Double face, ce plan l'est assurément mais pas comme il se présente. Les contributeurs ne seront pas touchés équitablement: par exemple, les grandes entreprises françaises fiscalisées en partie hors de France échapperont à la surtaxe exceptionnelle... en partie alors que les ménages modestes ne pourront se soustraire à aucune des mesures proposées. On notera que cette surtaxe est "exceptionnelle" tout comme la baisse ou le gel des salaires des grands salariés est "souhaitéee". Seul pilier des propositions de Sarkozy en 2007: les heures supplémentaires demeurent exonérées. De fait, le Gouvernement espère ainsi faire passer la pilule aux classes les plus défavorisées avec le même culpabilisant leitmotiv:" travaillez plus pour gagner plus". En cette fin de quinquennat, on est tenté de compléter cette formule par: "et ne vous en prenez qu'à vous-même si vous êtes fauché". Cette injustice flagrante ne tient pas compte des centaines de milliers de personnes qui font la queue dans les agences pour l'emploi sans trouver de travail. Il faut croire que ces gens-là, le Gouvernement s'en fout. Mais comment relancer la croissance si la consommation n'est pas à portée de toutes les bourses? Ce plan de rigueur, il faut le craindre, se mord la queue. Pis, il risque bel et bien de nous engager dans la recession. Décidément, ils ne renoncent à aucun sacrifice, même pas à celui de la France.
Parmi les mesures proposées à l'occasion de ce plan de rigueur, on note:
-"coup de rabot" sur les niches fiscales
- réduction des surfaces occupées par les administrations
- accélération de la mise en œuvre de la réforme des retraites de 2010
- désindexation des allocations familiales et les aides au logement
- réduction de la progression des dépenses de l'assurance-maladie
- gel du barème de l'impôt sur le revenu
- gel du barème de l'impôt sur la fortune et des droits de succession et donation
- surtaxe exceptionnelle d'impôt sur les sociétés de 5 %, créée pour les entreprises déclarant un chiffre d'affaires de plus de 250 millions d'euros annuels
- prélèvement forfaitaire libératoire, proposé comme une alternative à l'impôt sur le revenu sur les dividendes et les revenus d'épargne: relevé de 19% à 24%
- taux de TVA réduit de 5,5 % (restauration, rénovation des logements...) relevé à 7% sur tous les produits et les services à l'exception des produits de première nécessité
- crédit d'impôt développement durable, proposé en cas de rénovation de logement réduit de 20 %
Revue de presse 20 Minutes:
Sept milliards d'euros d'économies, et beaucoup d'efforts pour les classes populaires et moyennes. Le vaste plan de rigueur pour le budget 2012 dévoilé lundi par François Fillon va avoir de vraies conséquences sur les revenus des ménages
Premier exemple: le gel du barème de l'impôt sur le revenu. «Il y a en France cinq seuils d'imposition, qui vont de 0 à 41%, et relevés chaque année pour suivre l'inflation, éclaire Vincent Drezet, secrétaire national du Syndicat unifié des impôts. L'année prochaine, ces seuils ne bougeront pas, tandis que les salaires évolueront un peu.» [déclaration de Vincent Drezet du Syndicat national unifié des impôts] (20minutes.fr extrait d’un article de Gilles Wallon)
Tous les consommateurs seront touchés: les classes moyennes comme les plus modestes. Le passage de la TVA de 5,5% à 7% ne concerne pas juste la restauration et les travaux d'habitat. Les titres de transport seront aussi impactés. Or, il s'agit d'une dépense contrainte. La limitation de la revalorisation des aides au logement en 2012 va toucher plus de 5 millions de ménages.
Le levier de croissance en France, c'est la consommation donc le pouvoir d'achat. Les mesures annoncées risquent d'avoir un effet sur la croissance et donc sur l'emploi avec des rentrées fiscales moindres nécessitant un nouveau plan d'austérité. (20minutes.fr extrait d’une interview de l’association de consommateurs CLCV par Mathieu Bruckmüller )
Référencement Internet et création de sites Web ICI
Parmi les mesures proposées à l'occasion de ce plan de rigueur, on note:
-"coup de rabot" sur les niches fiscales
- réduction des surfaces occupées par les administrations
- accélération de la mise en œuvre de la réforme des retraites de 2010
- désindexation des allocations familiales et les aides au logement
- réduction de la progression des dépenses de l'assurance-maladie
- gel du barème de l'impôt sur le revenu
- gel du barème de l'impôt sur la fortune et des droits de succession et donation
- surtaxe exceptionnelle d'impôt sur les sociétés de 5 %, créée pour les entreprises déclarant un chiffre d'affaires de plus de 250 millions d'euros annuels
- prélèvement forfaitaire libératoire, proposé comme une alternative à l'impôt sur le revenu sur les dividendes et les revenus d'épargne: relevé de 19% à 24%
- taux de TVA réduit de 5,5 % (restauration, rénovation des logements...) relevé à 7% sur tous les produits et les services à l'exception des produits de première nécessité
- crédit d'impôt développement durable, proposé en cas de rénovation de logement réduit de 20 %
Revue de presse 20 Minutes:
Sept milliards d'euros d'économies, et beaucoup d'efforts pour les classes populaires et moyennes. Le vaste plan de rigueur pour le budget 2012 dévoilé lundi par François Fillon va avoir de vraies conséquences sur les revenus des ménages
Premier exemple: le gel du barème de l'impôt sur le revenu. «Il y a en France cinq seuils d'imposition, qui vont de 0 à 41%, et relevés chaque année pour suivre l'inflation, éclaire Vincent Drezet, secrétaire national du Syndicat unifié des impôts. L'année prochaine, ces seuils ne bougeront pas, tandis que les salaires évolueront un peu.» [déclaration de Vincent Drezet du Syndicat national unifié des impôts] (20minutes.fr extrait d’un article de Gilles Wallon)
Tous les consommateurs seront touchés: les classes moyennes comme les plus modestes. Le passage de la TVA de 5,5% à 7% ne concerne pas juste la restauration et les travaux d'habitat. Les titres de transport seront aussi impactés. Or, il s'agit d'une dépense contrainte. La limitation de la revalorisation des aides au logement en 2012 va toucher plus de 5 millions de ménages.
Le levier de croissance en France, c'est la consommation donc le pouvoir d'achat. Les mesures annoncées risquent d'avoir un effet sur la croissance et donc sur l'emploi avec des rentrées fiscales moindres nécessitant un nouveau plan d'austérité. (20minutes.fr extrait d’une interview de l’association de consommateurs CLCV par Mathieu Bruckmüller )
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