Le juge Peter Espinoza a dit que sa décision était ferme et que le cinéaste franco-polonais devait revenir en Californie pour y être jugé. "Je choisis d'insister pour qu'il comparaisse", a-t-il dit.
Les avocats de Polanski ont déclaré qu'ils feraient appel de la décision.
Polanski, âgé de 76 ans, a fui la Californie en 1978 après avoir plaidé coupable des charges qui lui étaient reprochées. Il avait alors expliqué craindre que le juge revienne sur un accord prévoyant qu'il ne servirait pas une peine supplémentaire après 42 jours passés en prison.
Il a été arrêté en Suisse au mois de septembre en application d'un mandat d'arrêt américain et il est assigné à résidence dans son chalet de Gstaad où il tente d'éviter l'extradition.
Polanski avait formellement demandé le mois dernier à être jugé par contumace. La victime dans cette affaire avait appuyé sa requête mais les procureurs de Los Angeles s'y sont opposés.
Ils ont fait valoir que Polanski ne devait pas être autorisé à "dicter" la conduite de l'affaire à distance et qu'il ne devait pas être traité différemment des autres sous prétexte qu'il est une célébrité.
"Ce criminel reconnu coupable, ce violeur d'enfant doit se livrer au tribunal", a déclaré le procureur David Walgren lors de l'audience de vendredi.
Les avocats de Polanski s'opposent vigoureusement à son extradition et réclament l'abandon des poursuites, arguant du fait que l'affaire remonte à plus de 30 ans.
"Cela m'attriste de le dire mais il (Polanski) ne fait pas confiance au système (judiciaire américain) et ce système ne lui a donné aucune raison de lui faire confiance", a déclaré Chad Hummel, l'un des représentants du cinéaste.
Hummel a exhorté le juge Espinoza à respecter la promesse du juge de l'époque, Laurence Rittenband, qui est décédé depuis, de ne pas renvoyer Polanski en prison.
Source: Reuters via Yahoo News
Les avocats de Polanski ont déclaré qu'ils feraient appel de la décision.
Polanski, âgé de 76 ans, a fui la Californie en 1978 après avoir plaidé coupable des charges qui lui étaient reprochées. Il avait alors expliqué craindre que le juge revienne sur un accord prévoyant qu'il ne servirait pas une peine supplémentaire après 42 jours passés en prison.
Il a été arrêté en Suisse au mois de septembre en application d'un mandat d'arrêt américain et il est assigné à résidence dans son chalet de Gstaad où il tente d'éviter l'extradition.
Polanski avait formellement demandé le mois dernier à être jugé par contumace. La victime dans cette affaire avait appuyé sa requête mais les procureurs de Los Angeles s'y sont opposés.
Ils ont fait valoir que Polanski ne devait pas être autorisé à "dicter" la conduite de l'affaire à distance et qu'il ne devait pas être traité différemment des autres sous prétexte qu'il est une célébrité.
"Ce criminel reconnu coupable, ce violeur d'enfant doit se livrer au tribunal", a déclaré le procureur David Walgren lors de l'audience de vendredi.
Les avocats de Polanski s'opposent vigoureusement à son extradition et réclament l'abandon des poursuites, arguant du fait que l'affaire remonte à plus de 30 ans.
"Cela m'attriste de le dire mais il (Polanski) ne fait pas confiance au système (judiciaire américain) et ce système ne lui a donné aucune raison de lui faire confiance", a déclaré Chad Hummel, l'un des représentants du cinéaste.
Hummel a exhorté le juge Espinoza à respecter la promesse du juge de l'époque, Laurence Rittenband, qui est décédé depuis, de ne pas renvoyer Polanski en prison.
Source: Reuters via Yahoo News
À lire également :
-
Meurtre de Brian Thompson : Qui est Luigi Mangione, l'homme arrêté ?
-
Augmentation des recherches pour quitter les États-Unis après la réélection de Trump
-
Donald Trump élu 47e Président des États-Unis : Retour historique à la Maison-Blanche
-
2024 : Un Combat pour l'Âme de l'Amérique - Trump contre Harris
-
Cuba plongée dans l’obscurité après l’arrêt de sa principale centrale thermique