Les attaques nocturnes ont été menées dans la nuit de samedi à dimanche contre trois villages de l'ethnie berom, au sud de Jos, par des pasteurs de l'ethnie fulanie, généralement des nomades, d'après des villageois, des militants pour les droits de l'homme et des sources gouvernementales.
'ILS LES ONT DÉCOUPÉS À COUPS DE MACHETTE'
Sur RFI, le responsable de la Ligue des droits de l'homme à Jos raconte comment, en pleine nuit, des tirs ont retenti dans les villages, incitant les habitants à sortir de leurs maisons. 'Les assaillants qui étaient de l'ethnie fulanie leur ont tiré dessus et les ont découpés à coups de machette. Beaucoup de femmes, d'enfants et même de bébés ont été massacrés ainsi', raconte Shamaki Gad Peter.
Dimanche soir, le président par intérim du Nigeria, Goodluck Jonathan, a placé 'toutes les forces de sécurité du Plateau et des Etats voisins en alerte maximale afin d'empêcher que ce dernier conflit ne déborde'. La région de Jos est régulièrement secouée par des flambées de violences religieuses ou ethniques. En janvier, près de 400 personnes avaient été tuées dans des violences entre chrétiens et musulmans. Fin février, des affrontements similaires entre les deux ethnies avaient fait quatre morts parmi les pasteurs.
Source: Lemonde.fr via Yahoo
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