Il est vrai que l’annonce du gel des retraites, des indices des fonctionnaires (et de quoi d’autre encore ?) ne ressemble plus que de très loin à une politique socialiste, ou sociale-démocrate. Ces propositions sont destinées à rassembler une majorité d'élus avant le vote du programme de stabilité à l'Assemblée nationale le 29 avril. Lundi, Manuel Valls a déclaré qu’il allait recevoir mercredi les députés radicaux de gauche qui souhaitent une inflexion du plan d’économies présenté vendredi dernier par le Gouvernement. L’UDI, de son côté, déclarait dimanche être en mesure de présenter un plan de 80 milliards d’euros.
Revue de presse :
Des députés proches de la maire de Lille, Martine Aubry, et d'autres issus de l'aile gauche du Parti socialiste avaient déjà réclamé un changement de cap après la déroute aux élections municipales. Ils ont récidivé cette semaine. Près de 90 élus socialistes, dont 82 députés, ont adressé jeudi une lettre à Manuel Valls, dans laquelle ils dénoncent des "reculs sociaux" avec le gel des prestations sociales et une "mise à mal des services publics". (Rueters)
La semaine dernière, onze députés avaient ouvert le feu en demandant au chef du gouvernement de réduire ses prétentions de 50 à 35 milliards. Ces élus (aubrystes, ex-strauss-kahniens, représentants de l'aile gauche) jugeaient ce plan d'économies «dangereux économiquement» et «contraire aux engagements pris devant (leurs) électeurs». Ils redoutaient qu'au-delà de 35 milliards, les reculs sociaux et la mise à mal des services publics soient inévitables.
Nouvelle offensive, lundi. Pendant le week-end de Pâques, d'autres députés PS, membres de la commission des finances de l'Assemblée, ont élaboré des scénarios alternatifs au «plan Hollande-Valls». Ils estiment que la majorité pourrait se rassembler sur cette base, alors que de nombreux députés PS laissent entendre que leur vote n'est pas acquis le 29 avril, ni dans les semaines à venir, quand sera notamment examiné le projet de loi de finances rectificative. (Le Figaro sur Yahoo News)
L’UDI va proposer mardi un « contre-pacte » de 80 milliards d’économies, a annoncé dimanche son président par intérim Yves Jégo, lors du grand Jury RTL/Le Figaro/LCI. Interrogé sur le pacte de compétitivité et les 50 milliards d’économies proposés par le gouvernement Valls , Yves Jégo a reconnu que vouloir « faire des économies dans les dépenses publique [allait] dans le bon sens. Pas pour punir les Français mais pour dégager des moyens pour la compétitivité de nos entreprises ». (Les Echos)
Revue de presse :
Des députés proches de la maire de Lille, Martine Aubry, et d'autres issus de l'aile gauche du Parti socialiste avaient déjà réclamé un changement de cap après la déroute aux élections municipales. Ils ont récidivé cette semaine. Près de 90 élus socialistes, dont 82 députés, ont adressé jeudi une lettre à Manuel Valls, dans laquelle ils dénoncent des "reculs sociaux" avec le gel des prestations sociales et une "mise à mal des services publics". (Rueters)
La semaine dernière, onze députés avaient ouvert le feu en demandant au chef du gouvernement de réduire ses prétentions de 50 à 35 milliards. Ces élus (aubrystes, ex-strauss-kahniens, représentants de l'aile gauche) jugeaient ce plan d'économies «dangereux économiquement» et «contraire aux engagements pris devant (leurs) électeurs». Ils redoutaient qu'au-delà de 35 milliards, les reculs sociaux et la mise à mal des services publics soient inévitables.
Nouvelle offensive, lundi. Pendant le week-end de Pâques, d'autres députés PS, membres de la commission des finances de l'Assemblée, ont élaboré des scénarios alternatifs au «plan Hollande-Valls». Ils estiment que la majorité pourrait se rassembler sur cette base, alors que de nombreux députés PS laissent entendre que leur vote n'est pas acquis le 29 avril, ni dans les semaines à venir, quand sera notamment examiné le projet de loi de finances rectificative. (Le Figaro sur Yahoo News)
L’UDI va proposer mardi un « contre-pacte » de 80 milliards d’économies, a annoncé dimanche son président par intérim Yves Jégo, lors du grand Jury RTL/Le Figaro/LCI. Interrogé sur le pacte de compétitivité et les 50 milliards d’économies proposés par le gouvernement Valls , Yves Jégo a reconnu que vouloir « faire des économies dans les dépenses publique [allait] dans le bon sens. Pas pour punir les Français mais pour dégager des moyens pour la compétitivité de nos entreprises ». (Les Echos)
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