Le P-DG du groupe, Pierre Gadonneix, a réitéré jeudi sa demande dans plusieurs médias, expliquant que cette mesure était indispensable aux capacités d'investissement de sa société.
Christine Lagarde a déclaré que le gouvernement n'était pas lié par ces déclarations d'EDF et le ministre de l'Industrie, Christian Estrosi, a expliqué n'avoir reçu aucune demande officielle de la société.
"C'est une chose qu'avec M. Christian Estrosi nous examinerons ultérieurement. Quand on veut des étoiles, on demande la lune", a dit la ministre de l'Economie à la presse en marge d'un déplacement dans la Somme.
Devant le Sénat plus tard, elle a estimé que les investissements d'EDF devaient plutôt être financés par des "gains de productivité internes" et non des hausses de tarifs.
Depuis 2005, EDF est une société anonyme mais l'Etat y reste majoritaire et le gouvernement garde le pouvoir de fixer les prix, qui sont parmi les moins élevés en Europe.
Pierre Gadonneix a souligné que les dernières augmentations étaient moins élevées que l'inflation. Il a souligné que l'électricité était 30 à 40% moins chère en France que dans les autres pays européens. Le prix est le plus bas de l'Union européenne avec la Grèce.
Si l'on étalait la hausse sur trois au quatre ans, les ménages ne verraient leurs factures augmenter que de deux à trois euros par mois, a calculé le P-DG d'EDF.
"Ce rattrapage est pour pouvoir assurer, à nos enfants et à nous-mêmes, que la réussite du projet industriel d'EDF soit pérennisée. Sinon, dans dix ans, tout le succès du nucléaire sera derrière nous", a ajouté Pierre Gadonneix.
EDF et l'Etat ont signé en octobre 2005, au moment où l'entreprise est devenue société anonyme contrôlée par l'Etat, un contrat de service public. Il garantit jusqu'en 2010 une augmentation des tarifs de l'électricité qui ne peut dépasser le niveau de l'inflation pour les particuliers.
Interrogée sur France Info jeudi, l'ancienne candidate socialiste à la présidentielle Ségolène Royal a qualifié "d'irresponsable" la déclaration du dirigeant d'EDF.
"Ce n'est pas à un président tout seul, indépendamment des consommateurs, des salariés de l'entreprise, des autorités politiques, de lancer dans la nature des chiffres qui font peur aux gens", a-t-elle dit.
L'organisation de consommateurs UFC-Que Choisir parle de "provocation". Le président UMP de la commission des Affaires économiques de l'Assemblée nationale, Patrick Ollier, a aussi désapprouvé la proposition.
La CGT estime qu'une telle hausse amènerait "une amplification des effets de la crise pour les usagers, l'industrie, les PME et l'emploi". Le syndicat conteste la justification de la demande du patron d'EDF, comme les écologistes de Greenpeace et Sortir du nucléaire.
Ils pensent que la société veut amortir les effets de l'achat de British Energy et du projet de rachat d'une partie des actifs nucléaires de l'américain Constellation.
"Il s'agit en réalité d'une tentative de renflouement. En effet, EDF est menacée d'un crash industriel et financier", estime Sortir du nucléaire.
L'endettement d'EDF, que le groupe cherche à réduire à travers un programme de cessions, s'élevait à 24,5 milliards d'euros à fin 2008 contre 16,3 milliards un an plus tôt.
En 2008, les investissements opérationnels du groupe ont atteint 9,7 milliards d'euros, sur une enveloppe de 35 milliards sur la période 2008-2010. EDF prévoit d'investir 7,5 milliards d'euros en France en 2009, soit 2,5 milliards de plus qu'en 2008 et 4 milliards de plus qu'en 2007.
Pierre Gadonneix a par ailleurs annoncé qu'EDF avait récolté environ 3,2 milliards d'euros à travers son emprunt réservé aux particuliers.
Source: Reuters via Yahoo News
Christine Lagarde a déclaré que le gouvernement n'était pas lié par ces déclarations d'EDF et le ministre de l'Industrie, Christian Estrosi, a expliqué n'avoir reçu aucune demande officielle de la société.
"C'est une chose qu'avec M. Christian Estrosi nous examinerons ultérieurement. Quand on veut des étoiles, on demande la lune", a dit la ministre de l'Economie à la presse en marge d'un déplacement dans la Somme.
Devant le Sénat plus tard, elle a estimé que les investissements d'EDF devaient plutôt être financés par des "gains de productivité internes" et non des hausses de tarifs.
Depuis 2005, EDF est une société anonyme mais l'Etat y reste majoritaire et le gouvernement garde le pouvoir de fixer les prix, qui sont parmi les moins élevés en Europe.
Pierre Gadonneix a souligné que les dernières augmentations étaient moins élevées que l'inflation. Il a souligné que l'électricité était 30 à 40% moins chère en France que dans les autres pays européens. Le prix est le plus bas de l'Union européenne avec la Grèce.
Si l'on étalait la hausse sur trois au quatre ans, les ménages ne verraient leurs factures augmenter que de deux à trois euros par mois, a calculé le P-DG d'EDF.
"Ce rattrapage est pour pouvoir assurer, à nos enfants et à nous-mêmes, que la réussite du projet industriel d'EDF soit pérennisée. Sinon, dans dix ans, tout le succès du nucléaire sera derrière nous", a ajouté Pierre Gadonneix.
EDF et l'Etat ont signé en octobre 2005, au moment où l'entreprise est devenue société anonyme contrôlée par l'Etat, un contrat de service public. Il garantit jusqu'en 2010 une augmentation des tarifs de l'électricité qui ne peut dépasser le niveau de l'inflation pour les particuliers.
Interrogée sur France Info jeudi, l'ancienne candidate socialiste à la présidentielle Ségolène Royal a qualifié "d'irresponsable" la déclaration du dirigeant d'EDF.
"Ce n'est pas à un président tout seul, indépendamment des consommateurs, des salariés de l'entreprise, des autorités politiques, de lancer dans la nature des chiffres qui font peur aux gens", a-t-elle dit.
L'organisation de consommateurs UFC-Que Choisir parle de "provocation". Le président UMP de la commission des Affaires économiques de l'Assemblée nationale, Patrick Ollier, a aussi désapprouvé la proposition.
La CGT estime qu'une telle hausse amènerait "une amplification des effets de la crise pour les usagers, l'industrie, les PME et l'emploi". Le syndicat conteste la justification de la demande du patron d'EDF, comme les écologistes de Greenpeace et Sortir du nucléaire.
Ils pensent que la société veut amortir les effets de l'achat de British Energy et du projet de rachat d'une partie des actifs nucléaires de l'américain Constellation.
"Il s'agit en réalité d'une tentative de renflouement. En effet, EDF est menacée d'un crash industriel et financier", estime Sortir du nucléaire.
L'endettement d'EDF, que le groupe cherche à réduire à travers un programme de cessions, s'élevait à 24,5 milliards d'euros à fin 2008 contre 16,3 milliards un an plus tôt.
En 2008, les investissements opérationnels du groupe ont atteint 9,7 milliards d'euros, sur une enveloppe de 35 milliards sur la période 2008-2010. EDF prévoit d'investir 7,5 milliards d'euros en France en 2009, soit 2,5 milliards de plus qu'en 2008 et 4 milliards de plus qu'en 2007.
Pierre Gadonneix a par ailleurs annoncé qu'EDF avait récolté environ 3,2 milliards d'euros à travers son emprunt réservé aux particuliers.
Source: Reuters via Yahoo News
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