"C'est un signal clair d'un soutien massif à notre objectif", a souligné mercredi la ministre autrichienne des Affaires étrangères Ursula Plassnik lors de la cérémonie d'ouverture de la conférence, où lui a été remise une pétition de 1,5 million de signatures du monde en entier pour l'interdiction de ces armes.
Organisée par l'Autriche et les responsables de la Coalition contre les bombes à sous-munitions (CMC Cluster Munition Coalition), cette conférence de trois jours s'inscrit dans le processus d'Oslo lancé en février par la Norvège.
A l'image du processus d'Ottawa qui a abouti il y a dix ans à la signature du traité d'interdiction des mines antipersonnel, le processus d'Oslo vise à l'adoption d'un traité interdisant d'ici fin 2008 ces armes qui, lorsqu'elles explosent, disséminent sur des kilomètres des centaines d'autres munitions explosant à leur tour, parfois plusieurs années plus tard.
De telles bombes sont encore utilisées en Irak et l'ont été lors du conflit au Liban l'an dernier. Elles continuent de faire des victimes parmi les populations civiles au Laos -- 208 millions de ce types d'armes y ont été utilisées par les troupes américaines entre 1969 et 1973 -- en Afghanistan et dans les Balkans notamment, plusieurs années après avoir été lancées par les troupes en guerre.
Car il arrive très souvent, note la CMC, que les sous-munitions explosent bien après les conflits, lorsqu'elles sont heurtées par inadvertance dans des zones où les gens cherchent à se reconstruire une existence après des années de guerre.
Selon la coalition, au moins 34 pays produisent toujours ce type d'armements et au moins 75 pays détiennent toujours d'importants stocks sur leur territoire.
L'Autriche, pays hôte de la conférence, après celles d'Oslo en février et de Lima en mai, deviendra jeudi le 2e pays à interdire par une loi, après la Belgique en 2005, l'utilisation, la vente et le stockage de ces armes.
Le ministre de la Défense, Norbert Darabos, a promis de supprimer les quelque 12.000 bombes de ce type stockés en Autriche d'ici 3 ans.
Plusieurs victimes de ce genre d'armement ont fait le déplacement à Vienne pour témoigner, en chaise roulante ou avec des prothèses. Selon Sladan Vuckovic, un Serbe qui a perdu ses deux bras et une partie d'une jambe en voulant enlever les bombes restées sur son terrain, "tous les types de bombes à sous-munitions, peu importe leur niveau de sophistication, sont meurtrières, tout le monde peut en être victime".
Militante des droits de l'Homme depuis des années, Bianca Jagger, ex-femme du chanteur des Rolling Stones, a félicité l'Autriche pour son initiative d'interdire ces armes et a espéré "que d'autres pays vont suivre l'exemple".
Les débats lors de la conférence de Vienne vont porter, selon Mme Plassnik, sur une définition des bombes à sous-munition, la destruction des stocks et l'assistance aux victimes.
Les grands pays producteurs comme la Russie, la Chine et les Etats-Unis ne veulent pas d'un traité pour interdire mondialement ce type d'armement.
D'autres comme l'Allemagne et la France souhaitent inscrire des exemptions dans le Traité dont un premier jet, issu de la conférence de Lima en mai, doit être peaufiné à Vienne.
Une nouvelle conférence est prévue à Wellington en Nouvelle Zélande en février 2008 et une réunion finale à Dublin en Irlande en mai de la même année avec l'idée de signer le traité d'ici la fin de l'année prochaine.
Organisée par l'Autriche et les responsables de la Coalition contre les bombes à sous-munitions (CMC Cluster Munition Coalition), cette conférence de trois jours s'inscrit dans le processus d'Oslo lancé en février par la Norvège.
A l'image du processus d'Ottawa qui a abouti il y a dix ans à la signature du traité d'interdiction des mines antipersonnel, le processus d'Oslo vise à l'adoption d'un traité interdisant d'ici fin 2008 ces armes qui, lorsqu'elles explosent, disséminent sur des kilomètres des centaines d'autres munitions explosant à leur tour, parfois plusieurs années plus tard.
De telles bombes sont encore utilisées en Irak et l'ont été lors du conflit au Liban l'an dernier. Elles continuent de faire des victimes parmi les populations civiles au Laos -- 208 millions de ce types d'armes y ont été utilisées par les troupes américaines entre 1969 et 1973 -- en Afghanistan et dans les Balkans notamment, plusieurs années après avoir été lancées par les troupes en guerre.
Car il arrive très souvent, note la CMC, que les sous-munitions explosent bien après les conflits, lorsqu'elles sont heurtées par inadvertance dans des zones où les gens cherchent à se reconstruire une existence après des années de guerre.
Selon la coalition, au moins 34 pays produisent toujours ce type d'armements et au moins 75 pays détiennent toujours d'importants stocks sur leur territoire.
L'Autriche, pays hôte de la conférence, après celles d'Oslo en février et de Lima en mai, deviendra jeudi le 2e pays à interdire par une loi, après la Belgique en 2005, l'utilisation, la vente et le stockage de ces armes.
Le ministre de la Défense, Norbert Darabos, a promis de supprimer les quelque 12.000 bombes de ce type stockés en Autriche d'ici 3 ans.
Plusieurs victimes de ce genre d'armement ont fait le déplacement à Vienne pour témoigner, en chaise roulante ou avec des prothèses. Selon Sladan Vuckovic, un Serbe qui a perdu ses deux bras et une partie d'une jambe en voulant enlever les bombes restées sur son terrain, "tous les types de bombes à sous-munitions, peu importe leur niveau de sophistication, sont meurtrières, tout le monde peut en être victime".
Militante des droits de l'Homme depuis des années, Bianca Jagger, ex-femme du chanteur des Rolling Stones, a félicité l'Autriche pour son initiative d'interdire ces armes et a espéré "que d'autres pays vont suivre l'exemple".
Les débats lors de la conférence de Vienne vont porter, selon Mme Plassnik, sur une définition des bombes à sous-munition, la destruction des stocks et l'assistance aux victimes.
Les grands pays producteurs comme la Russie, la Chine et les Etats-Unis ne veulent pas d'un traité pour interdire mondialement ce type d'armement.
D'autres comme l'Allemagne et la France souhaitent inscrire des exemptions dans le Traité dont un premier jet, issu de la conférence de Lima en mai, doit être peaufiné à Vienne.
Une nouvelle conférence est prévue à Wellington en Nouvelle Zélande en février 2008 et une réunion finale à Dublin en Irlande en mai de la même année avec l'idée de signer le traité d'ici la fin de l'année prochaine.
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