"Ceux qui avaient encore des doutes quant à l'instauration d'une dictature peuvent les oublier. C'est une dictature fasciste qui réprime les Honduriens", a-t-il déclaré lundi soir par téléphone portable apporté à la tribune par sa ministre des Affaires étrangères Patricia Rodas.
Le président réfugié à l'ambassade du Brésil a exhorté l'ONU à adopter "une position ferme" contre "la barbarie" du gouvernement qui l'a chassé du pouvoir par un coup d'Etat militaire le 28 juin dernier.
Manuel Zelaya, qui a parlé plusieurs minutes, a été applaudi par les diplomates, certains debout.
Sa ministre des Affaires étrangères a ensuite parlé pendant plus d'une demi-heure, soulignant que "notre président est assiégé par des forces militaires". "Il est constamment menacé. A chaque minute, à chaque seconde, il peut se produire un événement tragique".
Une attaque de policiers et de militaires contre l'ambassade du Brésil au Honduras où le président déchu est retranché, "serait un désastre" a déclaré lundi un haut responsable des Nations unies.
"La vie de notre président et de notre peuple est en péril", a a prévenu Patricia Rodas, soulignant que les autorités se "mobilisaient" contre l'ambassade du Brésil.
Quelques heures plus tôt, le secrétaire général adjoint aux affaires politique de l'ONU, Lynn Pascoe, avait jugé que la situation à Tegucigalpa au Honduras avait "pris un très mauvais tour avec les menaces contre l'ambassade du Brésil" où le président Zelaya est réfugié depuis son retour clandestin dans le pays.
"C'est un grave problème pour nous tous" a poursuivi Pascoe, jugeant que "toute action qui violerait la règle internationale garantissant l'inviolabilité des ambassades serait un désastre".
Le président intérimaire du Honduras Roberto Micheletti a démenti vouloir attaquer l'ambassade du Brésil et a annoncé lundi la levée du décret restreignant les libertés individuelles imposé la veille. La représentation diplomatique est assiégée, encerclée par l'armée et la police, alors que des milliers de partisans du président déchu campent à l'extérieur, dans un face-à-face tendu avec les forces de l'ordre. Le président intérimaire a même envoyé "une accolade" à son homologue brésilien alors qu'il lui avait envoyé un ultimatum il y a dix jours.
Autre geste d'apaisement, Roberto Micheletti a assuré qu'il accueillerait vendredi une équipe de l'Organisation des Etats américains (OEA), après avoir expulsé deux de ses membres dimanche dernier.
Source: Associated Presse via Yahoo News
Le président réfugié à l'ambassade du Brésil a exhorté l'ONU à adopter "une position ferme" contre "la barbarie" du gouvernement qui l'a chassé du pouvoir par un coup d'Etat militaire le 28 juin dernier.
Manuel Zelaya, qui a parlé plusieurs minutes, a été applaudi par les diplomates, certains debout.
Sa ministre des Affaires étrangères a ensuite parlé pendant plus d'une demi-heure, soulignant que "notre président est assiégé par des forces militaires". "Il est constamment menacé. A chaque minute, à chaque seconde, il peut se produire un événement tragique".
Une attaque de policiers et de militaires contre l'ambassade du Brésil au Honduras où le président déchu est retranché, "serait un désastre" a déclaré lundi un haut responsable des Nations unies.
"La vie de notre président et de notre peuple est en péril", a a prévenu Patricia Rodas, soulignant que les autorités se "mobilisaient" contre l'ambassade du Brésil.
Quelques heures plus tôt, le secrétaire général adjoint aux affaires politique de l'ONU, Lynn Pascoe, avait jugé que la situation à Tegucigalpa au Honduras avait "pris un très mauvais tour avec les menaces contre l'ambassade du Brésil" où le président Zelaya est réfugié depuis son retour clandestin dans le pays.
"C'est un grave problème pour nous tous" a poursuivi Pascoe, jugeant que "toute action qui violerait la règle internationale garantissant l'inviolabilité des ambassades serait un désastre".
Le président intérimaire du Honduras Roberto Micheletti a démenti vouloir attaquer l'ambassade du Brésil et a annoncé lundi la levée du décret restreignant les libertés individuelles imposé la veille. La représentation diplomatique est assiégée, encerclée par l'armée et la police, alors que des milliers de partisans du président déchu campent à l'extérieur, dans un face-à-face tendu avec les forces de l'ordre. Le président intérimaire a même envoyé "une accolade" à son homologue brésilien alors qu'il lui avait envoyé un ultimatum il y a dix jours.
Autre geste d'apaisement, Roberto Micheletti a assuré qu'il accueillerait vendredi une équipe de l'Organisation des Etats américains (OEA), après avoir expulsé deux de ses membres dimanche dernier.
Source: Associated Presse via Yahoo News
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