A la veille de cette rencontre, la secrétaire d'Etat, Hillary Clinton, a réaffirmé dans un langage inhabituellement ferme pour Washington que le président américain exigeait l'«arrêt des colonies - sans exceptions pour quelques colonies, quelques implantations ou pour la croissance naturelle. C'est notre position [] et nous avons l'intention d'insister sur ce point».
Concession. Mais sans même attendre l'issue de la rencontre entre Obama et Abbas, durant laquelle le président palestinien devait rappeler qu'il n'y aurait pas de reprise des négociations de paix sans gel des colonies, Nétanyahou défiait Washington en refusant de stopper la construction des colonies existantes, qu'Israël justifie par leur croissance démographique «naturelle». Sa seule concession porte sur les «avant-postes illégaux», ces implantations sauvages érigées sans l'aval des autorités israéliennes. La communauté internationale ne reconnaît aucune colonie juive en territoire occupé.
Ce geste ne saurait suffire à Washington, d'autant que les avant-postes, à peine démantelés, sont aussitôt reconstruits. La semaine dernière, la police israélienne a ainsi détruit quelques mobile-homes abritant une trentaine de colons sur le lieu-dit Maoz Esther, au nord-est de Ramallah.
Une partie des colons sont déjà revenus sur le site. Nétanyahou s'appuie sur un accord tacite conclu avec l'administration Bush en 2004 qui autorise Israël à élargir les colonies existantes. Obama entend revenir aux principes de la feuille de route, adoptée en 2003 et soutenue par les Américains, qui prévoyait le gel de toute forme de colonisation. Reste à... lire la suite de l'article sur Libération.fr
Source: Liberation via Yahoo News
Concession. Mais sans même attendre l'issue de la rencontre entre Obama et Abbas, durant laquelle le président palestinien devait rappeler qu'il n'y aurait pas de reprise des négociations de paix sans gel des colonies, Nétanyahou défiait Washington en refusant de stopper la construction des colonies existantes, qu'Israël justifie par leur croissance démographique «naturelle». Sa seule concession porte sur les «avant-postes illégaux», ces implantations sauvages érigées sans l'aval des autorités israéliennes. La communauté internationale ne reconnaît aucune colonie juive en territoire occupé.
Ce geste ne saurait suffire à Washington, d'autant que les avant-postes, à peine démantelés, sont aussitôt reconstruits. La semaine dernière, la police israélienne a ainsi détruit quelques mobile-homes abritant une trentaine de colons sur le lieu-dit Maoz Esther, au nord-est de Ramallah.
Une partie des colons sont déjà revenus sur le site. Nétanyahou s'appuie sur un accord tacite conclu avec l'administration Bush en 2004 qui autorise Israël à élargir les colonies existantes. Obama entend revenir aux principes de la feuille de route, adoptée en 2003 et soutenue par les Américains, qui prévoyait le gel de toute forme de colonisation. Reste à... lire la suite de l'article sur Libération.fr
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