La voile est un sport qui a certaine règle. Cet article vous permettra de mieux apprécier le live qui vous sera proposer gratuitement du 4 au 9 décembre 2017.
Vous saurez presque tout sur la voile et comment se pratique globalement ce sport en lisant notre article. On ne parle pas encore stratégie et comment gagner une course, cependant les bases sont là.
Que signifie le terme « barrer » en navigation sur la mer ?
L'utilisation de la barre est utile pour :
- Faire virer un voilier.
- La distribution du poids de l'équipage.
La dérive entre aussi en jeu et influence également la direction. Comme un bateau tourne dans la direction opposée de celle de la gîte, le sportif peut déplacer son poids à l'intérieur du bateau et laisser celui-ci gîter sous le vent. Le voilier tournera ainsi au vent. Si l'on déplace son poids vers l'extérieur du bateau ou si l'on choque les voiles parce que l'on est déjà au rappel, le bateau tournera sous le vent.
Comment maintenir le cap ?
De nombreux détails sont à avoir en tête lorsque l'on pratique la voile. En l’occurrence, il ne faut jamais oublier de bien garder le cap et de vérifier régulièrement la présence d'autres embarcations ou d'obstacles qui pourraient se trouver sur la route. La plupart des navigateurs prennent un repère (un amer) sur terre ou sur l'eau pour s'aider à barrer droit. L'idéal est d'essayer de naviguer en regardant devant le bateau plutôt que d'observer la barre ou l'écoute de grand-voile lorsqu'on les ajuste.
Savoir s'arrêter aux commandes d'un voilier ?
Les débutants oublient parfois de recentrer la barre après avoir viré. Attention, le bateau continuera à tourner aussi longtemps que la barre sera poussée ou tirée par rapport à l'axe central.
Apprendre à barrer ?
- Tandis que le bateau pointe vent de travers et que les 2 voiles sont choquées au maximum, lâchez la barre et bordez rapidement l'écoute de grand-voile. Le bateau commencera à virer vers le vent.
- Remettre le bateau vent de travers comme précédemment. Bordez l'écoute de foc tout en laissant aller la barre. Le bateau virera dos au vent.
- Essayer de barrer vent de travers avec les deux voiles bien balancées puis, tout en tenant légèrement la barre, mettez-vous au rappel pour faire pencher le bateau vers vous. A mesure que le voilier donne de la bande vers vous, il va également virer dos au vent.
- Expérimenter aussi de le faire gîter sous le vent en déplaçant votre poids à l'intérieur du bateau. Laissez la barre bouger librement : le bateau va tourner immédiatement vers le vent.
On décrit souvent la direction que suit un bateau selon son angle par rapport au vent.
Les différents angles sont appelés « allures ».
Pour chaque allure, les voiles, la position de la dérive et la position du coéquipier doivent être bien ajustées afin de naviguer dans les meilleures conditions.
A chaque allure, sauf vent arrière, le sportif peut naviguer dans 2 directions différentes.
Afin de différencier les deux, on indique sur quelle « amure » se trouve le bateau. « Amure » a plusieurs sens en voile, mais ici, il décrit la position du vent et la grand-voile par rapport au bateau. Si ce dernier est à bâbord amures, le vent souffle sur le côté bâbord et la bôme pointe à tribord. A tribord amures, le vent souffle sur le côté tribord et la bôme pointe à bâbord.
Vent réel et vent apparent ?
La direction du vent est plus compliquée qu'il n'y paraît. Le vent qui agit sur un voilier est une combinaison de vent réel, soit le vent que l'on sent lorsqu'on se tient debout et immobile au bord de l'eau ou celui que l'on perçoit en regardant un drapeau qui flotte, et du vent que produit le mouvement du bateau. Cette combinaison, appelée « vent apparent » est indiquée par un drapeau de tête de mât ou un indicateur de direction du vent. Les allures sont habituellement définies par rapport à la direction du vent réel.
De quelle manière naviguer au large ?
Les allures les plus accessibles pour débuter sont les allures au largue :
- Grand largue
- Vent de travers
- Près bon plein
Ces 3 allures peuvent être bâbord amures ou tribord amures, c'est-à-dire que le vent peut souffler à bâbord ou à tribord.
