Le gouvernement invoque l'article 67 de la Constitution togolaise
Faure Gnassingbé a justifié son action en se référant à l'article 67 de la Constitution togolaise, qui autorise le président de la République à demander une nouvelle délibération sur une loi adoptée par l'Assemblée nationale. Cette démarche doit être motivée et s'inscrit dans un délai de quinze jours suivant la transmission de ladite loi. Le président a donc exercé son droit en renvoyant le texte pour une seconde lecture, malgré les protestations de l'opposition et de la société civile.
Cependant, l'opposition politique et la société civile rejettent fermement cette nouvelle Constitution. Ils contestent la légitimité du processus ayant conduit à son adoption, notamment en raison du mandat expiré des députés. Selon eux, l'Assemblée nationale actuelle ne devrait pas être autorisée à opérer de tels changements constitutionnels alors que de nouvelles élections législatives sont prévues pour le 20 avril prochain. Ces critiques mettent en lumière les lacunes du processus politique au Togo et soulignent la nécessité d'une réforme démocratique plus profonde.
Dans un climat de tensions croissantes, la société civile continue de mobiliser la population contre cette nouvelle Constitution. Des organisations telles que le Collectif des associations de lutte contre l'impunité au Togo (CACIT) et le Forum de la société civile de l'Afrique de l'Ouest (FOSCAO) exigent un retrait pur et simple du texte. Ils appellent à un processus décisionnel inclusif et démocratique, soulignant l'importance de consulter le peuple togolais par voie référendaire sur une question aussi fondamentale que le changement de régime politique.
En outre, la Conférence des Evêques du Togo (CET) a exprimé son opposition à la nouvelle Constitution adoptée par l'Assemblée nationale togolaise. La CET a soulevé des questions fondamentales concernant l'opportunité et le timing de cette modification constitutionnelle. Elle a souligné l'importance d'expliquer clairement au peuple togolais les motivations derrière ces changements et leur impact sur la vie sociopolitique du pays. De plus, la CET a remis en question la légitimité de l'Assemblée nationale actuelle, dont le mandat a expiré, à prendre des décisions d'une telle envergure en période électorale. Cette position de l'Église catholique togolaise reflète les préoccupations morales et éthiques soulevées par cette crise constitutionnelle.
La nouvelle Constitution proposée entraînerait une transition significative du régime semi-présidentiel vers un régime parlementaire. Cette évolution redistribuerait les pouvoirs au sein de l'appareil gouvernemental, accordant davantage d'autorité au Parlement et au président du Conseil des ministres. Cette centralisation du pouvoir exécutif remet en question l'équilibre des pouvoirs et soulève des préoccupations quant à la gouvernance démocratique et à la reddition de comptes.
De plus, le mode de sélection du président de la République, désormais choisi par le Parlement pour un mandat unique de six ans, suscite des interrogations sur la légitimité et la représentativité de ce processus. Cette modification constitutionnelle pourrait potentiellement restreindre la participation démocratique et l'expression du choix du peuple togolais dans la sélection de ses dirigeants.
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Cependant, l'opposition politique et la société civile rejettent fermement cette nouvelle Constitution. Ils contestent la légitimité du processus ayant conduit à son adoption, notamment en raison du mandat expiré des députés. Selon eux, l'Assemblée nationale actuelle ne devrait pas être autorisée à opérer de tels changements constitutionnels alors que de nouvelles élections législatives sont prévues pour le 20 avril prochain. Ces critiques mettent en lumière les lacunes du processus politique au Togo et soulignent la nécessité d'une réforme démocratique plus profonde.
Dans un climat de tensions croissantes, la société civile continue de mobiliser la population contre cette nouvelle Constitution. Des organisations telles que le Collectif des associations de lutte contre l'impunité au Togo (CACIT) et le Forum de la société civile de l'Afrique de l'Ouest (FOSCAO) exigent un retrait pur et simple du texte. Ils appellent à un processus décisionnel inclusif et démocratique, soulignant l'importance de consulter le peuple togolais par voie référendaire sur une question aussi fondamentale que le changement de régime politique.
En outre, la Conférence des Evêques du Togo (CET) a exprimé son opposition à la nouvelle Constitution adoptée par l'Assemblée nationale togolaise. La CET a soulevé des questions fondamentales concernant l'opportunité et le timing de cette modification constitutionnelle. Elle a souligné l'importance d'expliquer clairement au peuple togolais les motivations derrière ces changements et leur impact sur la vie sociopolitique du pays. De plus, la CET a remis en question la légitimité de l'Assemblée nationale actuelle, dont le mandat a expiré, à prendre des décisions d'une telle envergure en période électorale. Cette position de l'Église catholique togolaise reflète les préoccupations morales et éthiques soulevées par cette crise constitutionnelle.
La nouvelle Constitution proposée entraînerait une transition significative du régime semi-présidentiel vers un régime parlementaire. Cette évolution redistribuerait les pouvoirs au sein de l'appareil gouvernemental, accordant davantage d'autorité au Parlement et au président du Conseil des ministres. Cette centralisation du pouvoir exécutif remet en question l'équilibre des pouvoirs et soulève des préoccupations quant à la gouvernance démocratique et à la reddition de comptes.
De plus, le mode de sélection du président de la République, désormais choisi par le Parlement pour un mandat unique de six ans, suscite des interrogations sur la légitimité et la représentativité de ce processus. Cette modification constitutionnelle pourrait potentiellement restreindre la participation démocratique et l'expression du choix du peuple togolais dans la sélection de ses dirigeants.
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