En dépit de la grave crise économique que traverse l'Italie, où la récession devrait atteindre moins 5% cette année, le débat politique s'est focalisé sur les frasques attribuées au "Cavaliere".
"La campagne électorale est comme un reality show", a déclaré Nichi Vendola, tête de la liste de la gauche dans la région des Pouilles.
Berlusconi conduit personnellement la liste de son mouvement du Peuple de la liberté. Selon ses détracteurs, il dupe ainsi les électeurs car, aussitôt élu au parlement européen, il devra en démissionner pour rester à la tête du gouvernement italien.
Ses partisans rétorquent que sa position en tête de liste ne vise qu'à servir d'antidote à l'abstention, dont les sondages prévoient qu'elle dépassera les 51% .
Mais, à cinq jours des élections européennes et municipales, les Italiens ne parlent que des relations prêtées au "Cavaliere", 72 ans, avec une jeune Napolitaine, Noemi Letizia.
Leurs rapports supposés, et qu'il nie farouchement, alors que Noemi était mineure, ont poussé sa femme Veronica à réclamer le divorce et l'Eglise catholique à exprimer sa désapprobation.
Le centre gauche, auquel Berlusconi a infligé une sévère défaite électorale lors des législatives de l'an dernier, s'accroche à ce scandale pour tenter de réduire son retard dans les intentions de vote sur le Peuple de la liberté.
"Cette agitation autour de la vie privée du chef du gouvernement masque l'incertitude de ce qui pourrait se produire après les élections des 6 et 7 juin", souligne Massimo Franco, éditorialiste du Corriere della Sera.
Le Parti démocrate d'opposition rêve de mettre un terme au règne de Berlusconi mais celui-ci a estimé ce week-end que ses compatriotes avaient assez de discernement pour "nettoyer toutes ces ordures du débat politique".
La plupart des sondages d'intentions de vote ne prédisent aucun désaveu, loin de là, pour le chef du gouvernement, accordant à son parti environ 40% et à ses alliés de la Ligue du Nord au moins 10%.
Cela place la majorité en meilleure situation qu'aux législatives de l'an dernier puisque le Parti démocrate n'est crédité que de 25% des intentions de vote, alors qu'il avait recueilli 33% des suffrages en 2008.
Mais Berlusconi, qui aspire à un véritable plébiscite, a placé la barre plus haut encore en avançant que des sondages privés lui accorderaient entre 43% et 45%.
"Nous avons l'ambition de devenir la plus grosse composante du Parti populaire européen", qui regroupe la majorité conservatrice au Parlement européen.
Selon l'Américain James Walston, professeur de sciences politiques à l'université de Rome, Berlusconi "souhaite être en mesure de dire à l'Italie et à l'ensemble de l'Europe qu'il est l'homme le plus populaire du continent".
En dépit de ses rodomontades électorales, Berlusconi apparaît toutefois préoccupé par l'intérêt persistant que prêtent les médias à la véritable nature de sa relation avec Noemi Letizia, qui avait 17 ans - et était donc mineure - lorsqu'ils se sont connus.
Le président du Conseil italien, qui cherche à cultiver son image d'homme d'Etat en prévision du sommet du G8 qu'il accueillera en juillet, a été contraint de nier toute relation intime avec la jeune fille et de promettre de démissionner s'il était prouvé qu'il mentait.
Source: Reuters Via Yahoo News
"La campagne électorale est comme un reality show", a déclaré Nichi Vendola, tête de la liste de la gauche dans la région des Pouilles.
Berlusconi conduit personnellement la liste de son mouvement du Peuple de la liberté. Selon ses détracteurs, il dupe ainsi les électeurs car, aussitôt élu au parlement européen, il devra en démissionner pour rester à la tête du gouvernement italien.
Ses partisans rétorquent que sa position en tête de liste ne vise qu'à servir d'antidote à l'abstention, dont les sondages prévoient qu'elle dépassera les 51% .
Mais, à cinq jours des élections européennes et municipales, les Italiens ne parlent que des relations prêtées au "Cavaliere", 72 ans, avec une jeune Napolitaine, Noemi Letizia.
Leurs rapports supposés, et qu'il nie farouchement, alors que Noemi était mineure, ont poussé sa femme Veronica à réclamer le divorce et l'Eglise catholique à exprimer sa désapprobation.
Le centre gauche, auquel Berlusconi a infligé une sévère défaite électorale lors des législatives de l'an dernier, s'accroche à ce scandale pour tenter de réduire son retard dans les intentions de vote sur le Peuple de la liberté.
"Cette agitation autour de la vie privée du chef du gouvernement masque l'incertitude de ce qui pourrait se produire après les élections des 6 et 7 juin", souligne Massimo Franco, éditorialiste du Corriere della Sera.
Le Parti démocrate d'opposition rêve de mettre un terme au règne de Berlusconi mais celui-ci a estimé ce week-end que ses compatriotes avaient assez de discernement pour "nettoyer toutes ces ordures du débat politique".
La plupart des sondages d'intentions de vote ne prédisent aucun désaveu, loin de là, pour le chef du gouvernement, accordant à son parti environ 40% et à ses alliés de la Ligue du Nord au moins 10%.
Cela place la majorité en meilleure situation qu'aux législatives de l'an dernier puisque le Parti démocrate n'est crédité que de 25% des intentions de vote, alors qu'il avait recueilli 33% des suffrages en 2008.
Mais Berlusconi, qui aspire à un véritable plébiscite, a placé la barre plus haut encore en avançant que des sondages privés lui accorderaient entre 43% et 45%.
"Nous avons l'ambition de devenir la plus grosse composante du Parti populaire européen", qui regroupe la majorité conservatrice au Parlement européen.
Selon l'Américain James Walston, professeur de sciences politiques à l'université de Rome, Berlusconi "souhaite être en mesure de dire à l'Italie et à l'ensemble de l'Europe qu'il est l'homme le plus populaire du continent".
En dépit de ses rodomontades électorales, Berlusconi apparaît toutefois préoccupé par l'intérêt persistant que prêtent les médias à la véritable nature de sa relation avec Noemi Letizia, qui avait 17 ans - et était donc mineure - lorsqu'ils se sont connus.
Le président du Conseil italien, qui cherche à cultiver son image d'homme d'Etat en prévision du sommet du G8 qu'il accueillera en juillet, a été contraint de nier toute relation intime avec la jeune fille et de promettre de démissionner s'il était prouvé qu'il mentait.
Source: Reuters Via Yahoo News
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