Washington a réagi en premier vendredi en annonçant de nouvelles sanctions contre le régime iranien. Peu de temps avant la passation de pouvoirs, l'administration Trump, via Mike Pompeo, secrétaire d’État, attaque ces adversaires toutes azimuts.
Mike Pompeo a visé via plusieurs communiqués des entreprises basées en Iran, en Chine et aux Émirats arabes unis. Elles sont accusées d'avoir eu recours au secteur iranien du transport maritime, sur liste noire américaine. Il dévoila aussi des mesures punitives à l'encontre d'entités iraniennes accusées de contribuer à la prolifération d'armes conventionnelles au Moyen-Orient.
Mike Pompeo veut, via ses sanctions, intensifier jusqu’à la fin du mandat Trump la campagne de pression lancée par l'actuelle administration.
C'est aussi un moyen de compliquer la tâche de Joe Biden qui a révélé son intention de réintégrer les accords de 2015 sur le nucléaire iranien dont Donald Trump avait retiré son pays.
Cela implique que l'Iran revienne à respecter l'accord après s’être débarrassée de ses conditions en riposte aux mesures américaines.
Paris, Berlin et Londres inquiets
La France, l'Allemagne et la Grande-Bretagne ont demandé samedi à Téhéran de renoncer à produire de l'uranium métal. Cela marquerait une nouvelle violation claire des engagements iraniens. Les trois pays indiquent dans un communiqué « Nous sommes profondément préoccupés par l'annonce par l'Iran qu'il se prépare à produire de l'uranium métal ».
L'Iran avait indiqué à l'Agence international de l’énergie atomique (AIEA) avoir fait des progrès dans sa production d'uranium métal afin de servir de carburant à un réacteur. Cependant ; ce matériau peut servir à produire des armes nucléaires.
Les trois pays continuent « L'Iran n'a aucune utilisation civile crédible de l'uranium métal » et déplorent ensuite « La production d'uranium métal peut avoir de graves implications militaires ».
Exercices militaires iraniens
Les mouvements militaires iraniens n'ont pas aidé à calmer les puissances occidentales. L'armée idéologique du régime, les Gardiens de la Révolution ont procédé à deux jours d'exercice. Ils ont annoncé ce samedi, avoir tiré des missiles balistiques sur des cibles dans l’océan indien.
Leur chef, le général Hossein Salami déclare sur leur site officiel Sepahnews « Un de nos principaux objectifs dans nos politiques et stratégies de défense est de pouvoir viser des bateaux ennemis, y compris des porte-avions et des navires de guerre, en utilisant des missiles balistiques à longue portée ».
Ces exercices interviennent deux jours après une manœuvre de la marine iranienne dans le golfe d'Oman suivi d'un autre exercice de drones de 48 heures.
Téhéran espérée ainsi faire avancer son dossier puisqu'il avait début janvier amorcé son processus de production d'uranium enrichi à 20%, largement au-delà des limites de l'accord de 2015 et d'autres accords internationaux.
Mike Pompeo a visé via plusieurs communiqués des entreprises basées en Iran, en Chine et aux Émirats arabes unis. Elles sont accusées d'avoir eu recours au secteur iranien du transport maritime, sur liste noire américaine. Il dévoila aussi des mesures punitives à l'encontre d'entités iraniennes accusées de contribuer à la prolifération d'armes conventionnelles au Moyen-Orient.
Mike Pompeo veut, via ses sanctions, intensifier jusqu’à la fin du mandat Trump la campagne de pression lancée par l'actuelle administration.
C'est aussi un moyen de compliquer la tâche de Joe Biden qui a révélé son intention de réintégrer les accords de 2015 sur le nucléaire iranien dont Donald Trump avait retiré son pays.
Cela implique que l'Iran revienne à respecter l'accord après s’être débarrassée de ses conditions en riposte aux mesures américaines.
Paris, Berlin et Londres inquiets
La France, l'Allemagne et la Grande-Bretagne ont demandé samedi à Téhéran de renoncer à produire de l'uranium métal. Cela marquerait une nouvelle violation claire des engagements iraniens. Les trois pays indiquent dans un communiqué « Nous sommes profondément préoccupés par l'annonce par l'Iran qu'il se prépare à produire de l'uranium métal ».
L'Iran avait indiqué à l'Agence international de l’énergie atomique (AIEA) avoir fait des progrès dans sa production d'uranium métal afin de servir de carburant à un réacteur. Cependant ; ce matériau peut servir à produire des armes nucléaires.
Les trois pays continuent « L'Iran n'a aucune utilisation civile crédible de l'uranium métal » et déplorent ensuite « La production d'uranium métal peut avoir de graves implications militaires ».
Exercices militaires iraniens
Les mouvements militaires iraniens n'ont pas aidé à calmer les puissances occidentales. L'armée idéologique du régime, les Gardiens de la Révolution ont procédé à deux jours d'exercice. Ils ont annoncé ce samedi, avoir tiré des missiles balistiques sur des cibles dans l’océan indien.
Leur chef, le général Hossein Salami déclare sur leur site officiel Sepahnews « Un de nos principaux objectifs dans nos politiques et stratégies de défense est de pouvoir viser des bateaux ennemis, y compris des porte-avions et des navires de guerre, en utilisant des missiles balistiques à longue portée ».
Ces exercices interviennent deux jours après une manœuvre de la marine iranienne dans le golfe d'Oman suivi d'un autre exercice de drones de 48 heures.
Téhéran espérée ainsi faire avancer son dossier puisqu'il avait début janvier amorcé son processus de production d'uranium enrichi à 20%, largement au-delà des limites de l'accord de 2015 et d'autres accords internationaux.
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