L'élément marquant de la journée a toutefois été la chute de près de 8% de la banque d'investissement Merrill Lynch, après des informations selon lesquelles elle aurait noué des accords avec des "hedge funds" pour retarder l'annonce de lourdes pertes.
L'indice Dow Jones a fini sur un gain de 27,23 points, soit 0,2%, à 13.595,10 après être avoir perdu jusqu'à 120 points en matinée.
Le Standard & Poor's 500 a pris 1,21 point (+0,08%) à 1.509,65. Quant à l'indice composite du Nasdaq, dominé par les valeurs technologiques, il a pris 15,55 points, soit 0,56%, à 2.810,38.
Sur la semaine, le Dow a perdu 1,53% et le S&P 500 1,67% tandis que le Nasdaq affiche une hausse de 0,22%.
Merrill Lynch a perdu jusqu'à 12% en séance, sa baisse la plus forte depuis octobre 1989, avant de finir sur un repli de 7,91%.
"La raison pour laquelle on constate une telle volatilité, c'est que les investisseurs hésitent entre les mauvaises nouvelles de l'immobilier et de la finance d'une part et les bonnes nouvelles des technologiques d'autre part", a commenté Hugh Johnson, directeur des investissements de Johnson Illington Advisors.
"On craint de voir de grandes institutions financières, Citi, Merrill et d'autres, confrontées à des dépréciations très importantes au sein de leurs portefeuilles. Reste à savoir si cela se traduira par une restriction du crédit et, si c'est le cas, ce que cela signifiera pour une économie qui carbure à l'argent et au crédit."
FINANCIERES SANCTIONNEES, TECHNOS EN SOUTIEN
L'indice S&P du secteur financier a cédé 1,64% % sur la séance. Bear Stearns a décroché de 5,35%, Goldman Sachs de 4,42% et Morgan Stanley de 5,84%.
Citigroup, elle aussi soupçonnée de préparer de nouvelles dépréciations, a cédé 2,03%. Le titre reprenait toutefois près de 1% dans les transactions hors séance après la clôture, bénéficiant d'informations de CNBC selon lesquelles la banque réunirait un conseil d'administration en urgence ce week-end.
Les valeurs de la construction ont elles été pénalisées par la révision à la baisse des notes de Standard & Poor's sur cinq grands noms du secteur. L'indice sectoriel Dow Jones a perdu 2,29%.
Ces nouveaux nuages sur deux compartiments de la cote déjà mal en point ont éclipsé la bonne surprise du jour, celle des chiffres mensuels du marché du travail, qui montrent que l'économie américaine a créé 166.000 emplois non-agricoles en octobre, plus de deux fois le chiffre attendu par le marché.
La nouvelle a toutefois alimenté le rebond du Dow Jones en fin de séance en soutenant les grandes valeurs industrielles, comme Caterpillar (+1,98%) et Boeing (+1,2%).
Le pétrolier Chevron a lui cédé 0,63% après ses résultats, en net recul et jugés décevants par les analystes. Egalement en repli après ses trimestriels, International Paper a décroché de 1,72%.
Sur le Nasdaq, Electronic Arts a au contraire gagné 2,93% après avoir dépassé les attentes de Wall Street.
Parmi les poids lourds du Nasdaq, considérés comme préservés des retombées de la crise du crédit, Research In Motion a pris 3,99%, Yahoo 2,95% et Google 1,14%.
Schlumberger, numéro un mondial des services à l'industrie pétrolière, a gagné 2,8%. Le baril de brut léger américain a lui fini en hausse de 2,6% à 95,93 dollars, un record de clôture sur le Nymex.
Les volumes d'échanges sont restés relativement modérés sur le New York Stock Exchange, avec environ 1,72 milliard de titres échangés contre 1,84 milliard en moyenne l'an dernier, mais ils ont atteint 2,72 milliards sur le Nasdaq, à comparer à une moyenne quotidienne 2006 de 2,02 milliards.
