Vers 16H00 GMT, le Dow Jones Industrial Average cédait 273,59 points, à 7.502,59 points, et le Nasdaq, à dominante technologique, 52,37 points, à 1.492,83 points.
L'indice Standard & Poor's 500, abandonnait pour sa part 3,45% (28,14 points), à 787,80 points.
La chute du marché reflétait un regain d'inquiétudes des investisseurs alors que "la ligne dure affichée par l'Etat est un peu une surprise" dans le dossier des constructeurs automobiles, selon Patrick O'Hare.
Les investisseurs n'avaient pas réalisé que "tout n'est pas stabilisé" dans le secteur automobile et que des mesures "dures mais nécessaires vont devoir être prises", a observé Art Hogan, de Jefferies.
Le président américain Barack Obama a promis de "ne pas laisser disparaître" l'industrie automobile du pays et a annoncé une série de mesures incitatives pour pousser les consommateurs à acheter de nouvelles voitures.
Mais ses conseillers semblent favorables à des mesures fortes, comme un dépôt de bilan suivi d'une restructuration sous contrôle judiciaire, qui impliquerait de très forte perte pour les porteurs de dette et une dilution des actionnaires existants. Le PDG de GM Rick Wagoner a été contraint à la démission.
Le titre General Motors plongeait de 19,89%, à 2,90 dollars.
Ford, qui n'a pas demandé l'aide de l'Etat et tente de s'en sortir seul, montait de 0,35%, à 2,85 dollars. Chrysler, qui appartient au fonds d'investissement Cerberus, n'est pas coté.
"Cela soulève toutes sortes de questions sur l'intervention directe de l'Etat. Si cela peut (ou pas) sauver la société et jusqu'où l'Etat fera intrusion dans le système de la libre entreprise. Cela va être un véritable test pour le récent rebond du marché", a estimé Al Goldman, de Wachovia Securities.
Les valeurs financières contribuaient par ailleurs à la baisse de l'indice Dow Jones, victimes d'un regain d'inquiétudes après une interview du secrétaire au Trésor Timothy Geithner laissant entendre que certaines banques pourraient avoir besoin d'une assistance supplémentaire.
Tout semblait pourtant "bien se dérouler dans le sauvetage des banques", a souligné M. Hogan.
Le secteur subissait en plus le contre-coup des mauvaises nouvelles venues d'Europe. En Allemagne, l'Etat a entamé la nationalisation de la banque de crédit immobilier Hypo Real Estate (HRE).
Bank of America baissait de 13,10% à 6,38 dollars, JPMorgan Chase de 6,02% à 25,75 dollars et Citigroup de 9,16% à 2,38 dollars.
L'assureur Lincoln National chutait de 37,61% à 6,47 dollars, après avoir retiré une demande d'émission obligataire.
D'une manière plus générale, "le marché est peut-être allé un peu trop vite", après avoir repris environ 20% en trois semaines alors que la saison des résultats de sociétés doit commencer début avril et que tout le monde s'attend à de mauvaises nouvelles, a estimé M. Hogan.
Vendredi, Wall Street avait déjà concédé du terrain, les intervenants choisissant de prendre leurs bénéfices à l'issue d'une semaine de gains importants. Le Dow Jones avait perdu 1,87% et le Nasdaq 2,63%.
Les valeurs industrielles étaient également sous pression, comme le producteur d'aluminium Alcoa (-12,69% à 6,81 dollars) ou le fabricant d'engins de chantier Caterpillar (-9,75% à 27,39 dollars).
Le marché obligataire était mitigé. Le rendement du bon à 10 ans reculait à 2,739% contre 2,761% vendredi soir mais celui à 30 ans remontait à 3,632%, contre 3,618% vendredi.
Source: Yahoo News
L'indice Standard & Poor's 500, abandonnait pour sa part 3,45% (28,14 points), à 787,80 points.
La chute du marché reflétait un regain d'inquiétudes des investisseurs alors que "la ligne dure affichée par l'Etat est un peu une surprise" dans le dossier des constructeurs automobiles, selon Patrick O'Hare.
Les investisseurs n'avaient pas réalisé que "tout n'est pas stabilisé" dans le secteur automobile et que des mesures "dures mais nécessaires vont devoir être prises", a observé Art Hogan, de Jefferies.
Le président américain Barack Obama a promis de "ne pas laisser disparaître" l'industrie automobile du pays et a annoncé une série de mesures incitatives pour pousser les consommateurs à acheter de nouvelles voitures.
Mais ses conseillers semblent favorables à des mesures fortes, comme un dépôt de bilan suivi d'une restructuration sous contrôle judiciaire, qui impliquerait de très forte perte pour les porteurs de dette et une dilution des actionnaires existants. Le PDG de GM Rick Wagoner a été contraint à la démission.
Le titre General Motors plongeait de 19,89%, à 2,90 dollars.
Ford, qui n'a pas demandé l'aide de l'Etat et tente de s'en sortir seul, montait de 0,35%, à 2,85 dollars. Chrysler, qui appartient au fonds d'investissement Cerberus, n'est pas coté.
"Cela soulève toutes sortes de questions sur l'intervention directe de l'Etat. Si cela peut (ou pas) sauver la société et jusqu'où l'Etat fera intrusion dans le système de la libre entreprise. Cela va être un véritable test pour le récent rebond du marché", a estimé Al Goldman, de Wachovia Securities.
Les valeurs financières contribuaient par ailleurs à la baisse de l'indice Dow Jones, victimes d'un regain d'inquiétudes après une interview du secrétaire au Trésor Timothy Geithner laissant entendre que certaines banques pourraient avoir besoin d'une assistance supplémentaire.
Tout semblait pourtant "bien se dérouler dans le sauvetage des banques", a souligné M. Hogan.
Le secteur subissait en plus le contre-coup des mauvaises nouvelles venues d'Europe. En Allemagne, l'Etat a entamé la nationalisation de la banque de crédit immobilier Hypo Real Estate (HRE).
Bank of America baissait de 13,10% à 6,38 dollars, JPMorgan Chase de 6,02% à 25,75 dollars et Citigroup de 9,16% à 2,38 dollars.
L'assureur Lincoln National chutait de 37,61% à 6,47 dollars, après avoir retiré une demande d'émission obligataire.
D'une manière plus générale, "le marché est peut-être allé un peu trop vite", après avoir repris environ 20% en trois semaines alors que la saison des résultats de sociétés doit commencer début avril et que tout le monde s'attend à de mauvaises nouvelles, a estimé M. Hogan.
Vendredi, Wall Street avait déjà concédé du terrain, les intervenants choisissant de prendre leurs bénéfices à l'issue d'une semaine de gains importants. Le Dow Jones avait perdu 1,87% et le Nasdaq 2,63%.
Les valeurs industrielles étaient également sous pression, comme le producteur d'aluminium Alcoa (-12,69% à 6,81 dollars) ou le fabricant d'engins de chantier Caterpillar (-9,75% à 27,39 dollars).
Le marché obligataire était mitigé. Le rendement du bon à 10 ans reculait à 2,739% contre 2,761% vendredi soir mais celui à 30 ans remontait à 3,632%, contre 3,618% vendredi.
Source: Yahoo News