Les allures au largue sont agréables. En effet, elles ne nécessitent pas de barrer ou de régler les voiles avec autant de précision que lorsqu'on navigue au près ou vent arrière. Ces allures sont aussi les plus rapides.
A moins que les vents ne soient faibles, vous devez vous mettre au rappel car la force du gîte sera importante.
Les 5 éléments essentiels pour naviguer au largue ?
- Réglage de la voile : au grand largue, les voiles doivent être sorties aux trois quarts ; au vent de travers, les voiles sont sorties de moitié ; au près bon plein, elles sont sorties au quart.
- Paramétrer la dérive : au grand largue, la dérive est descendue d'un quart ; au vent de travers, la dérive est à moitié immergée ; au près bon plein, elle est descendue aux trois quarts.
- Équilibrer le bateau : le barreur et son équipier s'assoient sur le côté au vent et se penchent vers l'extérieur suivant la force du vent.
- Régler le bateau : s’asseoir l'un près de l'autre au centre du bateau. Se déplacer légèrement vers l'arrière si les vents sont forts.
- Direction : pour être au grand largue, barrer à 120° par rapport au vent ; pour être vent de travers, le vent doit souffler directement sur le côté du bateau à un angle de 90° ; pour être près bon plein, barrer à 65° par rapport au vent.
Les façons de naviguer au près ?
Régler les voiles selon le cap ou la direction du vent en choquant les écoutes jusqu'à ce que le guindant commence à battre.
Les penons sur le guindant du foc vous aideront à régler la voile correctement. Les penons au vent et sous le vent doivent flotter vers l'arrière le long de la voile.
Pour ajuster la grand-voile, surveiller les battements au niveau du guindant plutôt que d'observer les penons car le mouvement de ces derniers sur le guindant de la grand-voile est déformé par la présence du mât devant la voile.
Afin que le voilier avance à sa vitesse maximale, vous devez régler les voiles presque continuellement. Pour contrebalancer une force de gîte excessive, choquer l'écoute de grand-voile pour que du vent s'écoule de la grand-voile. Au cas où le vent est très fort, vous aurez sans doute à choquer également l'écoute du foc pour laisser s'écouler le vent sur le foc.
Remonter le vent = Naviguer au près
Lorsque le voilier remonte au vent, on dit qu'il navigue au près, une allure difficile à tenir : il s'agit de louvoyer (tirer les bords) et barrer à la limite de la zone du vent debout. On peut naviguer au près bâbord amures ou tribord amures.
Cette allure est difficile à tenir pour les débutants.
Il s'agit de naviguer aussi près que possible du vent sans perdre de vitesse à cause d'une navigation trop près du vent (« serrer »). On doit également éviter de se diriger dans l'autre direction et de perdre du terrain au vent en étant trop loin du vent.
Les cinq éléments essentiels pour naviguer au près :
1. Réglage de la voile : Border les voiles aussi serrées, en maintenant la bôme aussi près que possible de l'axe central du bateau.
2. Dérive : A cette allure, l'effet de dérive est à son maximum et il faut descendre complètement la dérive pour éviter de se déplacer en crabe.
3. Équilibre du bateau : S’asseoir ensemble et essayez de maintenir le bateau de niveau sur sa longueur en vous déplaçant légèrement vers l'étrave par vents faibles et vers l'arrière du bateau par vents forts.
4. Direction : Essayer de demeurer à la limite de la zone du vent debout en lofant et en abattant constamment, mais prendre garde de ne pas trop virer, faire vos réglages en douceur.
Jusqu'à quel point peut-on gîter ?
Les dériveurs devraient être maintenus droits et la majorité des quillards ne devraient pas gîter de plus de 20°. Sur les bateaux de course, tous les membres de l'équipage s'assoient sur le liston vers l'extérieur du bateau lorsque celui-ci navigue au près de manière que leur poids empêche une gîte excessive.
Comment naviguer vent arrière ?
Pour manœuvrer si vous êtes au rappel et qu'il y a une rafale de vent, choquez l'écoute de grand-voile et bordez-la lorsque la rafale est passée. Être attentif aux changements de direction du vent, pour essayer de rester à la limite de la zone de vent debout. S'exercer à naviguer au près en vous servant des penons du foc. Si l'on navigue sur un solitaire équipé d'une seule voile, se servir des penons de celle-ci. Ne pas oublier que les mouvements seront déformés à cause du mât.
