L'Arabie saoudite, les EAU, le Koweït, le Qatar et Barheïn négociaient la création d'une monnaie commune qui aurait pu, à terme, être librement échangée.
Oman, qui participait au départ à ces négociations a depuis décidé d'en sortir.
Le retrait des EAU, deuxième économie de la région affaiblit la force de projet et les analystes les plus pessimistes estiment même qu'il est presque mort.
Pour appuyer sa décision, les EAU invoquent leur réticence à admettre qu'une Banque centrale commune soit basée en Arabie saoudite.
"A mon avis, le projet est mort. Je ne pense pas qu'il puisse se poursuivre et si, à ma grande surprise, il se réalisait, il n'aurait pas le même poids", commente Eckart Woertz, gestionnaire de programmes économiques au Centre de recherche du Golfe.
"C'est un peu comme si la France se retirait de l'euro", compare-t-il.
Selon des analystes, ce retrait est perçu comme un acte de défiance à l'égard de la prédominance de l'Arabie saoudite dans la prise de décisions pour les questions concernant la région du Golfe.
Les quatre autres Etats engagés dans le projet ont fait savoir qu'ils poursuivraient leurs efforts, tout en reconnaissant que le projet était désormais affaibli.
La création d'une monnaie commune à ces pays exportateurs de pétrole, conjuguée à l'influence grandissante de l'euro et du yuan chinois, porterait un rude coup à l'hégémonie du dollar.
Dans un communiqué, le gouverneur de la Banque centrale des EAU indique que sa monnaie resterait arrimée au dollar, mais des analystes interprètent le retrait des EAU comme le signe précurseur d'une modification de l'équilibre des cours de la région.
Source: Reuters via Yahoo News
Oman, qui participait au départ à ces négociations a depuis décidé d'en sortir.
Le retrait des EAU, deuxième économie de la région affaiblit la force de projet et les analystes les plus pessimistes estiment même qu'il est presque mort.
Pour appuyer sa décision, les EAU invoquent leur réticence à admettre qu'une Banque centrale commune soit basée en Arabie saoudite.
"A mon avis, le projet est mort. Je ne pense pas qu'il puisse se poursuivre et si, à ma grande surprise, il se réalisait, il n'aurait pas le même poids", commente Eckart Woertz, gestionnaire de programmes économiques au Centre de recherche du Golfe.
"C'est un peu comme si la France se retirait de l'euro", compare-t-il.
Selon des analystes, ce retrait est perçu comme un acte de défiance à l'égard de la prédominance de l'Arabie saoudite dans la prise de décisions pour les questions concernant la région du Golfe.
Les quatre autres Etats engagés dans le projet ont fait savoir qu'ils poursuivraient leurs efforts, tout en reconnaissant que le projet était désormais affaibli.
La création d'une monnaie commune à ces pays exportateurs de pétrole, conjuguée à l'influence grandissante de l'euro et du yuan chinois, porterait un rude coup à l'hégémonie du dollar.
Dans un communiqué, le gouverneur de la Banque centrale des EAU indique que sa monnaie resterait arrimée au dollar, mais des analystes interprètent le retrait des EAU comme le signe précurseur d'une modification de l'équilibre des cours de la région.
Source: Reuters via Yahoo News