David Cameron affirme vouloir une zone euro "forte et stable"
Le Premier ministre britannique David Cameron a assuré vendredi à Berlin qu'il souhaitait une zone euro "forte et stable" à l'issue d'un entretien avec la chancelière Angela Merkel, sans dissimuler ses réserves sur la régulation des marchés financiers. "Nous voulons une zone euro forte et stable", essentielle pour le commerce extérieur britannique, a indiqué M. Cameron au cours d'une conférence de presse commune. "C'est dans notre intérêt", a-t-il insisté, après avoir tenu des propos similaires la veille devant le président français Nicolas Sarkozy. Berlin est le deuxième déplacement à l'étranger, depuis son élection, de M. Cameron, après son passage à Paris jeudi soir. Mais, s'il a promis participer à la préparation du sommet du G20 prévu fin juin, le Premier ministre britannique a fait part de ses réserves sur la régulation des marchés financiers, dont la chancelière allemande veut faire son cheval de bataille à cette réunion. Concernant les fonds spéculatifs, dont le projet de régulation adopté mardi doit encore être discuté par les députés européens, M. Cameron a affirmé que la Grande-Bretagne, d'où sont gérés une grande majorité des fonds européens, avait des "inquiétudes". Sur les ventes à découvert partiellement interdites mercredi par l'Allemagne à la surprise générale, le conservateur n'a pas directement critiqué la décision de Berlin mais indiqué qu'il fallait traiter les "causes" des problèmes économiques, et non "les symptômes".(AFP)
Le Parlement allemand donne son feu vert au plan de soutien à la zone euro
Les deux chambres du Parlement allemand ont voté vendredi la loi autorisant la première économie de la zone euro à contribuer au mécanisme européen de stabilisation financière, malgré une forte hostilité de l'opinion publique sur le sujet. Au Bundestag, la chambre basse du Parlement, le texte a recueilli 319 voix pour, 73 voix contre et 195 abstentions. Dans le camps de l'opposition, le Parti social démocrate (SPD) et les Verts se sont abstenus, tandis que le parti socialiste Gauche s'est prononcé contre. Toutefois, les résultats suggèrent que plusieurs membres de la coalition au pouvoir n'ont pas soutenu le texte. Le Bundesrat a ensuite voté le projet de loi à son tour et il ne manque plus désormais que la promulgation de la loi par le président allemand Horst Köhler. La chancelière Angela Merkel, se déclarant très heureuse que le Parlement ait approuvé le projet de loi, a salué ce vote en estimant qu'il envoyait un signal fort de la "culture de la stabilité européenne". Cette loi va permettre à l'Allemagne de contribuer à hauteurde 148 milliards d'euros de garanties au mécanisme de 750 milliards d'euros au total défini il y a une dizaine de jourspar l'Union européenne avec le concours du Fonds monétaire international (FMI).(reuters)
Le Premier ministre britannique David Cameron a assuré vendredi à Berlin qu'il souhaitait une zone euro "forte et stable" à l'issue d'un entretien avec la chancelière Angela Merkel, sans dissimuler ses réserves sur la régulation des marchés financiers. "Nous voulons une zone euro forte et stable", essentielle pour le commerce extérieur britannique, a indiqué M. Cameron au cours d'une conférence de presse commune. "C'est dans notre intérêt", a-t-il insisté, après avoir tenu des propos similaires la veille devant le président français Nicolas Sarkozy. Berlin est le deuxième déplacement à l'étranger, depuis son élection, de M. Cameron, après son passage à Paris jeudi soir. Mais, s'il a promis participer à la préparation du sommet du G20 prévu fin juin, le Premier ministre britannique a fait part de ses réserves sur la régulation des marchés financiers, dont la chancelière allemande veut faire son cheval de bataille à cette réunion. Concernant les fonds spéculatifs, dont le projet de régulation adopté mardi doit encore être discuté par les députés européens, M. Cameron a affirmé que la Grande-Bretagne, d'où sont gérés une grande majorité des fonds européens, avait des "inquiétudes". Sur les ventes à découvert partiellement interdites mercredi par l'Allemagne à la surprise générale, le conservateur n'a pas directement critiqué la décision de Berlin mais indiqué qu'il fallait traiter les "causes" des problèmes économiques, et non "les symptômes".(AFP)
Le Parlement allemand donne son feu vert au plan de soutien à la zone euro
Les deux chambres du Parlement allemand ont voté vendredi la loi autorisant la première économie de la zone euro à contribuer au mécanisme européen de stabilisation financière, malgré une forte hostilité de l'opinion publique sur le sujet. Au Bundestag, la chambre basse du Parlement, le texte a recueilli 319 voix pour, 73 voix contre et 195 abstentions. Dans le camps de l'opposition, le Parti social démocrate (SPD) et les Verts se sont abstenus, tandis que le parti socialiste Gauche s'est prononcé contre. Toutefois, les résultats suggèrent que plusieurs membres de la coalition au pouvoir n'ont pas soutenu le texte. Le Bundesrat a ensuite voté le projet de loi à son tour et il ne manque plus désormais que la promulgation de la loi par le président allemand Horst Köhler. La chancelière Angela Merkel, se déclarant très heureuse que le Parlement ait approuvé le projet de loi, a salué ce vote en estimant qu'il envoyait un signal fort de la "culture de la stabilité européenne". Cette loi va permettre à l'Allemagne de contribuer à hauteurde 148 milliards d'euros de garanties au mécanisme de 750 milliards d'euros au total défini il y a une dizaine de jourspar l'Union européenne avec le concours du Fonds monétaire international (FMI).(reuters)
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