"Ces dix-huit prochains mois seront une période critique", a-t-il déclaré devant les soldats de Camp Victory, dans les faubourgs de la capitale, évoquant la date butoir d'août 2010 qu'il a fixée pour le rapatriement des unités de combat.
"Vous jouerez un rôle essentiel pour nous permettre de garantir la stabilité de l'Irak, pour faire en sorte qu'il ne devienne pas un havre pour terroristes afin que nous puissions commencer à ramener nos gars à la maison", a-t-il ajouté.
Le président des Etats-Unis, arrivé à Bagdad en provenance de Turquie, s'était auparavant entretenu avec le général Ray Odierno, commandant du contingent américain en Irak, qui l'a assuré de la poursuite du recul de l'insécurité, malgré les attentats des derniers jours.
La veille de l'arrivée d'Obama, une série d'attentats coordonnés a fait 37 morts à Bagdad. Mardi, une voiture piégée à encore coûté la vie à neuf personnes dans le quartier chiite de Khadimiya, dans le nord-ouest de la capitale.
Le nouveau locataire de la Maison blanche, commandant en chef des armées, s'est donc attaché à rassurer un corps expéditionnaire soucieux de préserver ses acquis en terme de sécurité et qui craint d'être relégué au second plan avec la baisse des effectifs.
De 140.000 hommes à l'heure actuelle, le contingent américain en Irak doit être ramené d'ici août 2010 à entre 35.000 et 50.000 militaires, chargés pour l'essentiel de former l'armée irakienne. Leur départ est prévu fin 2011.
Cette baisse devrait permettre de renforcer le dispositif militaire en Afghanistan, devenu la priorité de Washington. Malgré ce revirement stratégique, c'est bien Bagdad et non Kaboul que le président des Etats-Unis a choisi pour accomplir sa première visite sur un théâtre d'opération militaire.
Outre ses entretiens avec l'état-major américain, Barack Obama devait rencontrer le Premier ministre irakien Nouri al Maliki et le président Djalal Talabani.
Signe de la fragilité de la situation, l'administration a exclu tout déplacement par la route et la météo n'a pas permis aux hélicoptères de décoller. Maliki s'est donc rendu à Camp Victory pour y rencontrer son hôte.
Barack Obama s'est montré plus exigeant que son prédécesseur à l'égard des autorités irakiennes, insistant sur leur responsabilité dans le maintien de l'ordre.
Se félicitant des progrès accomplis, il a cependant estimé que beaucoup restait à faire pour que les responsables politiques parviennent à des solutions "justes et équitables".
"Ils devront surmonter leurs divergences par des moyens constitutionnels et légaux", a ajouté Barack Obama.
Les élections provinciales de janvier se sont déroulées sans incidents majeurs, mais l'approche des échéances nationales prévues cette année ne manquera pas d'exacerber les tensions.
Source: Yahoo News
"Vous jouerez un rôle essentiel pour nous permettre de garantir la stabilité de l'Irak, pour faire en sorte qu'il ne devienne pas un havre pour terroristes afin que nous puissions commencer à ramener nos gars à la maison", a-t-il ajouté.
Le président des Etats-Unis, arrivé à Bagdad en provenance de Turquie, s'était auparavant entretenu avec le général Ray Odierno, commandant du contingent américain en Irak, qui l'a assuré de la poursuite du recul de l'insécurité, malgré les attentats des derniers jours.
La veille de l'arrivée d'Obama, une série d'attentats coordonnés a fait 37 morts à Bagdad. Mardi, une voiture piégée à encore coûté la vie à neuf personnes dans le quartier chiite de Khadimiya, dans le nord-ouest de la capitale.
Le nouveau locataire de la Maison blanche, commandant en chef des armées, s'est donc attaché à rassurer un corps expéditionnaire soucieux de préserver ses acquis en terme de sécurité et qui craint d'être relégué au second plan avec la baisse des effectifs.
De 140.000 hommes à l'heure actuelle, le contingent américain en Irak doit être ramené d'ici août 2010 à entre 35.000 et 50.000 militaires, chargés pour l'essentiel de former l'armée irakienne. Leur départ est prévu fin 2011.
Cette baisse devrait permettre de renforcer le dispositif militaire en Afghanistan, devenu la priorité de Washington. Malgré ce revirement stratégique, c'est bien Bagdad et non Kaboul que le président des Etats-Unis a choisi pour accomplir sa première visite sur un théâtre d'opération militaire.
Outre ses entretiens avec l'état-major américain, Barack Obama devait rencontrer le Premier ministre irakien Nouri al Maliki et le président Djalal Talabani.
Signe de la fragilité de la situation, l'administration a exclu tout déplacement par la route et la météo n'a pas permis aux hélicoptères de décoller. Maliki s'est donc rendu à Camp Victory pour y rencontrer son hôte.
Barack Obama s'est montré plus exigeant que son prédécesseur à l'égard des autorités irakiennes, insistant sur leur responsabilité dans le maintien de l'ordre.
Se félicitant des progrès accomplis, il a cependant estimé que beaucoup restait à faire pour que les responsables politiques parviennent à des solutions "justes et équitables".
"Ils devront surmonter leurs divergences par des moyens constitutionnels et légaux", a ajouté Barack Obama.
Les élections provinciales de janvier se sont déroulées sans incidents majeurs, mais l'approche des échéances nationales prévues cette année ne manquera pas d'exacerber les tensions.
Source: Yahoo News
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