Pour un réglage optimal de la voile, maintenir le flottement des penons vers l'arrière. Vous pouvez laisser les penons au vent s'élever parfois, mais il ne faut pas laisser monter ceux sous le vent : ils indiqueraient que vous naviguez trop loin du vent.
L'angle par rapport au vent auquel on peut naviguer varie selon les bateaux. Les fins bateaux de course peuvent naviguer plus au près que les larges croiseurs. Malgré tout, peu importe le bateau, il est important de conserver la vitesse élevée et d'éviter de trop « serrer ».
Quant on navigue vent arrière, on reçoit le vent dans le sens de la marche. On est poussé par le vent. C'est une allure qui peut être aussi bien bâbord que tribord amures. Lorsqu'on est vent arrière, les voiles sont choquées immédiatement et la bôme est maintenue à l'écart du hauban sous le vent.
Dans un solitaire, muni d'un mât non haubané, la bôme peut être choquée à 90° par rapport à l'axe central ou même plus lorsque le barreur sait naviguer vent arrière. Dans un voilier à 2 voiles, si le barreur est capable de diriger le bateau directement sous le vent sans dévier de sa route, le foc est bordé du côté opposé à la grand-voile (voiles mises en ciseaux), de façon à offrir une plus grande surface de voilure et à augmenter la vitesse. Si le bateau est équipé d'un spi, celui-ci peut être hissé.
Variation sur vent arrière ?
Barrer un voilier ou un dériveur vent arrière est délicat. C'est une allure qui peut être dangereuse parce que le bateau a tendance à enfourner dans les vagues. Lorsque vous serez à l'aise pour barrer avec précision, vous pourrez naviguer plein vent arrière (doit directement dos au vent) avec le foc mis en ciseaux ou avec un spi lancé.
Les 5 éléments essentiels de la navigation vent arrière ?
- Réglage de la voile : Choquer l'écoute de grand-voile jusqu'à ce que la bôme soit juste un peu à l'écart du hauban sous le vent. Établir le foc en l'écartant de l'axe du bateau sur le côté opposé à la bôme.
- Dérive : Comme l'effet de dérive est nul, seule l'extrémité de la dérive ou de la dérive sabre sera immergée, servant de pivot autour duquel le bateau virera.
- Équilibre du bateau : Comme il n'y a pas de force de gîte à contrebalancer, les 2 membres de l'équipage doivent s’asseoir sur des côtés opposés du bateau. Sur un solitaire, s’asseoir près du centre.
- Réglage du bateau : Essayer de maintenir le bateau de niveau sur sa longueur. Se déplacer légèrement vers l'arrière si nécessaire afin d'éviter que l'étrave n'embarque.
- Direction : Être vigilant afin d'éviter d'empanner.
Manœuvrer par vent arrière
Par vents légers, la navigation vent arrière est assez simple, mais par vents moyens ou forts, la manœuvre peut être délicate si le bateau roule d'un côté à l'autre.
Se tenir prêt à déplacer rapidement votre poids intérieur-extérieur du bateau pour contrebalancer le roulis car le voilier a tendance à enfourner dans les vagues.
Quand ils roulent, les bateaux ont tendance à dévier de leur route ; il devient périlleux de barrer avec précision. Si le bateau est très fin, immerger la dérive ou la dérive sabre au quart peut être utile. Par vents forts, il est plus rapide de naviguer au grand largue en louvoyant et en empannant.
Que signifie Lofer ?
Lorsque le barreur décide de lofer, il pousse la barre du côté d'où vient le vent, c'est-à-dire du côté opposé à la voile. On se rapproche alors de l'axe du vent.
Pour s'entraîner à ce mode opératoire, partez de vent de travers, l'allure la plus facile, puis en virant au vent. Tenter de changer de direction en douceur, en déplaçant le gouvernail calmement et en veillant que les voiles, la distribution du poids de l'équipage et la position de la dérive soient ajustées de manière coordonnée pendant que le bateau vire.