L'opération anti-insurrectionnelle a déclaré que l'incident le plus récent, qui s'est produit à 40 km au nord d'In Deliman, dans la région de Gao, avait "neutralisé" un groupe de terroristes.
"Cette frappe a été ordonnée après une phase de surveillance et d'identification permettant de caractériser la présence d'un groupe terroriste armé", a-t-elle ajouté dans un communiqué.
Des responsables locaux ont toutefois contesté cette version des faits, affirmant que six jeunes hommes âgés de 15 à 20 ans avaient été tués alors qu'ils chassaient des oiseaux.
Mohamed Assaleh Ahmad, le maire du village voisin de Talataye, a déclaré que les victimes, dont certaines appartenaient à sa famille, avaient été tuées à tort.
"Nous avons vu ces frappes aériennes dans le passé ici. Nous n'avons jamais rien dit, mais cette fois-ci, c'est une erreur à 100 %", a-t-il déclaré à Reuters.
L'ancien homme politique malien Souleymane Ag Almahmoud a également suggéré que des civils avaient été pris pour cible.
Cette accusation intervient alors que les actions de la France au Mali font l'objet d'un examen de plus en plus minutieux, l'ONU ayant ouvert une enquête sur une frappe aérienne effectuée près du village de Bounti le 3 janvier.
L'armée française nie tout acte répréhensible et affirme que deux de ses avions de combat Mirage 2000 ont largué trois bombes sur un groupe de 40 combattants islamistes armés, dont 30 sont morts.
Mais les habitants ont déclaré que les victimes n'étaient pas des insurgés mais des invités à un mariage, selon les témoignages recueillis par Human Rights Watch.
Médecins Sans Frontières, une organisation caritative internationale de santé, a soutenu cette allégation, attestant que la plupart des huit hommes qu'ils ont soignés après le bombardement étaient âgés.
De l'autre côté de la frontière, au Niger voisin, des hommes armés auraient tué 137 personnes dimanche dernier, dans l'un des épisodes les plus sanglants observés dans cette région instable.
Le président français Emmanuel Macron a déclaré que son pays ne réduirait pas à court terme les effectifs des troupes au Sahel, sept ans après le début de l'opération Barkhane.
"Cette frappe a été ordonnée après une phase de surveillance et d'identification permettant de caractériser la présence d'un groupe terroriste armé", a-t-elle ajouté dans un communiqué.
Des responsables locaux ont toutefois contesté cette version des faits, affirmant que six jeunes hommes âgés de 15 à 20 ans avaient été tués alors qu'ils chassaient des oiseaux.
Mohamed Assaleh Ahmad, le maire du village voisin de Talataye, a déclaré que les victimes, dont certaines appartenaient à sa famille, avaient été tuées à tort.
"Nous avons vu ces frappes aériennes dans le passé ici. Nous n'avons jamais rien dit, mais cette fois-ci, c'est une erreur à 100 %", a-t-il déclaré à Reuters.
L'ancien homme politique malien Souleymane Ag Almahmoud a également suggéré que des civils avaient été pris pour cible.
Cette accusation intervient alors que les actions de la France au Mali font l'objet d'un examen de plus en plus minutieux, l'ONU ayant ouvert une enquête sur une frappe aérienne effectuée près du village de Bounti le 3 janvier.
L'armée française nie tout acte répréhensible et affirme que deux de ses avions de combat Mirage 2000 ont largué trois bombes sur un groupe de 40 combattants islamistes armés, dont 30 sont morts.
Mais les habitants ont déclaré que les victimes n'étaient pas des insurgés mais des invités à un mariage, selon les témoignages recueillis par Human Rights Watch.
Médecins Sans Frontières, une organisation caritative internationale de santé, a soutenu cette allégation, attestant que la plupart des huit hommes qu'ils ont soignés après le bombardement étaient âgés.
De l'autre côté de la frontière, au Niger voisin, des hommes armés auraient tué 137 personnes dimanche dernier, dans l'un des épisodes les plus sanglants observés dans cette région instable.
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