Le Venezuela a rejeté le projet de réformes constitutionnelles soumis à référendum dimanche par le président Hugo Chavez, qui souhaitait notamment voir lever toute limitation du nombre de mandats présidentiels.
Selon les autorités électorales, on dénombre environ 51% de "non" et 49% de "oui".
L'opposition a immédiatement manifesté sa joie dans les rues de Caracas, où des militants se rassemblent dans les rues en klaxonnant et en brandissant des drapeaux.
Pour Chavez, encore populaire dans son pays, il s'agit du premier revers électoral depuis son arrivée au pouvoir lors de l'élection de 1998.
Le président a rapidement reconnu sa défaite mais assuré qu'il "poursuivrait la bataille pour construire le socialisme". Il a ajouté que les réformes avaient échoué "pour l'instant" mais qu'elles étaient "toujours vivantes", laissant ainsi entendre qu'il tenterait à nouveau de les appliquer.
"PAS UNE DÉFAITE"
Les étudiants, les associations de droits de l'homme, les cercles financiers, les partis d'opposition, l'Eglise catholique et certains anciens alliés de Chavez s'étaient prononcés dimanche contre le projet de réformes, accusant Chavez de vouloir mettre en place un régime dictatorial.
Le président avait averti avant le scrutin qu'une défaite pourrait anéantir la révolution et le pousser à envisager sa succession. Il a toutefois tenu un autre discours après l'annonce des résultats.
"Ce n'est pas une défaite. C'est un nouveau 'pour l'instant'", a-t-il assuré, répétant la même phrase qu'il avait prononcée en 1992, reconnaissant alors l'échec de sa tentative de coup d'Etat.
Pour l'opposition divisée, le résultat du référendum représente une victoire majeure, après plusieurs échecs électoraux et une tentative avortée de coup d'Etat en 2002.
Galvanisés, les dirigeants de l'opposition pourraient tenter plus fermement de faire échouer le projet de Chavez d'instaurer le "socialisme du XXIe siècle", notamment via la nationalisation de larges pans de l'économie.
"Cela pourrait le pousser à réétudier le rythme et l'ampleur des changements qu'il tente d'appliquer au Venezuela", a déclaré Vinay Jawahar, analyste à l'université de Princeton.
Le président vénézuélien dispose toutefois encore de larges pouvoirs, ses alliés contrôlant le Congrès, les tribunaux ainsi que la commission électorale.
Source: http://www.actualite.lycos.fr
Selon les autorités électorales, on dénombre environ 51% de "non" et 49% de "oui".
L'opposition a immédiatement manifesté sa joie dans les rues de Caracas, où des militants se rassemblent dans les rues en klaxonnant et en brandissant des drapeaux.
Pour Chavez, encore populaire dans son pays, il s'agit du premier revers électoral depuis son arrivée au pouvoir lors de l'élection de 1998.
Le président a rapidement reconnu sa défaite mais assuré qu'il "poursuivrait la bataille pour construire le socialisme". Il a ajouté que les réformes avaient échoué "pour l'instant" mais qu'elles étaient "toujours vivantes", laissant ainsi entendre qu'il tenterait à nouveau de les appliquer.
"PAS UNE DÉFAITE"
Les étudiants, les associations de droits de l'homme, les cercles financiers, les partis d'opposition, l'Eglise catholique et certains anciens alliés de Chavez s'étaient prononcés dimanche contre le projet de réformes, accusant Chavez de vouloir mettre en place un régime dictatorial.
Le président avait averti avant le scrutin qu'une défaite pourrait anéantir la révolution et le pousser à envisager sa succession. Il a toutefois tenu un autre discours après l'annonce des résultats.
"Ce n'est pas une défaite. C'est un nouveau 'pour l'instant'", a-t-il assuré, répétant la même phrase qu'il avait prononcée en 1992, reconnaissant alors l'échec de sa tentative de coup d'Etat.
Pour l'opposition divisée, le résultat du référendum représente une victoire majeure, après plusieurs échecs électoraux et une tentative avortée de coup d'Etat en 2002.
Galvanisés, les dirigeants de l'opposition pourraient tenter plus fermement de faire échouer le projet de Chavez d'instaurer le "socialisme du XXIe siècle", notamment via la nationalisation de larges pans de l'économie.
"Cela pourrait le pousser à réétudier le rythme et l'ampleur des changements qu'il tente d'appliquer au Venezuela", a déclaré Vinay Jawahar, analyste à l'université de Princeton.
Le président vénézuélien dispose toutefois encore de larges pouvoirs, ses alliés contrôlant le Congrès, les tribunaux ainsi que la commission électorale.
Source: http://www.actualite.lycos.fr
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