Les scrutins précédents ont été marqués par de nombreuses irrégularités et parfois des affrontements. Le vote de dimanche était un test pour la consolidation de la démocratie dans un pays désormais intégré au sein de l'Otan et qui a signé un accord d'association avec l'Union européenne. En tout cas c'est un premier pas vers une future adhésion.
Hier en fin de journée, à peine la moitié des bulletins avaient été dépouillés, mais les sondages sortis des urnes donnaient l'avantage au Parti démocratique du Premier ministre sortant, Sali Berisha, sur les socialistes (ex-communistes) du maire de Tirana, Edi Rama. Toutefois, avec les petits partis qui sont leurs alliés, les deux blocs de droite et de gauche seraient au coude à coude. Le parti de l'économiste et ancien Premier ministre de gauche Ilir Meta a toutes les chances d'être l'arbitre de la future coalition.
Sur fond de corruption généralisée, les programmes des deux principales forces ne sont guère différents et misent sur l'UE. «Le pays doit se préparer à son avenir européen et cela signifie une profonde transformation des infrastructures, des services pour que le pays soit considéré», a expliqué Sali Berisha, 64 ans. Cardiologue, cet ancien membre du gratin de la nomenklatura est devenu le héraut de la droite, puis le premier président anticommuniste en 1992, avant d'être chassé par la rue en 1997. Il a triomphé à nouveau aux élections de 2005. «Les gens sont las d'une politique clanique et d'une manière de gouverner... lire la suite de l'article sur Libération.fr
Source: Libération via Yahoo News
Hier en fin de journée, à peine la moitié des bulletins avaient été dépouillés, mais les sondages sortis des urnes donnaient l'avantage au Parti démocratique du Premier ministre sortant, Sali Berisha, sur les socialistes (ex-communistes) du maire de Tirana, Edi Rama. Toutefois, avec les petits partis qui sont leurs alliés, les deux blocs de droite et de gauche seraient au coude à coude. Le parti de l'économiste et ancien Premier ministre de gauche Ilir Meta a toutes les chances d'être l'arbitre de la future coalition.
Sur fond de corruption généralisée, les programmes des deux principales forces ne sont guère différents et misent sur l'UE. «Le pays doit se préparer à son avenir européen et cela signifie une profonde transformation des infrastructures, des services pour que le pays soit considéré», a expliqué Sali Berisha, 64 ans. Cardiologue, cet ancien membre du gratin de la nomenklatura est devenu le héraut de la droite, puis le premier président anticommuniste en 1992, avant d'être chassé par la rue en 1997. Il a triomphé à nouveau aux élections de 2005. «Les gens sont las d'une politique clanique et d'une manière de gouverner... lire la suite de l'article sur Libération.fr
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