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Le FN fait renouer les Français avec Vichy

 jojo
Lundi 24 Mars 2014

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Lisez un peu d'histoire, ca vous évitera de tartiner vos conneries. Commencez par là :

http://www.youtube.com/watch?v=WGmW9UXLUlE
 PIERRE GADEN
Lundi 24 Mars 2014

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"L’avenir nous apprendra qu’en chaque Français, un Ducond Lajoie sommeille et qu’il se pourrait bien que Marine Le Pen, en jonglant confusément entre Français de souche et Français issus de l’immigration, continue à prôner un repli identitaire que Nicolas Sarkozy a relancé."
Henri Vario-Nououa

Bravo camarade ! et merci pour les français ! - non pas pour les Dupont-la-joie qui ne peuvent plus se payer sans dommages le luxe gratuit d'être aussi sottement raciste que ce rédacteur "front de gauche", ce triste con ! mais pour les autres dont je suis. PG
 PIERRE GADEN
Mardi 25 Mars 2014

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Tout à fait d'accord Fabrice ! Dans ce qu'on appelle encore la gauche le racisme de Ducond Latristesse ne sommeille pas lui ! Disons plutôt la bêtise à front de taureau et la haine des français et de notre patrie. Quelque soit leur origine !
 PIERRE GADEN
Mardi 25 Mars 2014

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à méditer : … " Dans ce problème d'identité. Il s'agit que nous étions des enfants issus d'hommes traditionnels malgré tout. Parce que la colonisation n'avait pas cassé entièrement cette identité traditionnelle de nos parents. Donc nous étions des enfants quand même d'immigrés, mais des enfants de la tradition qui s'éloignaient de nous au fur et à mesure que le temps passait. Mais nous avions quand même une prise avec cette tradition et nous avions été très rapidement dans notre enfance, par l'intermédiaire de l'école notamment plongés dans la laïcité, c'est à dire la modernité. Qu'est-ce qui fait la différence entre la tradition et la modernité ? Parce que le mot tradition a une connotation péjorative aujourd'hui, et le mot modernité a une connotation contraire extrêmement positive. Et c'est ce qui nous a trompés nous aussi les enfants d'immigrés dans les années 80. c'est que nous avions honte finalement des hommes traditionnels qui étaient nos parents. Nous en avions honte parce qu'ils étaient dominés et nous en avions honte parce que nos étions ignorants. C'est à dire que nous savions pas qu'ils détenaient en eux la seule richesse qu'un homme aujourd'hui possède réellement c'est son rapport avec la tradition. C'est à dire son rapport avec les ancêtres qui le remontra jusqu'au point le plus haut où il pourra retrouver, en fait, entièrement son intégrité et se positionner dans le monde moderne, je dirai plutôt le monde contemporain, se positionner avec de véritable racine, et d'être enraciné malgré l'histoire coloniale et l'immigration qui a produit un déracinement d'une violence extrême. Cette immigration, je voudrai le dire à ceux qui même ici pourraient imaginer que c'était une chance, pour nous, a été un grand malheur pour nous. Les enfants de la deuxième génération souffraient de l'immigration. … "
Farida Belghoul. http://www.youtube.com/watch?v=Zht2Sr3VRbc
 PIERRE GADEN
Mardi 25 Mars 2014

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“Le déracinement est de loin la plus dangereuse maladie des sociétés humaines, car il se multiplie lui-même. Des êtres vraiment déracinés n’ont guère que deux comportements possibles : ou ils tombent dans une inertie de l’âme presque équivalente à la mort, comme la plupart des esclaves au temps de l’empire romain, ou ils se jettent dans une activité tendant toujours à déraciner, souvent par les méthodes les plus violentes, ceux qui ne le sont pas encore ou ne le sont qu’en partie. Les Romains étaient une poignée de fugitifs qui se sont agglomérés artificiellement en une cité ; et ils ont privé les populations méditerranéennes de leur vie propre, de leur patrie, de leur tradition, de leur passé, à un degré tel quel la postérité les a pris, sur leur propre parole, pour les fondateurs de la civilisation sur ces territoires. Les Hébreux étaient des esclaves évadés, et ils ont exterminé ou réduit en servitude toutes les populations de Palestine. Les Allemands, au moment où Hitler s’est emparé d’eux, étaient vraiment, comme il le répétait sans cesse, une nation de prolétaires, c’est-à-dire de déracinés ; l’humiliation de 1918, l’inflation, l’industrialisation à outrance et surtout l’extrême gravité de la crise de chômage avaient porté chez eux la maladie morale au degré d’acuité qui entraîne l’irresponsabilité.”

[...]

“Un arbre dont les racines sont presque entièrement rongées tombe au premier choc. Si la France a présenté un spectacle plus pénible qu’aucun autre pays d’Europe (ndlr : pendant la seconde guerre mondiale), c’est que la civilisation moderne avec ses poisons y était installée plus avant qu’ailleurs, à l’exception de l’Allemagne. Mais en Allemagne le déracinement avait pris la forme agressive, et en France il a pris celui de la léthargie et de la stupeur.”

[...]

