En date de mercredi, la frégate française "Ventôse" a récupéré 24 corps de victimes, qui devaient être ramenés à terre pour l'enquête médico-légale, et 130 morceaux de débris de l'appareil, a-t-il précisé.
"La mission des moyens militaires français et brésiliens (...) est d'abord de récupérer les corps des victimes et, chaque fois que possible, des débris", a-t-il rappelé. Pour l'heure, 41 corps ont été retrouvés dans la zone où s'est abîmé le 1er juin le vol AF447 d'Air France avec 228 passagers à bord, à environ 640km au nord-est de l'archipel Fernando do Noronha.
Au total, environ 400 militaires français sont engagés dans les opérations de recherches coordonnées par les forces armées brésiliennes, selon le ministère de la Défense. Outre l'"Emeraude", et le "Ventôse", "le dispositif français compte actuellement deux avions de patrouille maritime Atlantique 2 et un avion de surveillance maritime Falcon 50, qui opèrent depuis Natal au Brésil et Dakar au Sénégal", rappelle le ministère dans un communiqué. Par ailleurs, le bâtiment de projection et de commandement "Mistral" était attendu ce mercredi sur zone.
L'"Emeraude" "a des sonars qui sont à peu près calés sur la fréquence très haute d'émission des boîtes noires", a expliqué Christophe Prazuck sur France Info. "Chaque jour, on lui affecte une zone de patrouille qui fait 20 (milles) nautiques sur 20 nautiques, soit 36km sur 36. Et là, il va suivre des rails extrêmement serrés pour essayer de passer au-dessus de chaque parcelle d'océan", a-t-il précisé.
"Ça va être très compliqué, il va falloir un gros coup de chance", a-t-il souligné, rappelant que lors de l'accident de janvier 2004 au large de Charm el-Cheikh en Egypte, "il avait fallu 15 jours pour remonter les boîtes noires" du Boeing de la compagnie Flash Airlines, qui transportait 148 personnes, dont 134 passagers français.
"Il y a des grosse incertitudes sur lieu de l'accident, les fonds sont tourmentés. Il est possible qu'il y ait des masques dus au relief sous-marin, donc ça va être difficile", a répété le militaire.
"Le travail de l'Emeraude va être multiplié par d'autres bateaux qui vont arriver sur zone d'ici la fin de semaine", a-t-il poursuivi, rappelant l'envoi sur place du navire de l'Ifremer, le "Pourquoi pas", et de deux remorqueurs français -sur lesquels la Marine américaine a dépêché des systèmes de détection des boîtes noires. "On a à peu près trois semaines devant nous", a-t-il résumé.
L'Emeraude dispose d'une capacité de détection "de l'ordre de 2.000 mètres en horizontal" autour des boîtes noires, a précisé le porte-parole de l'état-major.
Pour récupérer les boîtes noires, "il faudra un autre sous-marin d'intervention (...) comme le 'Nautile' à bord du 'Pourquoi pas' qui sera capable d'aller sur la position et d'utiliser un bras articulé", a-t-il expliqué, précisant que le robot de l'Ifremer est capable de descendre jusqu'à 6.000m de profondeur.
Source: Associated Presse via Yahoo News
"La mission des moyens militaires français et brésiliens (...) est d'abord de récupérer les corps des victimes et, chaque fois que possible, des débris", a-t-il rappelé. Pour l'heure, 41 corps ont été retrouvés dans la zone où s'est abîmé le 1er juin le vol AF447 d'Air France avec 228 passagers à bord, à environ 640km au nord-est de l'archipel Fernando do Noronha.
Au total, environ 400 militaires français sont engagés dans les opérations de recherches coordonnées par les forces armées brésiliennes, selon le ministère de la Défense. Outre l'"Emeraude", et le "Ventôse", "le dispositif français compte actuellement deux avions de patrouille maritime Atlantique 2 et un avion de surveillance maritime Falcon 50, qui opèrent depuis Natal au Brésil et Dakar au Sénégal", rappelle le ministère dans un communiqué. Par ailleurs, le bâtiment de projection et de commandement "Mistral" était attendu ce mercredi sur zone.
L'"Emeraude" "a des sonars qui sont à peu près calés sur la fréquence très haute d'émission des boîtes noires", a expliqué Christophe Prazuck sur France Info. "Chaque jour, on lui affecte une zone de patrouille qui fait 20 (milles) nautiques sur 20 nautiques, soit 36km sur 36. Et là, il va suivre des rails extrêmement serrés pour essayer de passer au-dessus de chaque parcelle d'océan", a-t-il précisé.
"Ça va être très compliqué, il va falloir un gros coup de chance", a-t-il souligné, rappelant que lors de l'accident de janvier 2004 au large de Charm el-Cheikh en Egypte, "il avait fallu 15 jours pour remonter les boîtes noires" du Boeing de la compagnie Flash Airlines, qui transportait 148 personnes, dont 134 passagers français.
"Il y a des grosse incertitudes sur lieu de l'accident, les fonds sont tourmentés. Il est possible qu'il y ait des masques dus au relief sous-marin, donc ça va être difficile", a répété le militaire.
"Le travail de l'Emeraude va être multiplié par d'autres bateaux qui vont arriver sur zone d'ici la fin de semaine", a-t-il poursuivi, rappelant l'envoi sur place du navire de l'Ifremer, le "Pourquoi pas", et de deux remorqueurs français -sur lesquels la Marine américaine a dépêché des systèmes de détection des boîtes noires. "On a à peu près trois semaines devant nous", a-t-il résumé.
L'Emeraude dispose d'une capacité de détection "de l'ordre de 2.000 mètres en horizontal" autour des boîtes noires, a précisé le porte-parole de l'état-major.
Pour récupérer les boîtes noires, "il faudra un autre sous-marin d'intervention (...) comme le 'Nautile' à bord du 'Pourquoi pas' qui sera capable d'aller sur la position et d'utiliser un bras articulé", a-t-il expliqué, précisant que le robot de l'Ifremer est capable de descendre jusqu'à 6.000m de profondeur.
Source: Associated Presse via Yahoo News
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