Si deux journaux japonais - le « Yiomiuri » et le « Tokyo Shimbun » - consacraient, hier, de longs articles à la France, c'est pour dresser un portrait de Nicolas Sarkozy et non pour évoquer les grèves dans les transports. C'est la presse européenne qui, logiquement, était la plus attentive.
Outre-Manche, si les mouvements sociaux ne mobilisaient pas le « Financial Times », qui ne consacrait pas de titre en une ni même d'article en page intérieure, le reste de la presse britannique est plus bavard. A l'image du « Times », qui prend à coeur le sujet et le traite avec force de détails sur l'état probable du trafic.
« Broutille très sectorisée »
Sur le plan politique, les médias britanniques se demandent pourquoi, sept mois après avoir été élu par une forte majorité sur un programme de réformes, le chef de l'Etat français se retrouve face à la rue. Pour la BBC, la réponse tient au fameux « travailler plus pour gagner plus », qui, pour l'heure, ne ferait pas réellement sentir ses effets. La menace principale pourrait dès lors venir d'une contagion de la grève, explique le « Guardian », tandis que l'« Independent » estime lui aussi qu'il ne faut pas minimiser l'impact du mouvement. Et de rappeler qu'en 1995 c'est aussi sur « une broutille très sectorisée » qu'avait commencé la grève.
Le président défié
La situation française est aussi observée en Allemagne. C'est l'occasion pour les Allemands de s'interroger sur leur propre situation, la grève des transports devant toucher les voyageurs à partir d'aujourd'hui. Plusieurs éditorialistes estiment que la dégradation du climat social risque de contribuer à la fragilisation de la coalition gauche-droite, déjà mise à mal par la démission du ministre du Travail, Franz Muntefering, qui incarnait l'aile réformatrice de la gauche allemande, souligne le « Spiegel ». Son départ, estime le « Berliner Zeitung », annonce un vrai tournant pour l'Allemagne.
Les déboires du gouvernement français face à la grogne syndicale font aussi recette en Espagne, « El Mundo » et « El Pais » traitent le mouvement de grèves en première page. Le premier pour insister sur le fait que le président de la République français « maintiendra la réforme des retraites en dépit des grèves », le second pour mettre en avant le fait que « les syndicats français défient Sakozy » et que le « mois de novembre sera chaud ». « El Pais » analyse cette grève sectorielle comme un signe avant-coureur d'un malaise plus général.
Source: http://www.lesechos.fr/
Outre-Manche, si les mouvements sociaux ne mobilisaient pas le « Financial Times », qui ne consacrait pas de titre en une ni même d'article en page intérieure, le reste de la presse britannique est plus bavard. A l'image du « Times », qui prend à coeur le sujet et le traite avec force de détails sur l'état probable du trafic.
« Broutille très sectorisée »
Sur le plan politique, les médias britanniques se demandent pourquoi, sept mois après avoir été élu par une forte majorité sur un programme de réformes, le chef de l'Etat français se retrouve face à la rue. Pour la BBC, la réponse tient au fameux « travailler plus pour gagner plus », qui, pour l'heure, ne ferait pas réellement sentir ses effets. La menace principale pourrait dès lors venir d'une contagion de la grève, explique le « Guardian », tandis que l'« Independent » estime lui aussi qu'il ne faut pas minimiser l'impact du mouvement. Et de rappeler qu'en 1995 c'est aussi sur « une broutille très sectorisée » qu'avait commencé la grève.
Le président défié
La situation française est aussi observée en Allemagne. C'est l'occasion pour les Allemands de s'interroger sur leur propre situation, la grève des transports devant toucher les voyageurs à partir d'aujourd'hui. Plusieurs éditorialistes estiment que la dégradation du climat social risque de contribuer à la fragilisation de la coalition gauche-droite, déjà mise à mal par la démission du ministre du Travail, Franz Muntefering, qui incarnait l'aile réformatrice de la gauche allemande, souligne le « Spiegel ». Son départ, estime le « Berliner Zeitung », annonce un vrai tournant pour l'Allemagne.
Les déboires du gouvernement français face à la grogne syndicale font aussi recette en Espagne, « El Mundo » et « El Pais » traitent le mouvement de grèves en première page. Le premier pour insister sur le fait que le président de la République français « maintiendra la réforme des retraites en dépit des grèves », le second pour mettre en avant le fait que « les syndicats français défient Sakozy » et que le « mois de novembre sera chaud ». « El Pais » analyse cette grève sectorielle comme un signe avant-coureur d'un malaise plus général.
Source: http://www.lesechos.fr/
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