Une idée est de passer des radars à des système par satellites qui permettraient aux contrôleurs du ciel de suivre la progression d'un avion au-dessus de l'océan: actuellement les avions ne peuvent être suivis que sur 320 kilomètres au-delà des côtes.
Un autre point concerne la détection des boîtes noires dans l'océan. Une idée évoquée dans les milieux de l'aviation serait de les équiper d'un dispositif permettant la transmission de données pour aider les responsables du trafic aérien à localiser les boîtiers ainsi que l'épave de l'appareil.
"La boîte noire pourrait être configurée pour envoyer un message immédiat sur les paramètres de l'avion", de la même manière que le vol AF447 a transmis une série de messages automatiques détaillant des problèmes techniques de l'appareil, explique Michael Boyd, un expert du transport aérien basé à Boulder (Colorado).
Les boîtes noires devraient fournir de précieuses informations sur les causes de l'accident, mais encore faut-il les retrouver alors que la zone de recherches couvre une vaste région de montagnes sous-marines. Selon M. Boyd, elles pourraient être configurées pour émettre automatiquement des messages toutes les dix minutes. "Je pense que nous allons aller dans cette direction maintenant."
Reste que cette nouvelle technologie pourrait rester dans les cartons à cause de son coût, de la rareté des crashes d'avions de ligne dans les océans et de la culture du secteur de l'aviation. Aucune "nécessité impérieuse" de changer les boîtes noires ne s'est fait sentir jusqu'ici, car les cas où elles n'ont pas été retrouvées restent l'exception, précise M. Boyd.
Depuis la disparition de l'Airbus d'Air France, certains ont appelé les Etats-Unis et d'autres pays à accélérer le pas en vue de créer des réseaux GPS qui permettraient de localiser les avions au-dessus de l'océan, lorsqu'ils sont hors de portée des radars. Près de 70% de l'espace aérien mondial n'est pas surveillé par les radars, une technologie qui devrait encore perdurer pendant au moins une décennie.
Si des pays d'Asie et d'Europe s'orientent vers des systèmes par satellites, qui réduiraient les temps de vol et la consommation de kérosène en aidant le pilote à prendre la route la plus directe, leur coût reste un obstacle majeur.
Aux Etats-Unis, cette technologie fait déjà l'objet de tests, mais elle connaît des difficultés de financement et fait l'objet de disputes sur des aspects techniques. Sa mise en place effective, estimée à 35 milliards de dollars (25 milliards d'euros), n'est pas à l'ordre du jour. Certains éléments de ces systèmes par GPS existent déjà, mais leur utilisation demeure marginale.
L'Airbus A330 est considéré comme un des avions de ligne les plus sûrs au monde, et certains experts estiment que l'accident est peut-être dû à un déchaînement exceptionnel des forces de la nature auquel aucun appareil n'aurait pu résister.
L'avion a disparu dans une région où se produisent certains des plus violents orages de la planète. Les vents des hémisphères nord et sud s'y rencontrent dans la "Zone de convergence intertropicale", engendrant des orages pouvant éclater à de hautes altitudes.
La solution pour éviter une nouvelle catastrophe de ce type pourrait-elle être de ne pas faire voler d'avions dans cette région à certains moments de l'année? "Ce n'est pas possible", estime Chris Yates, de la revue spécialisée "Jane's", qui évoque des raisons économiques.
D'autres avions ont volé dans cette zone en même temps que le vol AF447, souligne M. Boyd. "Je pense que cette situation est très similaire aux vagues scélérates", ajoute-t-il, en référence à ces vagues monstrueuses, qui, surgissant de nulle part dans l'océan, sont capables d'envoyer des navires par le fond.
Source: Associated Presse via Yahoo News
Un autre point concerne la détection des boîtes noires dans l'océan. Une idée évoquée dans les milieux de l'aviation serait de les équiper d'un dispositif permettant la transmission de données pour aider les responsables du trafic aérien à localiser les boîtiers ainsi que l'épave de l'appareil.
"La boîte noire pourrait être configurée pour envoyer un message immédiat sur les paramètres de l'avion", de la même manière que le vol AF447 a transmis une série de messages automatiques détaillant des problèmes techniques de l'appareil, explique Michael Boyd, un expert du transport aérien basé à Boulder (Colorado).
Les boîtes noires devraient fournir de précieuses informations sur les causes de l'accident, mais encore faut-il les retrouver alors que la zone de recherches couvre une vaste région de montagnes sous-marines. Selon M. Boyd, elles pourraient être configurées pour émettre automatiquement des messages toutes les dix minutes. "Je pense que nous allons aller dans cette direction maintenant."
Reste que cette nouvelle technologie pourrait rester dans les cartons à cause de son coût, de la rareté des crashes d'avions de ligne dans les océans et de la culture du secteur de l'aviation. Aucune "nécessité impérieuse" de changer les boîtes noires ne s'est fait sentir jusqu'ici, car les cas où elles n'ont pas été retrouvées restent l'exception, précise M. Boyd.
Depuis la disparition de l'Airbus d'Air France, certains ont appelé les Etats-Unis et d'autres pays à accélérer le pas en vue de créer des réseaux GPS qui permettraient de localiser les avions au-dessus de l'océan, lorsqu'ils sont hors de portée des radars. Près de 70% de l'espace aérien mondial n'est pas surveillé par les radars, une technologie qui devrait encore perdurer pendant au moins une décennie.
Si des pays d'Asie et d'Europe s'orientent vers des systèmes par satellites, qui réduiraient les temps de vol et la consommation de kérosène en aidant le pilote à prendre la route la plus directe, leur coût reste un obstacle majeur.
Aux Etats-Unis, cette technologie fait déjà l'objet de tests, mais elle connaît des difficultés de financement et fait l'objet de disputes sur des aspects techniques. Sa mise en place effective, estimée à 35 milliards de dollars (25 milliards d'euros), n'est pas à l'ordre du jour. Certains éléments de ces systèmes par GPS existent déjà, mais leur utilisation demeure marginale.
L'Airbus A330 est considéré comme un des avions de ligne les plus sûrs au monde, et certains experts estiment que l'accident est peut-être dû à un déchaînement exceptionnel des forces de la nature auquel aucun appareil n'aurait pu résister.
L'avion a disparu dans une région où se produisent certains des plus violents orages de la planète. Les vents des hémisphères nord et sud s'y rencontrent dans la "Zone de convergence intertropicale", engendrant des orages pouvant éclater à de hautes altitudes.
La solution pour éviter une nouvelle catastrophe de ce type pourrait-elle être de ne pas faire voler d'avions dans cette région à certains moments de l'année? "Ce n'est pas possible", estime Chris Yates, de la revue spécialisée "Jane's", qui évoque des raisons économiques.
D'autres avions ont volé dans cette zone en même temps que le vol AF447, souligne M. Boyd. "Je pense que cette situation est très similaire aux vagues scélérates", ajoute-t-il, en référence à ces vagues monstrueuses, qui, surgissant de nulle part dans l'océan, sont capables d'envoyer des navires par le fond.
Source: Associated Presse via Yahoo News
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