“L’opposition entre l’avenir et le passé est absurde. L’avenir ne nous apporte rien, ne nous donne rien ; c’est nous qui pour le construire devons tout lui donner, lui donner notre vie elle-même. Mais pour donner il faut posséder, et nous ne possédons d’autre vie, d’autre sève, que les trésors hérités du passé et digérés, assimilés, recréés par nous. De tous les besoins de l’âme humaine, il n’y en a pas de plus vital que le passé. L’amour du passé n’a rien à voir avec une orientation politique réactionnaire. Comme toutes les activités humaines, la révolution puise toute sa sève dans une tradition.”

[...]

“Ce qu’on peut rechercher dans les revendications des ouvriers, c’est le signe de leurs souffrances. Or les revendications expriment toutes ou presque la souffrance du déracinement. S’ils veulent le contrôle de l’embauche et la nationalisation, c’est qu’ils sont obsédés par la peur du déracinement total : le chômage. S’ils veulent abolir la propriété privée, c’est qu’ils en ont assez d’être admis sur le lieu de travail comme des immigrés qu’on laisse entrer par grâce. C’est aussi là le ressort psychologique des occupations d’usines en juin 1936. Pendant quelques jours, ils ont éprouvé une joie pure, sans mélange, à être chez eux dans ces mêmes lieux.”

[...]

“À quoi sert-il aux ouvriers d’obtenir à force de lutte une augmentation des salaires et un adoucissement de la discipline, si pendant ce temps les ingénieurs de quelques bureaux d’études inventent, sans aucune mauvaise intention, des machines qui épuisent leurs corps et leurs âmes ou aggravent les difficultés économiques ?”

[...]

“Le courant idolâtre du totalitarisme ne peut trouver d’obstacle que dans une vie spirituelle authentique. Si l’on habitue les enfants à ne pas penser à Dieu, ils deviendront fascistes ou communistes par besoin de se donner à quelque chose.”

[...]

“Tout le monde répète, avec des termes légèrement différents, que nous souffrons d’un déséquilibre dû à un développement purement matériel de la technique. Le déséquilibre ne peut être réparé que par un développement spirituel dans le même domaine, c’est-à-dire dans le domaine du travail. [...] Une civilisation constituée par une spiritualité du travail serait le plus haut degré d’enracinement de l’homme dans l’univers, par suite l’opposé de l’état où nous sommes, qui consiste en un déracinement presque total.”

[...]

“Nous trouvons aujourd’hui tellement naturel de payer des impôts à l’État que nous n’imaginons pas au milieu de quel bouleversement moral cette coutume s’est établie. Au XIVe siècle le paiement des impôts, excepté les contributions exceptionnelles consenties pour la guerre, était regardé comme un déshonneur, une honte réservée aux pays conquis, le signe visible de l’esclavage.”

[...]

“Quand on loue les rois de France d’avoir assimilé les pays conquis, la vérité est surtout qu’ils les ont dans une large mesure déracinés. C’est un procédé d’assimilation facile, à la portée de chacun. Des gens à qui on enlève leur culture, ou bien restent sans culture, ou bien reçoivent des bribes de celle qu’on veut bien leur communiquer. Dans les deux cas, ils ne font pas des taches de couleur différente, ils semblent assimilés.”

[...]

“Richelieu, qui avait la clarté d’intelligence si fréquente à cette époque, a défini en termes lumineux cette différence entre morale et politique autour de laquelle on a semé depuis tant de confusion. Il a dit à peu près : On doit se garder d’appliquer les mêmes règles au salut de l’État qu’à celui de l’âme ; car le salut des âmes s’opère dans l’autre monde, au lieu que celui des États ne s’opère que dans celui-ci. Cela est cruellement vrai.

Un Chrétien ne devrait pouvoir en tirer qu’une seule conclusion : c’est qu’au lieu qu’on doit au salut de l’âme, c’est-à-dire à Dieu, une fidélité totale, absolue, inconditionnée, la cause du salut de l’État est de celles auxquelles on doit une fidélité limitée et conditionnelle."

Simone Weil
 PIERRE GADEN
Mercredi 2 Avril 2014

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Il y a une incroyable cécité autour de la question du racisme antiblanc. Moi qui, plus jeune, ai eu le privilège de me faire traiter, dans mon propre pays, de sale Français, de sale Gaulois, de sale babtou ou de sale gwehr, lorsque j’entends quelqu’un, du Système ou de la dissidence, nier cette réalité, (le racisme anti "blanc") l’envie de lui mettre une paire de claque me démange furieusement. Je note que plus les années passent, plus ce racisme s’accroît et se radicalise, au point qu’une frange de la jeunesse d’origine autrichienne et luxembourgeoise se situe ouvertement (je pourrais raconter des dizaines d’anecdotes là-dessus), dans une logique de contre-colonisation de la France. Nos maîtres s’en frottent les mains. Ma légitimité pour parler de tout cela, c’est d’y avoir été confronté. Je suis prêt à prendre en débat n’importe quel contradicteur sur le sujet. Nier le racisme antiblanc sous prétexte qu’on ne l’a pas vécu, est aussi insupportable à mes yeux qu’un bourgeois qui nierait l’existence des difficultés sociales pour ne les avoir jamais rencontrées. Adrien Abauzit





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