Inaugurée hier soir, au cœur de la semaine parisienne de présentation des collections, l'exposition donne à voir les plus belles femmes du monde sous l'œil des plus grands photographes, de David Bailey à Steven Meisel en passant par Sabine Weiss, Patrick Demarchelier, Irvin Penn et Helmut Newton.
Ce mois d'octobre, les passants peuvent admirer gratuitement, sur de grands panneaux installés entre les arbres, des mannequins mais aussi des personnalités et des actrices comme Catherine Deneuve - 16 "une" de Vogue à elle seule -, Vanessa Paradis méconnaissable en bonnet de bain rouge ou Caroline de Monaco vue par Andy Warhol.
On y croise de rares hommes comme Alfred Hitchcock, des dessins d'artistes comme Marc Chagall, une femme des années 1950 impeccable en fourreau noir et étole en renard, une rose à la main. Une autre des années 1990 en costume lamé vert photographiée par Jean-Baptiste Mondino.
"Ce parcours photographique est un vrai parcours sur la société et l'évolution des femmes", a dit à Reuters Xavier Romatet, président du groupe Condé Nast France, qui édite Vogue.
Né en 1892 aux Etats-Unis, Vogue est arrivé en France en 1920. La version française est aujourd'hui vendue à environ 150.000 numéros chaque mois et lue par 1,2 million de personnes.
Patrick Demarchelier raconte avoir mis 15 ans avant d'entrer à Vogue, pour qui il continue de beaucoup travailler.
"Vogue c'est le summum en matière de mode", dit le photographe, auteur d'une "une" exposée montrant le mannequin Linda Evangelista se remaquillant devant un miroir.
Pour Carine Roitfeld, rédactrice en chef de Vogue Paris, une bonne couverture "c'est celle que je garde sur ma table, qui reste précieuse et que j'aime regarder, qu'elle ait bien vendu ou pas".
Elle donne pour exemple une "une" de 1973 montant une Brigitte Bardot échevelée, alors sur le point de quitter le show business. "Elle est superbe! Brigitte Bardot aujourd'hui ce serait un top model, elle ferait toutes les couvertures. Elle n'est pas du tout démodée, tout le monde s'inspire d'elle".
Plus d'un siècle après sa naissance, Vogue reste la référence mondiale en matière de style, comme l'ont montré les succès du film "Le Diable s'habille en Prada" ou du documentaire "The September Issue", actuellement en salle, sur la rédaction américaine du magazine.
"Vogue, c'est un modèle pour nous, c'est toujours impressionnant", note Marine Jolly, lycéenne de 18 ans venue voir l'exposition des Champs-Elysées avec une amie.
"La mode, c'est l'image de soi qu'on donne aux autres, et qu'on reçoit aussi", commente Andrée Galzy, une passante impeccable en manteau rouge, écharpe jaune et chevelure feu.
Les gens de Vogue voient aussi dans cette exposition haute en élégance et en poésie une fenêtre pour s'échapper du quotidien.
"Notre mission face à cette crise c'est de redonner un peu de glamour, un peu de fantaisie et d'envie dans un monde qui est un peu morose", souligne Delphine Royant, éditrice de Vogue.
Le 10 septembre, les éditions internationales ont organisé une "nuit de la mode" dans 13 villes du monde pour inviter les clientes à retrouver le goût du shopping.
A Paris, 20.000 personnes, selon les organisateurs, sont allées dans les boutiques du "triangle d'or" formé par les avenues Montaigne et George V et la rue François Ier.
Source: Reuters via Yahoo News
Ce mois d'octobre, les passants peuvent admirer gratuitement, sur de grands panneaux installés entre les arbres, des mannequins mais aussi des personnalités et des actrices comme Catherine Deneuve - 16 "une" de Vogue à elle seule -, Vanessa Paradis méconnaissable en bonnet de bain rouge ou Caroline de Monaco vue par Andy Warhol.
On y croise de rares hommes comme Alfred Hitchcock, des dessins d'artistes comme Marc Chagall, une femme des années 1950 impeccable en fourreau noir et étole en renard, une rose à la main. Une autre des années 1990 en costume lamé vert photographiée par Jean-Baptiste Mondino.
"Ce parcours photographique est un vrai parcours sur la société et l'évolution des femmes", a dit à Reuters Xavier Romatet, président du groupe Condé Nast France, qui édite Vogue.
Né en 1892 aux Etats-Unis, Vogue est arrivé en France en 1920. La version française est aujourd'hui vendue à environ 150.000 numéros chaque mois et lue par 1,2 million de personnes.
Patrick Demarchelier raconte avoir mis 15 ans avant d'entrer à Vogue, pour qui il continue de beaucoup travailler.
"Vogue c'est le summum en matière de mode", dit le photographe, auteur d'une "une" exposée montrant le mannequin Linda Evangelista se remaquillant devant un miroir.
Pour Carine Roitfeld, rédactrice en chef de Vogue Paris, une bonne couverture "c'est celle que je garde sur ma table, qui reste précieuse et que j'aime regarder, qu'elle ait bien vendu ou pas".
Elle donne pour exemple une "une" de 1973 montant une Brigitte Bardot échevelée, alors sur le point de quitter le show business. "Elle est superbe! Brigitte Bardot aujourd'hui ce serait un top model, elle ferait toutes les couvertures. Elle n'est pas du tout démodée, tout le monde s'inspire d'elle".
Plus d'un siècle après sa naissance, Vogue reste la référence mondiale en matière de style, comme l'ont montré les succès du film "Le Diable s'habille en Prada" ou du documentaire "The September Issue", actuellement en salle, sur la rédaction américaine du magazine.
"Vogue, c'est un modèle pour nous, c'est toujours impressionnant", note Marine Jolly, lycéenne de 18 ans venue voir l'exposition des Champs-Elysées avec une amie.
"La mode, c'est l'image de soi qu'on donne aux autres, et qu'on reçoit aussi", commente Andrée Galzy, une passante impeccable en manteau rouge, écharpe jaune et chevelure feu.
Les gens de Vogue voient aussi dans cette exposition haute en élégance et en poésie une fenêtre pour s'échapper du quotidien.
"Notre mission face à cette crise c'est de redonner un peu de glamour, un peu de fantaisie et d'envie dans un monde qui est un peu morose", souligne Delphine Royant, éditrice de Vogue.
Le 10 septembre, les éditions internationales ont organisé une "nuit de la mode" dans 13 villes du monde pour inviter les clientes à retrouver le goût du shopping.
A Paris, 20.000 personnes, selon les organisateurs, sont allées dans les boutiques du "triangle d'or" formé par les avenues Montaigne et George V et la rue François Ier.
Source: Reuters via Yahoo News
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