à des pays émergents comme la Chine, l'Inde et le Brésil une place au sein de ce « club » de coopération internationale. Selon la Maison Blanche, l'institutionnalisation du G20, aux dépens du G8, permettra de garantir la présence «des pays nécessaires à la construction d'une économie globale plus forte et plus équilibrée, de réformer le système financier et d'améliorer la vie des plus pauvres».
Le ministre russe des Finances, Alexeï Koudrine, s'est félicité de cette décision, estimant cependant que cela ne marque pas la fin du G8. «Les formats du G20 et du G8 ont chacun leurs particularités complètement distinctes. Je crois qu'ils peuvent tout à fait coexister», a-t-il poursuivi, la Russie faisant partie des membres du G8, avec la Chine, les États-Unis, le Japon, l'Allemagne, la France, le Royaume-Uni, l'Italie et le Canada. Ensemble, ces pays représentent 61% de l'économie mondiale, un chiffre impressionnant mais qui reste de loin inférieur au 90% du produit national brut mondial représenté par le G20.
Confrontés à une mondialisation galopante, les dirigeants occidentaux avaient pris coutume d'élargir le G8 à d'autres participants, créant ainsi le G14. Outre les membres du G8, il s'agit de cinq principaux pays émergents - Afrique du Sud, ... lire la suite de l'article sur lefigaro.fr
Source: Le Figaro via Yahoo News
La Maison Blanche a ainsi annoncé vendredi que le G20 supplanterait le G8 comme principal sommet économique, ce qui donne à des pays émergents comme la Chine, l'Inde et le Brésil une place au sein de ce « club » de coopération internationale. Selon la Maison Blanche, l'institutionnalisation du G20, aux dépens du G8, permettra de garantir la présence «des pays nécessaires à la construction d'une économie globale plus forte et plus équilibrée, de réformer le système financier et d'améliorer la vie des plus pauvres».
Le ministre russe des Finances, Alexeï Koudrine, s'est félicité de cette décision, estimant cependant que cela ne marque pas la fin du G8. «Les formats du G20 et du G8 ont chacun leurs particularités complètement distinctes. Je crois qu'ils peuvent tout à fait coexister», a-t-il poursuivi, la Russie faisant partie des membres du G8, avec la Chine, les États-Unis, le Japon, l'Allemagne, la France, le Royaume-Uni, l'Italie et le Canada. Ensemble, ces pays représentent 61% de l'économie mondiale, un chiffre impressionnant mais qui reste de loin inférieur au 90% du produit national brut mondial représenté par le G20.
Confrontés à une mondialisation galopante, les dirigeants occidentaux avaient pris coutume d'élargir le G8 à d'autres participants, créant ainsi le G14. Outre les membres du G8, il s'agit de cinq principaux pays émergents - Afrique du Sud, ... lire la suite de l'article sur lefigaro.fr
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