"Ce sommet est le dernier qui va évoquer la question d'un gouvernement d'union", a déclaré le vice-ministre de l'Information Bright Matonga, en référence à la réunion extraordinaire des dirigeants de la Communauté de développement d'Afrique australe (SADC).
"Si cela ne marche pas aujourd'hui, quand le président rentrera (à Harare), il devra absolument former un nouveau gouvernement avec ou sans Morgan Tsvangirai", le chef de l'opposition, a ajouté le responsable zimbabwéen à la radio publique sud-africaine SAFM.
Cet énième ultimatum intervient plus de quatre mois après la signature d'un accord de partage du pouvoir, qui achoppe sur la répartition de portefeuilles-clés, dont le puissant ministère de l'Intérieur, et sur le maintien en détention d'opposants.
Le Mouvement pour le changement démocratique (MDC) de Morgan Tsvangirai, qui a remporté les élections générales de mars 2008, accuse le régime de vouloir conserver tous les postes à responsabilité et refuse d'entrer dans un gouvernement qui ne lui laisserait qu'un rôle subalterne.
"Il doit y avoir un gouvernement, avec ou sans le MDC", a tonné lundi M. Matonga.
"Pour nous, ces propos n'ont aucun sens", a simplement rétorqué le porte-parole de Morgan Tsvangirai, George Sibotshiwe.
Les quinze chefs d'Etat et de gouvernement de la SADC ont été invités à Pretoria pour le septième sommet depuis les élections de mars consacré au Zimbabwe, dont les institutions sont paralysées.
Le chef de l'Etat sud-africain Kgalema Motlanthe, qui préside actuellement la SADC, son homologue mozambicain Armando Guebuza et l'ex-président sud-africain Thabo Mbeki, médiateur régional dans la crise, se sont rendus à la résidence présidentielle à Pretoria lundi matin.
Leur homologue du Botswana, Ian Khama, féroce critique du président Mugabe, était arrivé la veille en Afrique du Sud, alors qu'il avait boycotté un sommet en août pour ne pas "donner de légitimité" au président Mugabe dont il conteste la réélection lors d'un scrutin entaché de violences, en juin.
Sa présence pourrait entraîner des remous au sein du bloc régional, dont les membres sont très divisés sur Robert Mugabe, le plus âgé des chefs d'Etat d'Afrique, qui aura 85 ans en février et qui dirige le pays d'une main de fer depuis l'indépendance en 1980.
Ces dissensions ont jusqu'à présent paralysé la région, très critiquée, notamment par les organisations non gouvernementales, pour son manque de fermeté envers le régime.
Les trois sommets précédents (avril, août, novembre) et trois mini-sommets de l'organe de sécurité de la SADC (juin, 20 et 27 octobre) n'ont pas fait avancer le dossier.
Une autre rencontre entre les protagonistes, il y a une semaine à Harare sous la supervision de MM. Motlanthe et Mbeki, a de nouveau échoué.
Parallèlement à cette impasse politique, le pays s'enfonce chaque jour un peu plus dans un marasme caractérisé par une hyperinflation estimée à plusieurs milliards de pour cent. Une épidémie de choléra a fait par ailleurs plus de 2.750 morts et 50.000 malades.
L'Union européenne (UE) devrait renforcer lundi ses sanctions contre le cercle au pouvoir au Zimbabwe, adoptées en 2002 après la réélection contestée du chef de l'Etat et déjà durcies à plusieurs reprises.
Source: Yahoo News
"Si cela ne marche pas aujourd'hui, quand le président rentrera (à Harare), il devra absolument former un nouveau gouvernement avec ou sans Morgan Tsvangirai", le chef de l'opposition, a ajouté le responsable zimbabwéen à la radio publique sud-africaine SAFM.
Cet énième ultimatum intervient plus de quatre mois après la signature d'un accord de partage du pouvoir, qui achoppe sur la répartition de portefeuilles-clés, dont le puissant ministère de l'Intérieur, et sur le maintien en détention d'opposants.
Le Mouvement pour le changement démocratique (MDC) de Morgan Tsvangirai, qui a remporté les élections générales de mars 2008, accuse le régime de vouloir conserver tous les postes à responsabilité et refuse d'entrer dans un gouvernement qui ne lui laisserait qu'un rôle subalterne.
"Il doit y avoir un gouvernement, avec ou sans le MDC", a tonné lundi M. Matonga.
"Pour nous, ces propos n'ont aucun sens", a simplement rétorqué le porte-parole de Morgan Tsvangirai, George Sibotshiwe.
Les quinze chefs d'Etat et de gouvernement de la SADC ont été invités à Pretoria pour le septième sommet depuis les élections de mars consacré au Zimbabwe, dont les institutions sont paralysées.
Le chef de l'Etat sud-africain Kgalema Motlanthe, qui préside actuellement la SADC, son homologue mozambicain Armando Guebuza et l'ex-président sud-africain Thabo Mbeki, médiateur régional dans la crise, se sont rendus à la résidence présidentielle à Pretoria lundi matin.
Leur homologue du Botswana, Ian Khama, féroce critique du président Mugabe, était arrivé la veille en Afrique du Sud, alors qu'il avait boycotté un sommet en août pour ne pas "donner de légitimité" au président Mugabe dont il conteste la réélection lors d'un scrutin entaché de violences, en juin.
Sa présence pourrait entraîner des remous au sein du bloc régional, dont les membres sont très divisés sur Robert Mugabe, le plus âgé des chefs d'Etat d'Afrique, qui aura 85 ans en février et qui dirige le pays d'une main de fer depuis l'indépendance en 1980.
Ces dissensions ont jusqu'à présent paralysé la région, très critiquée, notamment par les organisations non gouvernementales, pour son manque de fermeté envers le régime.
Les trois sommets précédents (avril, août, novembre) et trois mini-sommets de l'organe de sécurité de la SADC (juin, 20 et 27 octobre) n'ont pas fait avancer le dossier.
Une autre rencontre entre les protagonistes, il y a une semaine à Harare sous la supervision de MM. Motlanthe et Mbeki, a de nouveau échoué.
Parallèlement à cette impasse politique, le pays s'enfonce chaque jour un peu plus dans un marasme caractérisé par une hyperinflation estimée à plusieurs milliards de pour cent. Une épidémie de choléra a fait par ailleurs plus de 2.750 morts et 50.000 malades.
L'Union européenne (UE) devrait renforcer lundi ses sanctions contre le cercle au pouvoir au Zimbabwe, adoptées en 2002 après la réélection contestée du chef de l'Etat et déjà durcies à plusieurs reprises.
Source: Yahoo News
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