Si les grands indices ont fini dans le vert, les valeurs en baisse ont été légèrement plus nombreuses que les titres en hausse.
L'indice Dow Jones a fini sur un gain de 27,23 points, soit 0,2%, à 13.595,10 après être avoir perdu jusqu'à 120 points en matinée.
Le Standard & Poor's 500 a pris 1,21 point (+0,08%) à 1.509,65. Quant à l'indice composite du Nasdaq, dominé par les valeurs technologiques, il a pris 15,55 points, soit 0,56%, à 2.810,38.
Sur la semaine, le Dow a perdu 1,53% et le S&P 500 1,67% tandis que le Nasdaq affiche une hausse de 0,22%.
Merrill Lynch a perdu jusqu'à 12% en séance, sa baisse la plus forte depuis octobre 1989, avant de finir sur un repli de 7,91%.
"La raison pour laquelle on constate une telle volatilité, c'est que les investisseurs hésitent entre les mauvaises nouvelles de l'immobilier et de la finance d'une part et les bonnes nouvelles des technologiques d'autre part", a commenté Hugh Johnson, directeur des investissements de Johnson Illington Advisors.
"On craint de voir de grandes institutions financières, Citi, Merrill et d'autres, confrontées à des dépréciations très importantes au sein de leurs portefeuilles. Reste à savoir si cela se traduira par une restriction du crédit et, si c'est le cas, ce que cela signifiera pour une économie qui carbure à l'argent et au crédit."
FINANCIERES SANCTIONNEES, TECHNOS EN SOUTIEN
L'indice S&P du secteur financier a cédé 1,64% % sur la séance. Bear Stearns a décroché de 5,35%, Goldman Sachs de 4,42% et Morgan Stanley de 5,84%.
Citigroup, elle aussi soupçonnée de préparer de nouvelles dépréciations, a cédé 2,03%. Le titre reprenait toutefois près de 1% dans les transactions hors séance après la clôture, bénéficiant d'informations de CNBC selon lesquelles la banque réunirait un conseil d'administration en urgence ce week-end.
Les valeurs de la construction ont elles été pénalisées par la révision à la baisse des notes de Standard & Poor's sur cinq grands noms du secteur. L'indice sectoriel Dow Jones a perdu 2,29%.
Ces nouveaux nuages sur deux compartiments de la cote déjà mal en point ont éclipsé la bonne surprise du jour, celle des chiffres mensuels du marché du travail, qui montrent que l'économie américaine a créé 166.000 emplois non-agricoles en octobre, plus de deux fois le chiffre attendu par le marché.
La nouvelle a toutefois alimenté le rebond du Dow Jones en fin de séance en soutenant les grandes valeurs industrielles, comme Caterpillar (+1,98%) et Boeing (+1,2%).
Le pétrolier Chevron a lui cédé 0,63% après ses résultats, en net recul et jugés décevants par les analystes. Egalement en repli après ses trimestriels, International Paper a décroché de 1,72%.
Sur le Nasdaq, Electronic Arts a au contraire gagné 2,93% après avoir dépassé les attentes de Wall Street.
Parmi les poids lourds du Nasdaq, considérés comme préservés des retombées de la crise du crédit, Research In Motion a pris 3,99%, Yahoo 2,95% et Google 1,14%.
Schlumberger, numéro un mondial des services à l'industrie pétrolière, a gagné 2,8%. Le baril de brut léger américain a lui fini en hausse de 2,6% à 95,93 dollars, un record de clôture sur le Nymex.
Les volumes d'échanges sont restés relativement modérés sur le New York Stock Exchange, avec environ 1,72 milliard de titres échangés contre 1,84 milliard en moyenne l'an dernier, mais ils ont atteint 2,72 milliards sur le Nasdaq, à comparer à une moyenne quotidienne 2006 de 2,02 milliards.
Si les grands indices ont fini dans le vert, les valeurs en baisse ont été légèrement plus nombreuses que les titres en hausse.