"Ce que l'on constate, c'est une baisse globale des taux de départ et que les Français ont plus tendance à rester dans l'Hexagone", a précisé Didier Arino, directeur associé de Protourisme. "Il y a une sensibilité aux prix qui est considérable."
La crise touche également la clientèle étrangère, dont les réservations en France se révèlent pour l'instant inférieures de 15 à 20% à ce qu'elles étaient l'an dernier, y compris dans les campings.
Ainsi, les réservations des Britanniques dans l'Hexagone accusent une baisse de 20%. Pour les Américains, Chinois, Japonais et Russes, en général une clientèle aisée qui pratique un tourisme urbain, la chute atteint même les 30%.
En revanche, les Belges continuent à venir aussi nombreux en France, ainsi que les Néerlandais, alors que pour les Espagnols et les Italiens, on observe une légère baisse de 10 à 15% des réservations.
Didier Arino note toutefois que souvent, dans l'hôtellerie, les réservations -qui sont en baisse de 5% pour l'instant pour cet été- se font à la dernière minute, ce qui peut faire encore évoluer la situation. Selon lui, un quart des vacanciers qui ont prévu de partir n'ont pas encore fait leurs réservations, de plus en plus tardives d'année en année.
Réalisée auprès des professionnels, l'étude de Protourisme, qui doit être rendue publique lundi, montre une baisse global du taux de partants de 4%.
"Les foyers qui gagnent moins de 3.000 euros font en général un seul séjour, alors qu'au-delà de 5.000 euros, ils effectuent parfois plusieurs séjours en France et à l'étranger", explique Didier Arino.
Les hébergements les moins onéreux ont la cote. Ainsi, les campings enregistrent une hausse globale de 2%, avec une augmentation de 5% sur le Sud -le soleil est particulièrement recherché-, et une baisse de 5 à 10% sur l'Ouest.
Sur les résidences de tourisme, la baisse est de 4%: les moyennes gammes sont celles qui résistent le mieux, alors que la baisse est forte sur les produits haut de gamme.
"Sur les villages de vacances, plus populaires, ceux qui ont le plus de retard au niveau des réservations sont les bas de gamme", précise Didier Arino.
Pour les hébergements ruraux, les réservations sont en hausse dans le Sud et dans l'Est, en légère baisse dans le Sud-Ouest.
"Les réservations pour début juillet ne sont pas bonnes, mais elles n'étaient pas bonnes non plus l'an dernier. Il y a également une baisse sur la dernière semaine de juillet, alors que les réservations sont bonnes sur la dernière semaine du mois d'août où c'est moins cher", observe Didier Arino.
Pour essayer de dépenser moins, les Français ont de plus en plus tendance à procéder eux-mêmes à leurs réservations. De même, on note une baisse de leurs réservations pour l'étranger de 10%, qui se caractérise également par une diminution des réservations des vols longs-courriers.
En France, les destinations qui ont le plus la cote sont toujours le Sud, et les réservations remontent sur la montagne. "Ce qui fonctionne bien, ce sont les formules d'hébergement un peu particulières comme les cabanes dans les arbres, le camping écolo, le camping au château", note Didier Arino.
Les Français recherchent aussi beaucoup un "tourisme thématique", qui se traduit notamment par une hausse de la fréquentation des parcs à thèmes: Vulcania enregistre ainsi une augmentation de 10% sur les réservations pour cet été, le Puy-du-Fou de 10%, et le Futuroscope de 6%, selon Protourisme.
Source: Associated Presse via Yahoo News
La crise touche également la clientèle étrangère, dont les réservations en France se révèlent pour l'instant inférieures de 15 à 20% à ce qu'elles étaient l'an dernier, y compris dans les campings.
Ainsi, les réservations des Britanniques dans l'Hexagone accusent une baisse de 20%. Pour les Américains, Chinois, Japonais et Russes, en général une clientèle aisée qui pratique un tourisme urbain, la chute atteint même les 30%.
En revanche, les Belges continuent à venir aussi nombreux en France, ainsi que les Néerlandais, alors que pour les Espagnols et les Italiens, on observe une légère baisse de 10 à 15% des réservations.
Didier Arino note toutefois que souvent, dans l'hôtellerie, les réservations -qui sont en baisse de 5% pour l'instant pour cet été- se font à la dernière minute, ce qui peut faire encore évoluer la situation. Selon lui, un quart des vacanciers qui ont prévu de partir n'ont pas encore fait leurs réservations, de plus en plus tardives d'année en année.
Réalisée auprès des professionnels, l'étude de Protourisme, qui doit être rendue publique lundi, montre une baisse global du taux de partants de 4%.
"Les foyers qui gagnent moins de 3.000 euros font en général un seul séjour, alors qu'au-delà de 5.000 euros, ils effectuent parfois plusieurs séjours en France et à l'étranger", explique Didier Arino.
Les hébergements les moins onéreux ont la cote. Ainsi, les campings enregistrent une hausse globale de 2%, avec une augmentation de 5% sur le Sud -le soleil est particulièrement recherché-, et une baisse de 5 à 10% sur l'Ouest.
Sur les résidences de tourisme, la baisse est de 4%: les moyennes gammes sont celles qui résistent le mieux, alors que la baisse est forte sur les produits haut de gamme.
"Sur les villages de vacances, plus populaires, ceux qui ont le plus de retard au niveau des réservations sont les bas de gamme", précise Didier Arino.
Pour les hébergements ruraux, les réservations sont en hausse dans le Sud et dans l'Est, en légère baisse dans le Sud-Ouest.
"Les réservations pour début juillet ne sont pas bonnes, mais elles n'étaient pas bonnes non plus l'an dernier. Il y a également une baisse sur la dernière semaine de juillet, alors que les réservations sont bonnes sur la dernière semaine du mois d'août où c'est moins cher", observe Didier Arino.
Pour essayer de dépenser moins, les Français ont de plus en plus tendance à procéder eux-mêmes à leurs réservations. De même, on note une baisse de leurs réservations pour l'étranger de 10%, qui se caractérise également par une diminution des réservations des vols longs-courriers.
En France, les destinations qui ont le plus la cote sont toujours le Sud, et les réservations remontent sur la montagne. "Ce qui fonctionne bien, ce sont les formules d'hébergement un peu particulières comme les cabanes dans les arbres, le camping écolo, le camping au château", note Didier Arino.
Les Français recherchent aussi beaucoup un "tourisme thématique", qui se traduit notamment par une hausse de la fréquentation des parcs à thèmes: Vulcania enregistre ainsi une augmentation de 10% sur les réservations pour cet été, le Puy-du-Fou de 10%, et le Futuroscope de 6%, selon Protourisme.
Source: Associated Presse via Yahoo News
À lire également :
-
Nouveau tremblement de terre sur la Côte d’Azur : état des lieux
-
Comment recevoir les aides de fin d'année ? Prime de Noël, 13e mois, chèque énergie...
-
Cyclone : mobilisation pour secourir Mayotte ravagée
-
Nicolas Pernot choisi pour diriger le cabinet de François Bayrou à Matignon
-
Réunion des partis à l’Élysée : Emmanuel Macron exclut LFI et le RN