Lors de la dernière assemblée générale mardi, les étudiants, qui bloquent l'établissement depuis plus de deux mois, ont voté massivement la reconduction des piquets de grève.
"J'attends de ce mouvement l'abrogation pure et simple de la loi LRU", a expliqué Aude Constans, 21 ans, étudiante en deuxième année de philosophie, car pour elle "l'université ne sera ouverte qu'aux riches". "La tenue ou non des examens est secondaire", a-t-elle souligné, précisant qu'elle participait au mouvement de protestation depuis le début "quitte à sacrifier mon année".
"Je ne comprends pas pourquoi l'Etat se désengage de l'université alors que l'éducation est une chose essentielle", a estimé Mickaël Bonnet, 19 ans, étudiant en première année de psychologie, précisant qu'il faisait "le tri" dans les actions menées par les étudiants depuis plusieurs semaines. Selon lui le blocage des cours est "nécessaire au mouvement pour se faire entendre".
Dans les du cortège, quelques professeurs défilaient aux côtés des étudiants. "La loi LRU va à la privatisation de l'université", a indiqué Dan Fujiwara, 38 ans, maître de conférence à la section japonaise de l'UFR de langues étrangères, précisant que le blocage des cours "ne le dérangeait pas". Cette action est "un signe pour mettre le feu au mouvement". M. Fujiwara a ajouté qu'il était disponible pour la tenue des examens en juin "à condition que l'on soit entendu".
Daniel Filâtre, président de Toulouse II le Mirail, réaffirmait mercredi dans un communiqué "sa volonté d'organiser une première session d'examens" sans en préciser les modalités. Les étudiants tiendront une nouvelle assemblée générale mardi prochain.
Source: Associated Presse via Yahoo News
"J'attends de ce mouvement l'abrogation pure et simple de la loi LRU", a expliqué Aude Constans, 21 ans, étudiante en deuxième année de philosophie, car pour elle "l'université ne sera ouverte qu'aux riches". "La tenue ou non des examens est secondaire", a-t-elle souligné, précisant qu'elle participait au mouvement de protestation depuis le début "quitte à sacrifier mon année".
"Je ne comprends pas pourquoi l'Etat se désengage de l'université alors que l'éducation est une chose essentielle", a estimé Mickaël Bonnet, 19 ans, étudiant en première année de psychologie, précisant qu'il faisait "le tri" dans les actions menées par les étudiants depuis plusieurs semaines. Selon lui le blocage des cours est "nécessaire au mouvement pour se faire entendre".
Dans les du cortège, quelques professeurs défilaient aux côtés des étudiants. "La loi LRU va à la privatisation de l'université", a indiqué Dan Fujiwara, 38 ans, maître de conférence à la section japonaise de l'UFR de langues étrangères, précisant que le blocage des cours "ne le dérangeait pas". Cette action est "un signe pour mettre le feu au mouvement". M. Fujiwara a ajouté qu'il était disponible pour la tenue des examens en juin "à condition que l'on soit entendu".
Daniel Filâtre, président de Toulouse II le Mirail, réaffirmait mercredi dans un communiqué "sa volonté d'organiser une première session d'examens" sans en préciser les modalités. Les étudiants tiendront une nouvelle assemblée générale mardi prochain.
Source: Associated Presse via Yahoo News
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