Quarante-six soldats étrangers ont trouvé la mort durant la première quinzaine de juillet en Afghanistan, un bilan qui égale presque celui du mois le plus meurtrier depuis l'intervention occidentale, fin 2001.
Sous l'impulsion du président Barack Obama, les Etats-Unis ont fait de ce conflit leur priorité militaire et ont engagé début mai une offensive visant à reprendre la vallée de l'Helmand, bastion des taliban dans le sud du pays.
Le général McChrystal a déclaré mercredi être dans l'incapacité de dire combien de temps encore le nombre de victimes demeurerait aussi élevé.
"Je pense qu'il devrait rester important jusqu'à ce que nous atteignons le point où les combattants insurgés déciderons qu'il ne peuvent pas nous repousser ou nous décourager", a-t-il dit après une réunion avec l'amiral Mike Mullen, chef d'état-major des armées américaines.
Les opérations de la Force internationale d'assistance à la sécurité (Isaf, sous commandement de l'Otan) se concentrent aujourd'hui dans le Sud et l'Est, zones les plus touchées ces dernières années par les violences insurgées.
Mais le général McChrystal, spécialiste de la lutte contre l'insurrection, qui a pris les commandes de l'Isaf en juin avec pour mission de relancer l'effort de guerre allié, s'inquiète de la résistance des insurgés dans d'autres parties du pays.
"Je suis préoccupé par le Nord et l'Ouest, a-t-il dit à des journalistes. Nous avons probablement considéré que le Nord et l'Ouest étaient acquis, que leur niveau de sécurité était bon."
"Ce que j'ai trouvé depuis mon arrivée, mais qui me précède clairement, ce sont dans certaines zones des poches d'insurrection qui semblent assez résistantes pour braver toute pression."
Il a notamment cité les régions de Kunduz, dans le Nord, ou de Baghdis et Farah dans l'Ouest.
Il a souhaité le déploiement de plus de forces de sécurité, notamment des troupes et des policiers afghans, et davantage de soutien du gouvernement de Kaboul dans ces régions pour obtenir l'adhésion des populations locales.
Stanley McChrystal est en outre chargé par le secrétaire américain à la Défense, Robert Gates, d'une évaluation de la stratégie en Afghanistan. Il doit rendre ses conclusions à la mi-août et entend déjà plaider pour un renforcement accéléré des forces de sécurité afghanes.
Il a notamment demandé à son équipe de réfléchir aux moyens de porter les effectifs de l'armée nationale à 134.000 hommes avant la date prévue, en 2011.
S'exprimant sur l'offensive menée dans l'Helmand, région la plus violente d'Afghanistan et coeur de la production d'opium, il a prévenu que l'opération prendrait du temps, non seulement pour en chasser les combattants taliban mais aussi pour éradiquer leurs structures gouvernementales fantômes.
"La phase de nettoyage est plus longue que ne l'imaginent sans doute la plupart des gens", a-t-il souligné.
Les marines américains engagés dans cette région n'ont pour l'heure rencontré que peu de résistance, mais les forces britanniques ont été confrontées à des situations beaucoup plus dures et ont déploré de nombreux morts, ce qu'un haut responsable américain a attribué à leur présence plus ancienne dans la région et à la connaissance qu'ont acquis leurs ennemis.
Source: Reuters via Yahoo News
Sous l'impulsion du président Barack Obama, les Etats-Unis ont fait de ce conflit leur priorité militaire et ont engagé début mai une offensive visant à reprendre la vallée de l'Helmand, bastion des taliban dans le sud du pays.
Le général McChrystal a déclaré mercredi être dans l'incapacité de dire combien de temps encore le nombre de victimes demeurerait aussi élevé.
"Je pense qu'il devrait rester important jusqu'à ce que nous atteignons le point où les combattants insurgés déciderons qu'il ne peuvent pas nous repousser ou nous décourager", a-t-il dit après une réunion avec l'amiral Mike Mullen, chef d'état-major des armées américaines.
Les opérations de la Force internationale d'assistance à la sécurité (Isaf, sous commandement de l'Otan) se concentrent aujourd'hui dans le Sud et l'Est, zones les plus touchées ces dernières années par les violences insurgées.
Mais le général McChrystal, spécialiste de la lutte contre l'insurrection, qui a pris les commandes de l'Isaf en juin avec pour mission de relancer l'effort de guerre allié, s'inquiète de la résistance des insurgés dans d'autres parties du pays.
"Je suis préoccupé par le Nord et l'Ouest, a-t-il dit à des journalistes. Nous avons probablement considéré que le Nord et l'Ouest étaient acquis, que leur niveau de sécurité était bon."
"Ce que j'ai trouvé depuis mon arrivée, mais qui me précède clairement, ce sont dans certaines zones des poches d'insurrection qui semblent assez résistantes pour braver toute pression."
Il a notamment cité les régions de Kunduz, dans le Nord, ou de Baghdis et Farah dans l'Ouest.
Il a souhaité le déploiement de plus de forces de sécurité, notamment des troupes et des policiers afghans, et davantage de soutien du gouvernement de Kaboul dans ces régions pour obtenir l'adhésion des populations locales.
Stanley McChrystal est en outre chargé par le secrétaire américain à la Défense, Robert Gates, d'une évaluation de la stratégie en Afghanistan. Il doit rendre ses conclusions à la mi-août et entend déjà plaider pour un renforcement accéléré des forces de sécurité afghanes.
Il a notamment demandé à son équipe de réfléchir aux moyens de porter les effectifs de l'armée nationale à 134.000 hommes avant la date prévue, en 2011.
S'exprimant sur l'offensive menée dans l'Helmand, région la plus violente d'Afghanistan et coeur de la production d'opium, il a prévenu que l'opération prendrait du temps, non seulement pour en chasser les combattants taliban mais aussi pour éradiquer leurs structures gouvernementales fantômes.
"La phase de nettoyage est plus longue que ne l'imaginent sans doute la plupart des gens", a-t-il souligné.
Les marines américains engagés dans cette région n'ont pour l'heure rencontré que peu de résistance, mais les forces britanniques ont été confrontées à des situations beaucoup plus dures et ont déploré de nombreux morts, ce qu'un haut responsable américain a attribué à leur présence plus ancienne dans la région et à la connaissance qu'ont acquis leurs ennemis.
Source: Reuters via Yahoo News
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