Selon un communiqué transmis à l'Associated Press, "les représentants de l'Etat (tunisien) n'ont fourni aucune raison légale à l'appui de cette décision", annoncée à la délégation de HRW composée de la directrice exécutive de la division Moyen-Orient/Afrique du Nord, Sarah Leah Withson, et du directeur de la recherche, Eric Goldstein, en visite à Tunis depuis plusieurs jours.
La délégation a eu des entretiens avec de hauts fonctionnaires des ministères de la Communication, de l'Intérieur et de la Justice et des droits de l'Homme.
La conférence de presse devait initialement se dérouler dans un hôtel du centre de Tunis mais, les responsables de l'établissement ayant "prétexté une fuite d'eau" dans la chambre réservée, elle a été déplacée aux bureaux de Me Mohamed Nouri, qui dirige l'association "Liberté et équité" (non reconnue), selon HRW.
Cependant, les journalistes n'ont pas pu accéder au cabinet de l'avocat, cerné par un dispositif policier renforcé, et seuls les représentants de HRW y ont été admis, affirme l'organisation, qui ajoute que plusieurs autres hôtels ont retiré leur offre de lui louer une salle.
Pour Leah Withson, "la tentative du gouvernement tunisien d'empêcher Human Rights Watch de tenir une conférence de presse montre un manque de respect inquiétant envers la liberté d'expression". "Qui est libre de s'exprimer en Tunisie lorsque le gouvernement essaie de réduire au silence une organisation internationale de défense des droits humains?", s'interroge-t-elle, en notant que le traitement réservé à HRW "est monnaie courante pour les défenseurs tunisiens des droits humains".
A défaut, HRW envisage de tenir une conférence de presse vendredi matin à Paris sur son rapport sur la Tunisie et "les derniers événements".
Intitulé "une prison plus vaste: répression des anciens prisonniers politiques en Tunisie", le rapport de HRW décrit "l'éventail de mesures répressives, dont beaucoup sont arbitraires, que les autorités tunisiennes imposent aux anciens prisonniers". "Parmi ces mesures figurent une surveillance et un contrôle étroits, le refus de délivrer des passeports, les menaces de ré-arrêter ceux qui s'expriment sur les droits humains ou la politique et des restrictions de déplacements.
Source: AP via Yahoo
La délégation a eu des entretiens avec de hauts fonctionnaires des ministères de la Communication, de l'Intérieur et de la Justice et des droits de l'Homme.
La conférence de presse devait initialement se dérouler dans un hôtel du centre de Tunis mais, les responsables de l'établissement ayant "prétexté une fuite d'eau" dans la chambre réservée, elle a été déplacée aux bureaux de Me Mohamed Nouri, qui dirige l'association "Liberté et équité" (non reconnue), selon HRW.
Cependant, les journalistes n'ont pas pu accéder au cabinet de l'avocat, cerné par un dispositif policier renforcé, et seuls les représentants de HRW y ont été admis, affirme l'organisation, qui ajoute que plusieurs autres hôtels ont retiré leur offre de lui louer une salle.
Pour Leah Withson, "la tentative du gouvernement tunisien d'empêcher Human Rights Watch de tenir une conférence de presse montre un manque de respect inquiétant envers la liberté d'expression". "Qui est libre de s'exprimer en Tunisie lorsque le gouvernement essaie de réduire au silence une organisation internationale de défense des droits humains?", s'interroge-t-elle, en notant que le traitement réservé à HRW "est monnaie courante pour les défenseurs tunisiens des droits humains".
A défaut, HRW envisage de tenir une conférence de presse vendredi matin à Paris sur son rapport sur la Tunisie et "les derniers événements".
Intitulé "une prison plus vaste: répression des anciens prisonniers politiques en Tunisie", le rapport de HRW décrit "l'éventail de mesures répressives, dont beaucoup sont arbitraires, que les autorités tunisiennes imposent aux anciens prisonniers". "Parmi ces mesures figurent une surveillance et un contrôle étroits, le refus de délivrer des passeports, les menaces de ré-arrêter ceux qui s'expriment sur les droits humains ou la politique et des restrictions de déplacements.
Source: AP via Yahoo
À lire également :
-
Vers une rupture entre la Cedeao et l'Alliance des États du Sahel
-
Qui est Mohammed al-Joulani, le nouveau homme fort de la Syrie ?
-
Chute de Bachar al-Assad en Syrie : le palais présidentiel envahi et pillé par des civils
-
La RDC poursuit le Rwanda devant la Cour africaine des droits de l'homme et des peuples
-
Au Tchad comme au Sénégal, la présence militaire française prend fin