Jeudi, l'Union des musulmans de Grèce a affirmé que lors d'un contrôle de police dans un café appartenant à des Syriens, un policier avait pris le Coran d'un client et l'avait déchiré et piétiné. Les autorités ont ouvert une enquête sur l'incident.
Environ 1.500 musulmans, portant des banderoles "Ne touchez pas aux immigrés", ont défilé dans les rues d'Athènes en scandant "Allah est grand".
"Ils ont commencé à lancer des pierres et des bâtons aux policiers qui gardaient le parlement et les forces de l'ordre ont riposté avec des gaz lacrymogènes et des grenades assourdissantes", a déclaré un responsable de la police.
Les manifestants ont descellé des pavés, brisé une dizaine de vitrines et endommagé plusieurs véhicules, dont certains ont été retournés. Des arrêts de bus et des feux de circulation ont été détruits, tandis que des touristes paniqués se précipitaient vers leurs hôtels autour de la pace Syndagma.
La police a indiqué avoir arrêté 46 personnes. Sept manifestants et sept policiers ont en outre été blessés lors des affrontements qui les ont opposés.
Environ 75 véhicules ont été détruits, ainsi que cinq boutiques et une agence bancaire, a précisé la police.
Il s'agissait de la deuxième manifestation liée à cette destruction présumée d'un Coran. Jeudi, un millier de personnes, dont de nombreux Syriens, Pakistanais et Afghans, avaient convergé vers la place Omonia où des vitrines et des voitures ont été vandalisées.
"Nous voulons vivre ici dans la paix, nous ne voulons pas faire d'ennuis mais nous demandons que le policier soit sanctionné", a déclaré un clandestin égyptien âgé de 30 ans.
L'Union des musulmans a annoncé avoir déposé une plainte contre cet agent de police non identifié.
"La police nous a dit qu'elle avait besoin de plus de temps pour son enquête interne, alors nous avons pris les devants et déposé une plainte", a déclaré le président de l'organisation, Naïm Elghandour.
Le ministre adjoint chargé de la Sécurité publique, Christos Markogiannakis, a estimé que l'incident était isolé et ne justifiait pas l'éruption de violences observée.
"Nous appelons les migrants économiques qui vivent en Grèce à respect la loi et soulignons que l'Etat ne tolèrera pas des comportements aussi extrêmes", a-t-il dit dans un communiqué.
Les associations de protection des clandestins dénoncent l'inaction des autorités pour protéger cette population. Le 9 mai, des militants d'extrême droite avaient attaqué dans la capitale des clandestins, dont trois ont été hospitalisés.
Source: Reuters via Yahoo News
Environ 1.500 musulmans, portant des banderoles "Ne touchez pas aux immigrés", ont défilé dans les rues d'Athènes en scandant "Allah est grand".
"Ils ont commencé à lancer des pierres et des bâtons aux policiers qui gardaient le parlement et les forces de l'ordre ont riposté avec des gaz lacrymogènes et des grenades assourdissantes", a déclaré un responsable de la police.
Les manifestants ont descellé des pavés, brisé une dizaine de vitrines et endommagé plusieurs véhicules, dont certains ont été retournés. Des arrêts de bus et des feux de circulation ont été détruits, tandis que des touristes paniqués se précipitaient vers leurs hôtels autour de la pace Syndagma.
La police a indiqué avoir arrêté 46 personnes. Sept manifestants et sept policiers ont en outre été blessés lors des affrontements qui les ont opposés.
Environ 75 véhicules ont été détruits, ainsi que cinq boutiques et une agence bancaire, a précisé la police.
Il s'agissait de la deuxième manifestation liée à cette destruction présumée d'un Coran. Jeudi, un millier de personnes, dont de nombreux Syriens, Pakistanais et Afghans, avaient convergé vers la place Omonia où des vitrines et des voitures ont été vandalisées.
"Nous voulons vivre ici dans la paix, nous ne voulons pas faire d'ennuis mais nous demandons que le policier soit sanctionné", a déclaré un clandestin égyptien âgé de 30 ans.
L'Union des musulmans a annoncé avoir déposé une plainte contre cet agent de police non identifié.
"La police nous a dit qu'elle avait besoin de plus de temps pour son enquête interne, alors nous avons pris les devants et déposé une plainte", a déclaré le président de l'organisation, Naïm Elghandour.
Le ministre adjoint chargé de la Sécurité publique, Christos Markogiannakis, a estimé que l'incident était isolé et ne justifiait pas l'éruption de violences observée.
"Nous appelons les migrants économiques qui vivent en Grèce à respect la loi et soulignons que l'Etat ne tolèrera pas des comportements aussi extrêmes", a-t-il dit dans un communiqué.
Les associations de protection des clandestins dénoncent l'inaction des autorités pour protéger cette population. Le 9 mai, des militants d'extrême droite avaient attaqué dans la capitale des clandestins, dont trois ont été hospitalisés.
Source: Reuters via Yahoo News
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