Washington presse le Proche-Orient d'engager des réformes
Le secrétaire américain à la Défense, Robert Gates, a invité mardi les pays de la région à prendre en compte les soulèvements en Tunisie et en Egypte pour engager des réformes politiques et économiques. "Mon espoir est que les autres gouvernements de la région, voyant ces soulèvements spontanés en Tunisie et en Egypte, prendront des mesures pour s'engager dans une direction positive, répondant aux revendications politiques et économiques de leur peuple", a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse tenue aux côtés de son homologue français, Alain Juppé.
Vers une levée de l'interdiction de Facebook et YouTube en Syrie?
Des internautes basés en Syrie ont annoncé mardi que les sites Facebook et YouTube étaient accessibles pour la première fois depuis trois ans dans le pays. Les autorités, qui ont interdit ces sites populaires, n'ont pas fait de commentaire. Plusieurs internautes ayant requis l'anonymat pour des raisons de sécurité ont déclaré mardi à l'Associated Press que les deux sites étaient accessibles directement. Le directeur du Centre syrien pour les médias et la liberté d'expression, Mazen Darwish, a déclaré avoir une "confirmation semi-officielle" que l'interdiction était en train d'être levée. Il n'a pas fourni plus de précisions.
Démission de gouverneurs en Tunisie
Nommé seulement quelques jours plus tôt dans le cadre d'une purge des responsables administratifs du pays, le gouverneur de la région de Kasserine a démissionné lundi sous la pression de manifestants assiégeant ses locaux, dit-on de mêmes sources. Des manifestants ont aussi contraint à la démission le nouveau gouverneur de Gafsa mardi, a rapporté Tap. Plusieurs gouverneurs sont confrontés à des mouvements similaires ou à des demandes d'amélioration des conditions de vie de la part de la population. Le ministère de la Défense a fait appel lundi aux réservistes pour renforcer les effectifs des forces de sécurité et éviter ainsi un nouvel embrasement du pays. L'Union européenne, principal partenaire commercial de la Tunisie, a annoncé qu'elle était en train de boucler un plan d'aide au pays à la demande des autorités tunisiennes.
Egypte: le régime ne cède rien sur le fond
Le pouvoir plie mais ne rompt pas. Face à la contestation contre le président Hosni Moubarak, le régime égyptien a offert une série de concessions aux manifestants, mais rien qui remette en cause vraiment sa mainmise sur le pays.
Les concessions du régime auraient été inimaginables il y a seulement trois semaines. Hosni Moubarak, 82 ans, a annoncé qu'il ne briguerait pas un nouveau mandat en septembre, et M. Souleimane a promis que le fils du raïs, Gamal, ne chercherait pas à succéder à son père. L'impopulaire ministre de l'Intérieur a été remplacé, de même que la direction du Parti national démocratique (PND), qui reste toutefois dirigé officiellement par M. Moubarak. M. Souleimane précise que toute proposition de réforme est ouverte à la discussion et a accepté de parler avec le mouvement islamiste interdit des Frères musulmans, principal mouvement d'opposition. Mais concrètement, le régime a seulement changé des têtes jusqu'ici. Des réformes plus profondes impliqueraient de s'attaquer aux puissants piliers du pouvoir: le PND, l'armée et les forces de sécurité. La Constitution consacre la domination du PND, lui permettant de déterminer qui peut former un parti et se présenter à la présidence.
Le secrétaire américain à la Défense, Robert Gates, a invité mardi les pays de la région à prendre en compte les soulèvements en Tunisie et en Egypte pour engager des réformes politiques et économiques. "Mon espoir est que les autres gouvernements de la région, voyant ces soulèvements spontanés en Tunisie et en Egypte, prendront des mesures pour s'engager dans une direction positive, répondant aux revendications politiques et économiques de leur peuple", a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse tenue aux côtés de son homologue français, Alain Juppé.
Vers une levée de l'interdiction de Facebook et YouTube en Syrie?
Des internautes basés en Syrie ont annoncé mardi que les sites Facebook et YouTube étaient accessibles pour la première fois depuis trois ans dans le pays. Les autorités, qui ont interdit ces sites populaires, n'ont pas fait de commentaire. Plusieurs internautes ayant requis l'anonymat pour des raisons de sécurité ont déclaré mardi à l'Associated Press que les deux sites étaient accessibles directement. Le directeur du Centre syrien pour les médias et la liberté d'expression, Mazen Darwish, a déclaré avoir une "confirmation semi-officielle" que l'interdiction était en train d'être levée. Il n'a pas fourni plus de précisions.
Démission de gouverneurs en Tunisie
Nommé seulement quelques jours plus tôt dans le cadre d'une purge des responsables administratifs du pays, le gouverneur de la région de Kasserine a démissionné lundi sous la pression de manifestants assiégeant ses locaux, dit-on de mêmes sources. Des manifestants ont aussi contraint à la démission le nouveau gouverneur de Gafsa mardi, a rapporté Tap. Plusieurs gouverneurs sont confrontés à des mouvements similaires ou à des demandes d'amélioration des conditions de vie de la part de la population. Le ministère de la Défense a fait appel lundi aux réservistes pour renforcer les effectifs des forces de sécurité et éviter ainsi un nouvel embrasement du pays. L'Union européenne, principal partenaire commercial de la Tunisie, a annoncé qu'elle était en train de boucler un plan d'aide au pays à la demande des autorités tunisiennes.
Egypte: le régime ne cède rien sur le fond
Le pouvoir plie mais ne rompt pas. Face à la contestation contre le président Hosni Moubarak, le régime égyptien a offert une série de concessions aux manifestants, mais rien qui remette en cause vraiment sa mainmise sur le pays.
Les concessions du régime auraient été inimaginables il y a seulement trois semaines. Hosni Moubarak, 82 ans, a annoncé qu'il ne briguerait pas un nouveau mandat en septembre, et M. Souleimane a promis que le fils du raïs, Gamal, ne chercherait pas à succéder à son père. L'impopulaire ministre de l'Intérieur a été remplacé, de même que la direction du Parti national démocratique (PND), qui reste toutefois dirigé officiellement par M. Moubarak. M. Souleimane précise que toute proposition de réforme est ouverte à la discussion et a accepté de parler avec le mouvement islamiste interdit des Frères musulmans, principal mouvement d'opposition. Mais concrètement, le régime a seulement changé des têtes jusqu'ici. Des réformes plus profondes impliqueraient de s'attaquer aux puissants piliers du pouvoir: le PND, l'armée et les forces de sécurité. La Constitution consacre la domination du PND, lui permettant de déterminer qui peut former un parti et se présenter à la présidence.
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