Son employeur, une fabrique d'emballages d'Oberhausen, dans la Ruhr, l'accusait d'avoir volé de l'électricité, soit un coût pour l'entreprise de 0,014 centime d'euro par chargement, a calculé un ingénieur.
Ce père de trois enfants avait quatorze ans d'ancienneté dans l'entreprise. La justice avait prévu de juger l'affaire en octobre, mais, après que la presse l'eut rendue publique, mercredi 5 août, l'employeur de l'ouvrier pakistanais est revenu sur le licenciement.
Le cas de ce salarié fait écho à une autre affaire qui avait fait grand bruit au début de l'année : celle d'une caissière d'un supermarché berlinois renvoyée pour avoir encaissé à son profit deux bons de retour de consigne pour des bouteilles en verre d'une valeur de 1,30 euro. Son licenciement, confirmé le 24 février par le tribunal de travail de Berlin-Brandebourg, avait fait scandale. Plusieurs responsables politiques de droite comme de gauche s'étaient émus de ce jugement.
Tout récemment, un éboueur licencié pour avoir récupéré un lit d'enfant jeté à la poubelle a eu plus de chance : le 30 juillet, le tribunal de Mannheim a estimé qu'il n'y avait pas eu de préjudice pour l'employeur et il a ordonné sa réintégration dans l'entreprise.
Pour les syndicats allemands, le contexte de la crise favorise ces licenciements absurdes. 'Vu le nombre de chômeurs, les entreprises peuvent se permettre de se séparer de l'un de leurs employés pour une bagatelle. Cela a un effet préventif sur les autres salariés', souligne Thorsten Walter, expert au DGB, la Confédération des syndicats allemands. 'Trop sensible'
De fait, la plupart des juges donnent raison aux entreprises en se référant au jugement 'Bienenstich' de 1984. A l'époque, la Cour fédérale du travail avait confirmé la décision d'un employeur qui avait licencié sa vendeuse après qu'elle eut mangé un Bienenstich, une pâtisserie à la crème, sans la payer, pendant son service. Les juges avaient considéré qu'un simple vol, même minime, suffit pour congédier un salarié.... lire la suite de l'article sur Le Monde.fr
Source: Le Monde via Yahoo News
Ce père de trois enfants avait quatorze ans d'ancienneté dans l'entreprise. La justice avait prévu de juger l'affaire en octobre, mais, après que la presse l'eut rendue publique, mercredi 5 août, l'employeur de l'ouvrier pakistanais est revenu sur le licenciement.
Le cas de ce salarié fait écho à une autre affaire qui avait fait grand bruit au début de l'année : celle d'une caissière d'un supermarché berlinois renvoyée pour avoir encaissé à son profit deux bons de retour de consigne pour des bouteilles en verre d'une valeur de 1,30 euro. Son licenciement, confirmé le 24 février par le tribunal de travail de Berlin-Brandebourg, avait fait scandale. Plusieurs responsables politiques de droite comme de gauche s'étaient émus de ce jugement.
Tout récemment, un éboueur licencié pour avoir récupéré un lit d'enfant jeté à la poubelle a eu plus de chance : le 30 juillet, le tribunal de Mannheim a estimé qu'il n'y avait pas eu de préjudice pour l'employeur et il a ordonné sa réintégration dans l'entreprise.
Pour les syndicats allemands, le contexte de la crise favorise ces licenciements absurdes. 'Vu le nombre de chômeurs, les entreprises peuvent se permettre de se séparer de l'un de leurs employés pour une bagatelle. Cela a un effet préventif sur les autres salariés', souligne Thorsten Walter, expert au DGB, la Confédération des syndicats allemands. 'Trop sensible'
De fait, la plupart des juges donnent raison aux entreprises en se référant au jugement 'Bienenstich' de 1984. A l'époque, la Cour fédérale du travail avait confirmé la décision d'un employeur qui avait licencié sa vendeuse après qu'elle eut mangé un Bienenstich, une pâtisserie à la crème, sans la payer, pendant son service. Les juges avaient considéré qu'un simple vol, même minime, suffit pour congédier un salarié.... lire la suite de l'article sur Le Monde.fr
Source: Le Monde via Yahoo News
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