Lundi, le président zimbabwéen Robert Mugabe et son rival, le leader du Mouvement pour le changement démocratique (MDC) Morgan Tsvangirai avaient repris à Harare leurs chaotiques négociations pour un partage du pouvoir.
Le plus vieux chef d'Etat d'Afrique, au pouvoir depuis l'indépendance en 1980, avait menacé la veille de rompre définitivement le dialogue en cas d'échec. Mais il a affirmé, en sortant de 12 heures de discussions sans résultat, qu'il entendait poursuivre les négociations.
M. Tsvangirai, censé devenir Premier ministre aux termes d'un accord de partage du pouvoir signé le 15 septembre mais resté lettre morte, a lui aussi renouvelé son "engagement" à trouver une entente, répétant qu'il faudrait pour cela que ses demandes trouvent réponse.
Le Zimbabwe, déjà ruiné par une inflation inouïe et une production au point mort, s'enfonce toujours plus profondément dans l'abîme.
Sans véritable gouvernement depuis la défaite historique du régime aux élections générales du 29 mars, puis la réélection controversée en juin de M. Mugabe, le pays est ravagé par une épidémie de choléra qui a fait 2.000 morts en cinq mois, ses écoles et hôpitaux ont cessé de fonctionner et la famine menace la moitié de sa population.
Les Zimbabwéens fuient leur pays par dizaines de milliers, surtout vers l'Afrique du Sud voisine.
L'accord du 15 septembre jette les bases d'un gouvernement d'union afin d'extraire le pays de cette paralysie.
L'Afrique australe s'était mobilisée lundi, dépêchant son président, le chef de l'Etat sud-africain Kgalema Motlanthe, son médiateur, l'ex-président sud-africain Thabo Mbeki, et le chef de son organe de sécurité, le chef de l'Etat mozambicain Armando Guebuza.
Mais les pourparlers n'ont "apporté aucun résultat", a déclaré le secrétaire général de la Communauté de développement d'Afrique australe (SADC), Tomaz Solomao.
La présidence sud-africaine de la SADC a convoqué un nouveau sommet extraordinaire, auquel elle veut présenter "les conclusions" de ce nouveau cycle de discussions, a -t-il ajouté.
Les protagonistes, eux, s'accusent mutuellement d'avoir provoqué la rupture.
"Une fois de plus, nous n'avons abouti à rien", a résumé le chef d'une faction dissidente du MDC, Arthur Mutambara, partie prenante d'un hypothétique gouvernement d'union. "Morgan Tsvangirai et Robert Mugabe n'ont pas pu se mettre d'accord. C'est une tragédie", a-t-il affirmé.
Selon le secrétaire général de la SADC, tous les points de litige ont pourtant été soulevés: répartition des portefeuilles, composition du redouté Conseil national de sécurité - qui contrôle l'appareil de répression -, présentation au Parlement d'un amendement consititutionnel créant le poste de Premier ministre et "violations de l'accord politique dénoncées par le MDC".
Ce dernier point porte sur l'enlèvement en décembre de membres du MDC, accusés de complot contre le chef de l'Etat, dont le parti réclame la libération comme préalable à tout accord de gouvernement. Selon le MDC, ils sont torturés dans des centres de détention parallèles.
Source: Yahoo News
Le plus vieux chef d'Etat d'Afrique, au pouvoir depuis l'indépendance en 1980, avait menacé la veille de rompre définitivement le dialogue en cas d'échec. Mais il a affirmé, en sortant de 12 heures de discussions sans résultat, qu'il entendait poursuivre les négociations.
M. Tsvangirai, censé devenir Premier ministre aux termes d'un accord de partage du pouvoir signé le 15 septembre mais resté lettre morte, a lui aussi renouvelé son "engagement" à trouver une entente, répétant qu'il faudrait pour cela que ses demandes trouvent réponse.
Le Zimbabwe, déjà ruiné par une inflation inouïe et une production au point mort, s'enfonce toujours plus profondément dans l'abîme.
Sans véritable gouvernement depuis la défaite historique du régime aux élections générales du 29 mars, puis la réélection controversée en juin de M. Mugabe, le pays est ravagé par une épidémie de choléra qui a fait 2.000 morts en cinq mois, ses écoles et hôpitaux ont cessé de fonctionner et la famine menace la moitié de sa population.
Les Zimbabwéens fuient leur pays par dizaines de milliers, surtout vers l'Afrique du Sud voisine.
L'accord du 15 septembre jette les bases d'un gouvernement d'union afin d'extraire le pays de cette paralysie.
L'Afrique australe s'était mobilisée lundi, dépêchant son président, le chef de l'Etat sud-africain Kgalema Motlanthe, son médiateur, l'ex-président sud-africain Thabo Mbeki, et le chef de son organe de sécurité, le chef de l'Etat mozambicain Armando Guebuza.
Mais les pourparlers n'ont "apporté aucun résultat", a déclaré le secrétaire général de la Communauté de développement d'Afrique australe (SADC), Tomaz Solomao.
La présidence sud-africaine de la SADC a convoqué un nouveau sommet extraordinaire, auquel elle veut présenter "les conclusions" de ce nouveau cycle de discussions, a -t-il ajouté.
Les protagonistes, eux, s'accusent mutuellement d'avoir provoqué la rupture.
"Une fois de plus, nous n'avons abouti à rien", a résumé le chef d'une faction dissidente du MDC, Arthur Mutambara, partie prenante d'un hypothétique gouvernement d'union. "Morgan Tsvangirai et Robert Mugabe n'ont pas pu se mettre d'accord. C'est une tragédie", a-t-il affirmé.
Selon le secrétaire général de la SADC, tous les points de litige ont pourtant été soulevés: répartition des portefeuilles, composition du redouté Conseil national de sécurité - qui contrôle l'appareil de répression -, présentation au Parlement d'un amendement consititutionnel créant le poste de Premier ministre et "violations de l'accord politique dénoncées par le MDC".
Ce dernier point porte sur l'enlèvement en décembre de membres du MDC, accusés de complot contre le chef de l'Etat, dont le parti réclame la libération comme préalable à tout accord de gouvernement. Selon le MDC, ils sont torturés dans des centres de détention parallèles.
Source: Yahoo News
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